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Capgemini emploie 5 000 salariés en Inde

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  • Capgemini emploie 5 000 salariés en Inde

    L'Inde est devenu l'elodorado pour Capgemini qui lance une campagne de promotion du groupe dans tous les médias avec pour objectif de doubler son effectif d'ici 2007 en Inde..

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    L'Inde devient le nouvel eldorado pour les services informatiques. Le numéro un européen du secteur, le français Capgemini, y met donc l'accent sur son image. Hier, le groupe dirigé par Paul Hermelin a annoncé avoir franchi la barre des 5 000 salariés dans le sous-continent. Ils sont répartis dans trois villes : Bombay (3 650 salariés), Bangalore (1 250) et Calcutta. Capgemini espère atteindre les 10 000 collaborateurs à la fin de 2007 en Inde.

    Le pays se situera alors au deuxième rang des filiales en nombre de salariés, derrière la France. Déjà, l'an dernier, l'Inde occupait la deuxième place en termes de recrutements, après l'Hexagone.

    Pour augmenter rapidement ses effectifs, le groupe français doit mieux se faire connaître et donner de lui une image attirante, qui se décline autour d'un mot : « ensemble ». Ainsi, une campagne de promotion de Capgemini déjà lancée aux États-Unis a démarré, hier, en Inde, avec des publicités dans la presse, sur des panneaux publicitaires et sur Internet. « Le montant des investissements publicitaires en Inde représente 10 % de la campagne mondiale », précise le directeur de la communication de Capgemini. De plus, le groupe envisage de financer des équipes universitaires de cricket et des jeux radiophoniques, sur des stations écoutées par des jeunes gens.

    Un ingénieur indien trois fois moins cher qu'un Français


    Pour ses recrutements, le numéro un français des services informatiques est en concurrence avec des géants américains aux effectifs impressionnants. Dans le pays, IBM Global Services emploie 35 000 personnes, Accenture y compte 15 000 collaborateurs. Dans l'informatique, les grands groupes indiens, tels Tata, Wipro et Infosys, emploient des dizaines de milliers de personnes. Et c'est sans compter une kyrielle de sociétés, dans de nombreuses technologies liées à l'informatique. Il s'agit d'un engagement mûrement réfléchi pour le groupe français. « L'Inde, où 75 000 nouveaux informaticiens sont diplômés chaque année, a choisi d'investir dans la technologie », soulignait déjà Paul Hermelin dans un entretien au Figaro en avril 2003.

    Le groupe français est attiré par le réservoir important de cerveaux en Inde et pas seulement par le faible coût horaire des ingénieurs. « Il ne s'agit pas de transfert d'emplois mais de créations nettes de postes. Notre stratégie est d'être implantés au meilleur endroit, pour offrir le meilleur service au meilleur coût à nos clients », ajoute le directeur de la communication. Il reste qu'un ingénieur revient, en moyenne, trois fois moins cher en Inde qu'en France. Les salaires ont enregistré une nette inflation ces dernières années en raison de l'implantation des groupes qui s'arrachent les jeunes ingénieurs qui parlent tous anglais.

    Les salariés recrutés en Inde, surtout dans l'infogérance pour les centres de calcul, pourront faire carrière dans le groupe. Deux des trois dirigeants de Capgemini aux États-Unis sont indiens.

    Par Le Figaro

  • #2
    Main d'œuvre compétente et bon marché en Inde. Tout le monde trouve son compte. L'Inde un exemple à suivre dans le développement des centres de services off-shore.
    Dernière modification par shadok, 11 août 2006, 21h29.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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