L'histoire retient que les députés du FLN, du RND et ceux du MSP avaient voté le bradage du pétrole algérien et que c'est de la lointaine Caracas qu'est venu notre salut.
Si les Vénézuéliens ont perdu un chef, un leader en la personne de Hugo Chavez Frias, décédé dans la nuit d'avant-hier des suites d'un cancer, l'Algérie a perdu un grand ami et au sens noble du terme. Chef de file de la gauche latino-américaine, Hugo Chavez avait une sympathie particulière pour l'Algérie qu'il a eu à visiter à quatre reprises: en 2000, 2001, 2006 et 2009. La cinquième visite qui devait intervenir en 2010, a été annulée pour des raisons qui seraient probablement liées à sa maladie. Déjà que les relations historiques entre les deux pays étaient très solides, l'arrivée de Chavez au pouvoir en 1999 n'a fait que les renforcer davantage. C'est dire, les relations politiques et surtout amicales entre les deux pays sont exemplaires de par le monde. Le milieu ouvrier algérien lui reconnaît une action particulièrement salvatrice pour l'avenir des générations d'Algériens. Si l'information n'a jamais été confirmée officiellement, on rapporte cependant, que c'est lui, Hugo Chavez, qui a sauvé le bradage total du pétrole algérien. L'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, avait depuis 2002 opéré un terrible forcing avec son avant-projet de loi sur les hydrocarbures.
Un avant-projet qu'il a fini par faire voter et promulguer en 2005 par les deux chambres du Parlement composé en majorité de députés du FLN, du RND et du MSP. L'histoire retiendra que cette assemblée avait voté publiquement le bradage du pétrole algérien. C'est de la lointaine Caracas qu'est venu le salut de l'Algérie lors de la visite de M.Chavez à Alger, en 2006.
En effet, le président vénézuélien aurait pesé de tout son poids pour arriver à sensibiliser puis convaincre son homologue Bouteflika pour qu'il intervienne et mette fin à cette décision. «Ce projet n'est d'aucune utilité pour l'Algérie» aurait-il suggéré à propos de la loi Khelil dont les conséquences au plan stratégique auraient été catastrophiques pour le pays qui dépendaient à 98% des exportations des hydrocarbures. Dans ce domaine, M.Chavez est connu pour ses positions tranchées. Pour lui, il est impératif de rationaliser les richesses en imposant un contrôle sur le transfert des bénéfices des sociétés étrangères présentes. Une politique dont il ne s'est jamais dessaisi malgré le forcing du lobby pétrolier américain par ailleurs extrêmement puissant. Un autre geste de sympathie de ce grand homme et jamais révélé a été fait envers le projet de l'autoroute Est-Ouest. Des sources diplomatiques rapportent que le président Chavez avait fait un don de goudron pour le revêtement de cette autoroute. Une information jamais rendue publique. Alger et Caracas ont fait une double démonstration: d'abord il y a une bonne place pour les relations d'amitié entre les deux pays, les intérêts ne priment pas nécessairement. Ensuite, la distance: deux pays partagent cependant beaucoup de points communs même si les deux pays sont très éloignées par la géographie. Les deux pays étant exportateurs de pétrole, ont également tissé une étroite collaboration dans ce domaine malgré une farouche opposition de Chakib Khelil. Entre la compagnie nationale vénézuélienne Petroleos, Pdvsa et Sonatrach se sont tissées des relations partenariales.
C'est Sonatrach qui a tempéré les ardeurs entre Caracas et Washington en 2003, quand une grève avait paralysé le secteur pétrolier au Venezuela et stoppé l'approvisionnement des Etats-Unis.
l'expression
Si les Vénézuéliens ont perdu un chef, un leader en la personne de Hugo Chavez Frias, décédé dans la nuit d'avant-hier des suites d'un cancer, l'Algérie a perdu un grand ami et au sens noble du terme. Chef de file de la gauche latino-américaine, Hugo Chavez avait une sympathie particulière pour l'Algérie qu'il a eu à visiter à quatre reprises: en 2000, 2001, 2006 et 2009. La cinquième visite qui devait intervenir en 2010, a été annulée pour des raisons qui seraient probablement liées à sa maladie. Déjà que les relations historiques entre les deux pays étaient très solides, l'arrivée de Chavez au pouvoir en 1999 n'a fait que les renforcer davantage. C'est dire, les relations politiques et surtout amicales entre les deux pays sont exemplaires de par le monde. Le milieu ouvrier algérien lui reconnaît une action particulièrement salvatrice pour l'avenir des générations d'Algériens. Si l'information n'a jamais été confirmée officiellement, on rapporte cependant, que c'est lui, Hugo Chavez, qui a sauvé le bradage total du pétrole algérien. L'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, avait depuis 2002 opéré un terrible forcing avec son avant-projet de loi sur les hydrocarbures.
Un avant-projet qu'il a fini par faire voter et promulguer en 2005 par les deux chambres du Parlement composé en majorité de députés du FLN, du RND et du MSP. L'histoire retiendra que cette assemblée avait voté publiquement le bradage du pétrole algérien. C'est de la lointaine Caracas qu'est venu le salut de l'Algérie lors de la visite de M.Chavez à Alger, en 2006.
En effet, le président vénézuélien aurait pesé de tout son poids pour arriver à sensibiliser puis convaincre son homologue Bouteflika pour qu'il intervienne et mette fin à cette décision. «Ce projet n'est d'aucune utilité pour l'Algérie» aurait-il suggéré à propos de la loi Khelil dont les conséquences au plan stratégique auraient été catastrophiques pour le pays qui dépendaient à 98% des exportations des hydrocarbures. Dans ce domaine, M.Chavez est connu pour ses positions tranchées. Pour lui, il est impératif de rationaliser les richesses en imposant un contrôle sur le transfert des bénéfices des sociétés étrangères présentes. Une politique dont il ne s'est jamais dessaisi malgré le forcing du lobby pétrolier américain par ailleurs extrêmement puissant. Un autre geste de sympathie de ce grand homme et jamais révélé a été fait envers le projet de l'autoroute Est-Ouest. Des sources diplomatiques rapportent que le président Chavez avait fait un don de goudron pour le revêtement de cette autoroute. Une information jamais rendue publique. Alger et Caracas ont fait une double démonstration: d'abord il y a une bonne place pour les relations d'amitié entre les deux pays, les intérêts ne priment pas nécessairement. Ensuite, la distance: deux pays partagent cependant beaucoup de points communs même si les deux pays sont très éloignées par la géographie. Les deux pays étant exportateurs de pétrole, ont également tissé une étroite collaboration dans ce domaine malgré une farouche opposition de Chakib Khelil. Entre la compagnie nationale vénézuélienne Petroleos, Pdvsa et Sonatrach se sont tissées des relations partenariales.
C'est Sonatrach qui a tempéré les ardeurs entre Caracas et Washington en 2003, quand une grève avait paralysé le secteur pétrolier au Venezuela et stoppé l'approvisionnement des Etats-Unis.
l'expression
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