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LA JUSTICE A ORDONNÉ AUX ÉTUDIANTS D’ÉVACUER LES LIEUX L’ISMAS ne baisse toujours pas rideau

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  • LA JUSTICE A ORDONNÉ AUX ÉTUDIANTS D’ÉVACUER LES LIEUX L’ISMAS ne baisse toujours pas rideau

    Les étudiants de l’ISMAS (Institut supérieur des métiers des arts et du spectacle), en grève de la faim depuis 10 jours, occupent toujours les lieux de l’école. La décision du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs déclarant cette grève légale et ordonnant aux étudiants, conformément à la décision de la ministre de la Culture, de libérer les lieux, n’a pas été pour faire fléchir les grévistes qui comptent poursuivre leur combat, jusqu'à l’aboutissement de leurs revendications.

    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La ministre de la Culture a ordonné aux étudiants de l’ISMAS d’évacuer les lieux. Les étudiants n’ont, cependant, toujours pas libéré l’institut que Khalida Toumi a décidé de fermer jusqu’à nouvel ordre.

    Debout devant le grand portail vert de l’ISMAS, une jeune étudiante console dans ses bras une dame en pleurs. Non, ce n’est pas sa mère, corrige-t-elle. Il s’agit d’une réalisatrice venue apporter son soutien aux étudiants de cet institut, en grève de la faim depuis le 24 février dernier. «Pourquoi sont-ils abandonnés ainsi et pourquoi les pousse-t-on à faire du mal à eux-mêmes demandent rien, dit-elle, à part étudier dans des conditions convenables. Réagissant à l’argument avancé par la tutelle pour expliquer la raison du mouvement de grève des étudiants, à savoir leur refus de passer en conseil de discipline en raison d’absentéisme, cette réalisatrice s’interroge : «Si ces étudiants ont cumulé 65 absences, pourquoi l’institut n’a réagi qu’après que le débrayage ait été déclenché ? Que faisaient la direction et le corps pédagogique, ils ne se réveillent qu’au moment des revendications ?»

    Pour elle, ces étudiants ont manifesté pacifiquement pour réclamer une bonne formation. Un enseignant des arts dramatiques, debout à ses côtés, s’interroge également : «Comment, hier, Khalida Toumi, ministre de la Culture, était au premier rang pour défendre la culture, la démocratie et le développement de la société algérienne, et aujourd’hui, elle ferme les portes du dialogue devant ces étudiants qui ne demandent que l’amélioration des choses pour le bien de la formation artistique ?» Selon ce dernier, s’il y avait une bonne gestion, ce problème ne se poserait pas passé un concours après pour accéder à cette école «ont le droit d’exiger l’équivalence des diplômes». Soudain, une voiture s’arrête devant l’institut et dépose un étudiant. Ses camarades accourent vers lui pour l’aider à descendre. Ce jeune étudiant, en grève de la faim, a été évacué à l’hôpital après que sa santé se soit détériorée, signalent ses camarades.

    Ces derniers font appel aux organisations des droits de l’homme «pour venir et faire leur devoir pour ce cas». «Nous avons besoin d’un médecin pour être en permanence avec les étudiants grévistes de la faim, car leur état s’aggrave », disent-ils. Les étudiants demandent également l’ouverture des portes du dialogue pour trouver des solutions aux problèmes soulevés dont Khalida Toumi s’est engagée à résoudre en 2011. Les grévistes s’interrogent également sur la décision de la ministre de la Culture de geler les cours pédagogiques, alors que ce volet est sous tutelle du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Un département qui n’a, d’ailleurs, toujours pas réagi à ce mouvement de protestation.

    S. A.

  • #2
    Ce sont des Algériens, ce sont nos enfants! Où vont-ils demander leurs droits légitimes? Pourquoi cette hogra?? Ils sont dans leur pays! La justice doit être au service de tous les Algériens!! L’État doit être au service du Peuple!

    لا إله إلا الله محمد رسول الله C'est pas croyable cette hogra!!!
    Dernière modification par Elghifari, 07 mars 2013, 14h15.

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