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Un fait banal consistant à changer les serrures du domicile familial de Ben Bella a remonté en surface tout un conflit entre les quatre héritiers et les deux filles adoptives du premier président de la République algérienne.
D’emblée, Nasreddine Tadjeri, le neveu de Ahmed Ben Bella et l’un des quatre héritiers légitimes du défunt, comme le démontre la frida établie le 11 juillet 2012, chez le notaire, Me Miraoui, s’insurge contre ce qu’il appelle les «contrevérités publiées dans une certaine presse par des personnes qui n’ont aucun lien de parenté, ni de procuration pour parler au nom de la famille». Au sujet du changement des serrures de la porte d’entrée du domicile de Ben Bella, M. Tadjeri, outré, affirme : «Je dois préciser, d’abord, que c’est sur la demande du gardien des lieux que j’ai procédé au changement des serrures, parce que ces dernières coinçaient (dires confirmés auprès d’un huissier de justice et une délégation de la wilaya de Tlemcen présidée par le secrétaire général de ladite wilaya, mardi dernier).
En plus, qui mieux que moi peut changer des serrures ou faire autre chose dans cette maison, en ce sens que je ne suis pas seulement un héritier, mais un des propriétaires de cette maison, comme le confirme le carnet foncier établi le 2 février 2012 au niveau des services des Domaines. J’annonce à tout le monde que cette maison, située à la rue Didouche Mourad, à Maghnia, est une maison familiale, dont Ahmed (Ben Bella est un des propriétaires)».
«Desseins»
Mme Nadjah, l’autre nièce de l’ancien président, se dit interloquée par «tous les mensonges de Mahdia», l’une des filles adoptives du défunt président. «On aurait aimé ne pas déballer une histoire de famille en public, mais maintenant que quelque part, on veut dénaturer les faits pour des desseins qu’on devine, l’opinion publique nationale et internationale doit tout savoir. Nous sommes quatre héritiers légitimes et notre objectif n’est pas l’héritage, mais la préservation de notre nom, de celui d’un monument qu’est Si Ahmed. Nous voulons rétablir les faits et force est à la loi», ajoute Mme Nadjah. Et qu’en est-il de cet enfant, Ali Hmimed, né en 1980, handicapé moteur et sensoriel et qui serait l’unique héritier ? Un enfant, aujourd’hui un homme, pris en charge dans une clinique en Espagne.
M. Tedjar s’emporte : «Mon oncle n’a jamais procréé et cela tout le monde le sait. Cette histoire a été cousue de fil blanc. C’est un enfant qui a été ramené d’une clinique de Tiaret en 1980 par la défunte épouse du président. Des témoins existent, mais ne veulent pas témoigner parce qu’ils ont peur des représailles.» Mme Nadjah abonde dans le même sens : «Si Ahmed n’a jamais enfanté, mais cet enfant, on ne l’abandonnera pas, bien entendu, mais la vérité, c’est qu’il n’est pas le fils de mon oncle.»
Plainte
La nièce et le neveu tiennent à informer qu’ils ont entamé des procédures dans un tribunal algérois pour demander des tests ADN. «La justice aura tout le loisir de confirmer ou d’infirmer le lien de parenté de ce prétendu fils avec notre famille en la personne de Mohamed, un autre neveu, dont le père est le frère du président et la mère est une Ben Bella aussi. Tout cela pour ne pas induire en erreur l’opinion publique nationale et internationale, sinon, on est prêts à recueillir cet enfant parce que notre oncle le chérissait et que nous sommes une famille de chorfa.»
Concernant Ali Benkaâba, celui qui détenait une procuration pour veiller aux biens de l’ancien président, de son vivant, document tombé en désuétude après le décès de Ben Bella en avril 2012 et «qui continue à s’immiscer dans les affaires de notre oncle, nous avons entrepris des démarches pour porter plainte contre lui pour disparition d’objets de valeur de notre maison. Cette personne continue d’être manipulée par Mahdia. Le dernier mot reviendra à la justice», dénoncent les héritiers. Contacté, M. Benkaâba a accepté, dans un premier temps, de nous rencontrer, avant de refuser de nous répondre au téléphone. Pour information, l’APC de Maghnia vient de déposer une plainte contre M. Benkaâba pour avoir érigé une clôture sur la propriété terrienne de l’ancien Président située au lieudit Koudiat de Sidi Lahbib et que M. Tadjeri estime à 30 ha.
Mais à combien est estimé l’héritage de Ahmed Ben Bella ici en Algérie et à l’étranger, comptes en banque et biens mobiliers et immobiliers ? «Notre souci n’est pas l’argent, mais barrer la route aux usurpateurs, aux voleurs et à ceux qui veulent salir le nom de Ben Bella», déclare M. Tadjeri.
La fille adoptive de Ben Bella refuse la polémique
Jointe par téléphone à Alger, en notre présence, par un de ses proches à Maghnia, Mahdia, qui était affairée à présenter ses condoléances à la chancellerie du Venezuela, suite au décès d’Hugo Chavez, a déclaré : «Désolée de ne pouvoir polémiquer au sujet de tout ce qui se dit par les uns et les autres sur une affaire de famille.» La fille adoptive de Ahmed Ben Bella, «très occupée par des choses sérieuses», selon elle, a confié «ne pas vouloir parler, alors qu’une année ne s’est pas encore écoulée après le décès de mon papa». «C’est par respect à son âme, à sa mémoire que je préfère ne rien dire. Il reste encore un mois (avril) pour la commémoration de son décès, après cela, je pourrai répondre aux questions des journalistes.»
Chahredine Berriah- El Watan
D’emblée, Nasreddine Tadjeri, le neveu de Ahmed Ben Bella et l’un des quatre héritiers légitimes du défunt, comme le démontre la frida établie le 11 juillet 2012, chez le notaire, Me Miraoui, s’insurge contre ce qu’il appelle les «contrevérités publiées dans une certaine presse par des personnes qui n’ont aucun lien de parenté, ni de procuration pour parler au nom de la famille». Au sujet du changement des serrures de la porte d’entrée du domicile de Ben Bella, M. Tadjeri, outré, affirme : «Je dois préciser, d’abord, que c’est sur la demande du gardien des lieux que j’ai procédé au changement des serrures, parce que ces dernières coinçaient (dires confirmés auprès d’un huissier de justice et une délégation de la wilaya de Tlemcen présidée par le secrétaire général de ladite wilaya, mardi dernier).
En plus, qui mieux que moi peut changer des serrures ou faire autre chose dans cette maison, en ce sens que je ne suis pas seulement un héritier, mais un des propriétaires de cette maison, comme le confirme le carnet foncier établi le 2 février 2012 au niveau des services des Domaines. J’annonce à tout le monde que cette maison, située à la rue Didouche Mourad, à Maghnia, est une maison familiale, dont Ahmed (Ben Bella est un des propriétaires)».
«Desseins»
Mme Nadjah, l’autre nièce de l’ancien président, se dit interloquée par «tous les mensonges de Mahdia», l’une des filles adoptives du défunt président. «On aurait aimé ne pas déballer une histoire de famille en public, mais maintenant que quelque part, on veut dénaturer les faits pour des desseins qu’on devine, l’opinion publique nationale et internationale doit tout savoir. Nous sommes quatre héritiers légitimes et notre objectif n’est pas l’héritage, mais la préservation de notre nom, de celui d’un monument qu’est Si Ahmed. Nous voulons rétablir les faits et force est à la loi», ajoute Mme Nadjah. Et qu’en est-il de cet enfant, Ali Hmimed, né en 1980, handicapé moteur et sensoriel et qui serait l’unique héritier ? Un enfant, aujourd’hui un homme, pris en charge dans une clinique en Espagne.
M. Tedjar s’emporte : «Mon oncle n’a jamais procréé et cela tout le monde le sait. Cette histoire a été cousue de fil blanc. C’est un enfant qui a été ramené d’une clinique de Tiaret en 1980 par la défunte épouse du président. Des témoins existent, mais ne veulent pas témoigner parce qu’ils ont peur des représailles.» Mme Nadjah abonde dans le même sens : «Si Ahmed n’a jamais enfanté, mais cet enfant, on ne l’abandonnera pas, bien entendu, mais la vérité, c’est qu’il n’est pas le fils de mon oncle.»
Plainte
La nièce et le neveu tiennent à informer qu’ils ont entamé des procédures dans un tribunal algérois pour demander des tests ADN. «La justice aura tout le loisir de confirmer ou d’infirmer le lien de parenté de ce prétendu fils avec notre famille en la personne de Mohamed, un autre neveu, dont le père est le frère du président et la mère est une Ben Bella aussi. Tout cela pour ne pas induire en erreur l’opinion publique nationale et internationale, sinon, on est prêts à recueillir cet enfant parce que notre oncle le chérissait et que nous sommes une famille de chorfa.»
Concernant Ali Benkaâba, celui qui détenait une procuration pour veiller aux biens de l’ancien président, de son vivant, document tombé en désuétude après le décès de Ben Bella en avril 2012 et «qui continue à s’immiscer dans les affaires de notre oncle, nous avons entrepris des démarches pour porter plainte contre lui pour disparition d’objets de valeur de notre maison. Cette personne continue d’être manipulée par Mahdia. Le dernier mot reviendra à la justice», dénoncent les héritiers. Contacté, M. Benkaâba a accepté, dans un premier temps, de nous rencontrer, avant de refuser de nous répondre au téléphone. Pour information, l’APC de Maghnia vient de déposer une plainte contre M. Benkaâba pour avoir érigé une clôture sur la propriété terrienne de l’ancien Président située au lieudit Koudiat de Sidi Lahbib et que M. Tadjeri estime à 30 ha.
Mais à combien est estimé l’héritage de Ahmed Ben Bella ici en Algérie et à l’étranger, comptes en banque et biens mobiliers et immobiliers ? «Notre souci n’est pas l’argent, mais barrer la route aux usurpateurs, aux voleurs et à ceux qui veulent salir le nom de Ben Bella», déclare M. Tadjeri.
La fille adoptive de Ben Bella refuse la polémique
Jointe par téléphone à Alger, en notre présence, par un de ses proches à Maghnia, Mahdia, qui était affairée à présenter ses condoléances à la chancellerie du Venezuela, suite au décès d’Hugo Chavez, a déclaré : «Désolée de ne pouvoir polémiquer au sujet de tout ce qui se dit par les uns et les autres sur une affaire de famille.» La fille adoptive de Ahmed Ben Bella, «très occupée par des choses sérieuses», selon elle, a confié «ne pas vouloir parler, alors qu’une année ne s’est pas encore écoulée après le décès de mon papa». «C’est par respect à son âme, à sa mémoire que je préfère ne rien dire. Il reste encore un mois (avril) pour la commémoration de son décès, après cela, je pourrai répondre aux questions des journalistes.»
Chahredine Berriah- El Watan
c'est pas de notre faute, le terreau existait bel et bien c'est la semence qui s'est avérée avariée, non productive
c'est pas de notre faute, le terreau existait bel et bien c'est la semence qui s'est avérée avariée, non productive
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