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Rébellion à « Slate Afrique » : Des journalistes algériens démissionnent en bloc

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  • Rébellion à « Slate Afrique » : Des journalistes algériens démissionnent en bloc

    ien ne va plus à Slate Afrique ! Plusieurs journalistes maghrébins qui avaient été à l’origine de la fondation de ce site Web avec Pierre Cherruau, l’ancien directeur de la rédaction, et Ali Amar qui s’occupait de la rubrique Maroc, deux journalistes de renom qui viennent d’être brutalement virés, ont annoncé dans la presse algérienne ou sur leurs pages Facebook leur départ du journal élécronique fondé par l’ancien directeur du Monde et actuelpatronu de Slate.fr, Jean-Marie Colombani, et son fidèle secondu Eric Leser.
    Ce dernier avait annoncé il y a quelques jours que ses « avocats », sûrement féroces, étaient en train de préparer des actions judiciaires pour « diffamation » contre tous les sites qui ont écrit sur eux. C’est-à-dire Demain, et Mediapart. Après l’article d’Arrêt sur images, il y a de fortes chances qu’ils rajoutent ce dernier à leur tagine au poulet corse.
    Akram Belkaïd, Chawki Amari et Kamel Daoud viennent donc d’annoncer officiellement leur départ du panier à crabes. Pour quelle raison ? L’écrivain et journaliste algérien Akram Belkaïd l’explique ainsi dans un article paru dans Le Quotidien d’Oran.

    Je [viens] d’apprendre les conditions dans lesquelles le site Slate Afrique venait de congédier son rédacteur en chef Pierre Cherruau ainsi que son adjoint Philippe Randrianarimanana. Je n’emmétrai pas de jugement public sur ce renvoi. Mais, je sais au moins une chose. Pierre Cherruau a permis le décollage de ce site. Avec lui et son équipe, nous avons été quelques pigistes à avoir assis la crédibilité et la notoriété de Slate Afrique, notamment au Maghreb. Parmi ces contributeurs, où l’on comptait entre autre Chawki Amari et Kamel Daoud, il y avait aussi le journaliste marocain Ali Amar. Pour nous autres journalistes algériens, habitués à ne jamais ménager notre plume à l’égard du pouvoir d’Alger, la présence d’Ali Amar avait quelque chose de rassurant sur le plan de « l’équilibre des forces » car cela signifiait que le Makhzen marocain en serait lui aussi pour ses frais (pas de manière gratuite mais quand l’actualité l’exigerait). En effet, trop souvent, les publications (comme les colloques) concernant le Maghreb en France se résument à une mise en accusation systématique du pouvoir algérien tandis que les deux autres voisins, surtout le marocain, sont plutôt ménagés (Mamounia et « tagineage » obligent). Pour dire les choses simplement, dans la presse française, on peut cogner autant qu’on veut sur Abdelaziz Bouteflika, le DRS ou qui sais-je encore, mais, surtout, surtout, pas touche à Mohammed VI. Or, Ali Amar, comme ses anciens compères du Journal hebdo Aboubakr Jamaï et Ali Lmrabet, ne se sont jamais laissés allés à ce genre de journalisme makhzano-compatible. Le fait qu’Ali Amar ne soit plus calamum-gratta chez Slate Afrique pose donc nécessairement la question de l’indépendance de ce site vis-à-vis du Makhzen et des divers intérêts financiers interlopes qui activent en son nom. Il est possible que cette indépendance soit maintenue, mais, en tout état de cause, j’ai décidé, en ce qui me concerne, que la belle aventure avec Slate Afrique est désormais terminée.

    Un peu plus tard, son confrère Chawki Amari annoncait également son départ dans un post publié sur sa page Facebook. :

    Comme Akram Belkaïd et pour les mêmes motifs, je tiens à me démarquer de la nouvelle équipe de Slate Afrique (auquel j’ai collaboré depuis son lancement), qui a licencié le journaliste opposant marocain Ali Amar, pour cause de rapprochement financier avec le royaume. Je veux bien critiquer le système algérien mais seulement si les critiques contre le système marocain sont assumées.

    Et comme il n’y a jamais deux sans trois, on apprenait dans la journée qu’un troisième larron, Kamel Daoud, faisait aussi ses valises, laissant Colombani et Leser seuls.
    Pas pour longtemps, car il y a des dizaines de « journalistes » marocains qui ne demandent qu’à travailler pour Slate Afrique en accord avec les directives makhzeniennes des deux compères.
    Colombani n’a qu’à appeler le très officieux Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), qui serait heureux de lui fournir les noms des candidats.


    Demainonline.

  • #2
    Colambani pourra toujours faire appel au syndicat national de la presse marocaine pour recruter des journalistes soumis au makhzen ,mais malheuresement pour lui il ne pourra jamais remplacer ses lecteurs fidéles aux démissionnaires.
    Dernière modification par nedromi, 09 mars 2013, 13h24.

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    • #3
      On ne critiquerait notre régime (l'un des plus dictaturueux au monde) que si nos confreres marocains critiquent le leur.

      Il faut un psychologue pour nous expliquer ces graves pathologies

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      • #4
        On ne critiquerait notre régime (l'un des plus dictaturueux au monde) que si nos confreres marocains critiquent le leur.
        Tu peux inverser la phrase, il n'y a rien de mal à être marocain.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          On ne critiquerait notre régime (l'un des plus dictaturueux au monde) que si nos confreres marocains critiquent le leur.

          Il faut un psychologue pour nous expliquer ces graves pathologies
          Les algériens n'ont pas attendu tes compatriotes pour commencer a être critique sur notre pays et son régime.

          Le fait de dissimuler son identité pour en adopter une autre, c'est aussi une pathologie qui peut ce guérir.

          La dialectique fait défaut.

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          • #6
            Djebbour

            pourquoi tu essayes toujours de te mettre dans des habits qui te vont très grands. Il n'y a pas de mal à être marocain. Il faut l'assumer et être fière. Tu t'es souvent trahi, tantôt marocain, tantôt algérien.

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