Bonsoir, et pourquoi accepter un cesser le feu, maintenant que le Liban est complétement détruit, à moins de l'accepter si les agresseurs, les USA et leurs compéres payent la facture de la reconstruction.
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[quote]Les commentateurs israéliens imputent l’échec militaire à la précipitation d’Ehud Olmert.
L’offensive terrestre annoncée en grande pompe -au moment où se tiennent les négociations sur l’arrêt des hostilités à New York- a été un véritable fiasco. Les militaires l’imputent aux politiques alors que les officiers israéliens se découvrent déconcertés qu’ils sont, pour la première fois dans l’histoire d’Israël, confrontés à une résistance farouche. Après un mois de guerre contre le Hezbollah au Sud-Liban, Israël est entré en phase de «règlements de comptes politiques». Les critiques émanent de l’opposition qui était pourtant favorable à la guerre il y a peu de temps. Elle attaque ouvertement le Premier ministre Ehud Olert qu’elle considère comme seul responsable de la débâcle.
La presse a pris le relais. «Olmert doit démissionner», écrit un journaliste vedette du quotidien Haaretz dans un article réquisitoire publié en première page du journal, rapporte l’AFP. «Il n’y a pas une seule erreur qu’Ehud Olmert n’ait commise. Il est entré avec arrogance en guerre sans en peser les conséquences. Il a suivi aveuglément les militaires (..) et après s’être précipité dans le conflit il l’a géré avec hésitation», affirme le journaliste Ari Shavit.
Le quotidien à grand tirage Yediot Aharonot donne la parole à des soldats qui reviennent du sud Liban. «On ne nous a fixé aucun objectif clair. Les soldats n’ont pas la moindre idée de ce qu’on attend d’eux, alors les rumeurs vont bon train. Un jour, il s’agit d’attaquer Tyr, un autre de rentrer à la maison», a confié un capitaine de réserve au journal. «Le plus dur, c’est l’incertitude», a-t-il ajouté en faisant allusion à l’offensive terrestre qui a été un échec.
La prise d’otages d’un cantonnement de policiers et de civils sans armes, à Marjayoun, a dévoilé le degré d’hésitation de cette armée. Les soldats du Tsahal voulaient les utiliser en boucliers humains contre les attaques du Hezbollah. Largement commentée par les médias, cette opération a tourné au ridicule puisque la Finul (force intérimaire des Nations unies au Liban) est intervenue pour les libérer le lendemain.
Ainsi, l’invincible armée qu’est Tsahal reçoit un coup sévère. Hassan Nasrallah avait raison de dire que cette armée «n’avait fait aucun exploit sur le terrain». Elle sait, par contre, bombarder les villes, exterminer les populations civiles, détruire les ponts et les routes. Elle ne peut donc en tirer la moindre fierté. Olmert cherchait une carte pour exercer plus de pression et tirer avantage des négociations en cours à l’ONU mais n’a rien récolté. Son armée subit des pertes en hommes (plus d’une trentaine en deux jours) et n’avance pas d’un pouce sur le terrain.
La suite...
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[quote]Les commentateurs israéliens imputent l’échec militaire à la précipitation d’Ehud Olmert.
L’offensive terrestre annoncée en grande pompe -au moment où se tiennent les négociations sur l’arrêt des hostilités à New York- a été un véritable fiasco. Les militaires l’imputent aux politiques alors que les officiers israéliens se découvrent déconcertés qu’ils sont, pour la première fois dans l’histoire d’Israël, confrontés à une résistance farouche. Après un mois de guerre contre le Hezbollah au Sud-Liban, Israël est entré en phase de «règlements de comptes politiques». Les critiques émanent de l’opposition qui était pourtant favorable à la guerre il y a peu de temps. Elle attaque ouvertement le Premier ministre Ehud Olert qu’elle considère comme seul responsable de la débâcle.
La presse a pris le relais. «Olmert doit démissionner», écrit un journaliste vedette du quotidien Haaretz dans un article réquisitoire publié en première page du journal, rapporte l’AFP. «Il n’y a pas une seule erreur qu’Ehud Olmert n’ait commise. Il est entré avec arrogance en guerre sans en peser les conséquences. Il a suivi aveuglément les militaires (..) et après s’être précipité dans le conflit il l’a géré avec hésitation», affirme le journaliste Ari Shavit.
Le quotidien à grand tirage Yediot Aharonot donne la parole à des soldats qui reviennent du sud Liban. «On ne nous a fixé aucun objectif clair. Les soldats n’ont pas la moindre idée de ce qu’on attend d’eux, alors les rumeurs vont bon train. Un jour, il s’agit d’attaquer Tyr, un autre de rentrer à la maison», a confié un capitaine de réserve au journal. «Le plus dur, c’est l’incertitude», a-t-il ajouté en faisant allusion à l’offensive terrestre qui a été un échec.
La prise d’otages d’un cantonnement de policiers et de civils sans armes, à Marjayoun, a dévoilé le degré d’hésitation de cette armée. Les soldats du Tsahal voulaient les utiliser en boucliers humains contre les attaques du Hezbollah. Largement commentée par les médias, cette opération a tourné au ridicule puisque la Finul (force intérimaire des Nations unies au Liban) est intervenue pour les libérer le lendemain.
Ainsi, l’invincible armée qu’est Tsahal reçoit un coup sévère. Hassan Nasrallah avait raison de dire que cette armée «n’avait fait aucun exploit sur le terrain». Elle sait, par contre, bombarder les villes, exterminer les populations civiles, détruire les ponts et les routes. Elle ne peut donc en tirer la moindre fierté. Olmert cherchait une carte pour exercer plus de pression et tirer avantage des négociations en cours à l’ONU mais n’a rien récolté. Son armée subit des pertes en hommes (plus d’une trentaine en deux jours) et n’avance pas d’un pouce sur le terrain.
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