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Fin de calvaire pour les étudiants de l’ISMAS. Ils ont décidé de mettre fin à leur grève de la faim entamée depuis près de deux semaines après un accord conclu avec la tutelle. Jeudi, une commission de travail mixte (étudiants- ministère de la Culture) a été mise en place pour trouver des solutions aux revendications des étudiants. Les travaux de la commission devront être finalisés dans un délai ne dépassant pas un mois. L’ISMAS ouvrira de nouveau ses portes demain.
La mobilisation des étudiants de l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audiovisuel (ISMAS) a visiblement réussi à faire reculer Khalida Toumi qui a décidé de la levée de l’instruction du gel des activités pédagogiques à l’institut. La ministre de la Culture, n’approuvant pas la colère des étudiants ayant déclenché un mouvement de protestation le 24 février passé pour demander des conditions de travail convenables et une équivalence à leur diplôme, a tout de suite réagi en décidant de la fermeture de l’institut et ordonnant aux étudiants d’évacuer les lieux le 27 février dernier. Les grévistes font alors fi de cette décision et décident de squatter les lieux. L’affaire a été portée en justice qui, le 4 mars dernier, tout en déclarant la grève des étudiants légale, a ordonné aux étudiants, sur instruction du ministère de la Culture, de vider l’école.
Encore une fois, les grévistes tiennent tête et, sous prétexte que la décision ne leur a pas été notifiée, ils ont refusé de libérer les lieux. Une détermination qui a payé, puisque le ministère de la Culture cède et décide d’ouvrir les portes du dialogue, deux semaines après le déclenchement de ce mouvement de protestation. Jeudi dernier, une délégation ministérielle s’est déplacée à l’institut et «un accord a été trouvé entre les étudiants de l'ISMAS et le ministère de la Culture afin de suspendre la grève et de désigner un comité composé de représentants des étudiants de l'ISMAS et des représentants du ministère de la Culture dans le but d'œuvrer à l’application de la plate-forme de revendications soulevées par les grévistes». Ali Mizi, porte-parole des étudiants de l’ISMAS, a expliqué que «pour montrer notre volonté à dialoguer, nous avons décidé de mettre fin à notre grève de la faim.
Jeudi, nous avons reçu une délégation ministérielle avec laquelle il a été conclu la mise en place d’une commission mixte qui veillera à l’application de notre plate-forme de revendications ». L’étudiant a expliqué que la commission se penchera sur la principale revendication, à savoir la question du diplôme. «Une formule sera trouvée pour élever le niveau du diplôme actuel à un niveau équivalent à la licence et sera soumis au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ceci dans un délai ne dépassant pas un mois», at- il encore expliqué. En ce qui concerne les trois autres ateliers (formation et encadrement pédagogique, matériel et moyen pédagogique et la vie culturelle et sociale), poursuitil, la commission a décidé d'étudier leur mise en application la semaine prochaine, soit dès lundi. Les cours reprendront, demain dimanche, à l’ISMAS. Cependant, le retour à la protestation n’est pas exclu, avertissent les étudiants qui soulignent que «tout dépendra de la tournure que prendra le travail de cette commission ».
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -
La mobilisation des étudiants de l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audiovisuel (ISMAS) a visiblement réussi à faire reculer Khalida Toumi qui a décidé de la levée de l’instruction du gel des activités pédagogiques à l’institut. La ministre de la Culture, n’approuvant pas la colère des étudiants ayant déclenché un mouvement de protestation le 24 février passé pour demander des conditions de travail convenables et une équivalence à leur diplôme, a tout de suite réagi en décidant de la fermeture de l’institut et ordonnant aux étudiants d’évacuer les lieux le 27 février dernier. Les grévistes font alors fi de cette décision et décident de squatter les lieux. L’affaire a été portée en justice qui, le 4 mars dernier, tout en déclarant la grève des étudiants légale, a ordonné aux étudiants, sur instruction du ministère de la Culture, de vider l’école.
Encore une fois, les grévistes tiennent tête et, sous prétexte que la décision ne leur a pas été notifiée, ils ont refusé de libérer les lieux. Une détermination qui a payé, puisque le ministère de la Culture cède et décide d’ouvrir les portes du dialogue, deux semaines après le déclenchement de ce mouvement de protestation. Jeudi dernier, une délégation ministérielle s’est déplacée à l’institut et «un accord a été trouvé entre les étudiants de l'ISMAS et le ministère de la Culture afin de suspendre la grève et de désigner un comité composé de représentants des étudiants de l'ISMAS et des représentants du ministère de la Culture dans le but d'œuvrer à l’application de la plate-forme de revendications soulevées par les grévistes». Ali Mizi, porte-parole des étudiants de l’ISMAS, a expliqué que «pour montrer notre volonté à dialoguer, nous avons décidé de mettre fin à notre grève de la faim.
Jeudi, nous avons reçu une délégation ministérielle avec laquelle il a été conclu la mise en place d’une commission mixte qui veillera à l’application de notre plate-forme de revendications ». L’étudiant a expliqué que la commission se penchera sur la principale revendication, à savoir la question du diplôme. «Une formule sera trouvée pour élever le niveau du diplôme actuel à un niveau équivalent à la licence et sera soumis au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ceci dans un délai ne dépassant pas un mois», at- il encore expliqué. En ce qui concerne les trois autres ateliers (formation et encadrement pédagogique, matériel et moyen pédagogique et la vie culturelle et sociale), poursuitil, la commission a décidé d'étudier leur mise en application la semaine prochaine, soit dès lundi. Les cours reprendront, demain dimanche, à l’ISMAS. Cependant, le retour à la protestation n’est pas exclu, avertissent les étudiants qui soulignent que «tout dépendra de la tournure que prendra le travail de cette commission ».
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -
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