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Témoignage poignant d’une jeune mère divorcée en Algérie

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  • Témoignage poignant d’une jeune mère divorcée en Algérie

    En dépit de ses 35 ans, le lot de souffrances qu’a enduré Nadia est indescriptible. Mère de trois enfants, deux garçons et une fille, âgés entre 7 et 12 ans, sa vie conjugale a été un enfer.

    Pourtant, son mariage, alors qu’elle n’avait que 21 ans, a été le fruit d’une relation intense entre elle et son mari. Elle abandonne ses études universitaires pour fonder un foyer et avoir des enfants. Mais dès la naissance du premier garçon, le comportement de son époux commence à changer. Ses absences de la maison deviennent de plus en plus longues et les sorties en amoureux deviennent exceptionnelles. Trop éprise, Nadia préfère ne rien voir. Puis arrive le deuxième garçon.

    Les disputes et les crises de colère se multiplient. Une première gifle, puis une deuxième, suivie d’un coup de poing ou d’un coup de pied. Nadia ne se rend toujours pas compte que son mari a une relation extraconjugale. Ses proches et sa famille ne cessent d’attirer son attention, mais elle aimait trop son mari pour y croire. Avec ses deux enfants, et contre sa volonté, elle s’installe chez ses parents, histoire de donner le temps à son époux de se remettre en cause.

    La coupure dure plus de quatre mois. Nadia fait tout pour retourner à son domicile conjugal. Ses amis font pression sur son mari, qui décide de ramener sa petite famille. La vie n’est plus ce qu’elle était durant les premières années du mariage. Néanmoins, le mari fait le dos rond durant quelques semaines. Même s’ils n’étaient pas nombreux, les moments d’intimité reviennent et la confiance chez Nadia s’installe, mais ce n’était que de courte durée. A peine trois mois après, alors qu’elle était enceinte de sa fille, son mari revient à ses anciennes habitudes, à savoir les sorties nocturnes, les longues discussions au téléphone, l’abandon des enfants et surtout les sautes d’humeur. Les disputes reviennent et avec elles les excès de colère, puis la violence.

    A sept mois de la grossesse, Nadia reçoit des coups de poing et de pied. Elle n’en peut plus. La vie familiale pour elle et pour ses deux enfants est devenue un enfer. Chaque jour, elle appelle ses parents à la rescousse. Malgré l’état dans lequel son époux la laisse, elle refuse de quitter le domicile conjugal ou de déposer une plainte. Mais un jour, alors qu’elle allaitait sa petite fille, qu’elle avait mise au monde deux mois auparavant, elle entend son mari discuter d’une manière assez suspecte au téléphone. Elle le menace de quitter le foyer, et en guise de réponse, son mari se met à hurler et à tout casser.

    Elle tente de le calmer, il lui donne un coup de poing. L’un des enfants présents à la maison intercède en essayant de protéger sa mère. Lui aussi reçoit une gifle. En voyant son fils pleurer. Nadia prend la décision de ne plus continuer à subir. Elle emballe toutes ses affaires et revient vivre chez ses parents avec ses trois enfants. Après une procédure de plus de deux années, elle obtient le divorce et la garde des enfants. Elle décroche un poste de travail avec une bonne rémunération qui lui permet de louer un appartement. Elle redécouvre le goût de vivre.

    Son mari retrouve la liberté de se remarier avec une autre femme, mais tout en ayant l’œil sur son ex-épouse qu’il surveille de jour comme de nuit.
    Les années passent. Nadia rencontre un autre homme. Normal, elle est jeune, belle et de surcroît mère de trois enfants, auxquels elle a donné une excellente éducation. L’homme s’est vite attaché à ces derniers et décide d’officialiser leur relation. Ayant eu écho du projet de Nadia, l’ex-mari s’invite brutalement au bureau de celle-ci. Devant ses collègues, il l’insulte, la traite de tous les noms, et menace de lui retirer ce qu’elle a de plus cher au monde : ses trois enfants. Nadia ne comprend rien. Elle s’adresse à son avocat qui lui explique que dans le cas où elle se remarie, la garde des enfants revient au père. Une disposition qui ne s’applique pas à ce dernier, si lui se remarie. Choquée, Nadia n’arrive plus à se relever.

    Durant des heures, elle pleure son sort, ou plutôt l’injuste sort imposé par le code de la famille aux nombreuses jeunes mères divorcées qui veulent refaire leur vie. Nadia s’insurge mais finit par se résigner à accepter le diktat de la loi, parce qu’elle sait que son mari serait là pour lui enlever ses enfants, qu’il n’a jamais pris dans ses bras, au cas où elle se remariait. Elle décide de sacrifier sa jeunesse pour ses deux garçons et sa fille. Nadia est parmi ces milliers de victimes des dispositions inégalitaires et violence du code de la famille. Son cas méritait d’être raconté pour, sait-on jamais, éveiller les consciences…

    Salima Tlemçani- El Watan

  • #2
    voila un bled qui soutient la hogra commise envers les femmes en general et les divorcées plus particulièrement, elle n'a pratiquement pas le droit de se remarier si elle veut garder ses enfants face a un minable et égoïste.

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    • #3
      Ce genre de loi me font

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      • #4
        Témoignage poignant d’une jeune mère divorcée en Algérie

        Mais dès la naissance du premier garçon, le comportement de son époux commence à changer. Ses absences de la maison deviennent de plus en plus longues et les sorties en amoureux deviennent exceptionnelles.
        Comme la plus part des Algeriens ...

        Les disputes et les crises de colère se multiplient. Une première gifle, puis une deuxième, suivie d’un coup de poing ou d’un coup de pied.
        idem mais pas tous ..

        Avec ses deux enfants, et contre sa volonté, elle s’installe chez ses parents, histoire de donner le temps à son époux de se remettre en cause.
        La coupure dure plus de quatre mois. Nadia fait tout pour retourner à son domicile conjugal.
        Comme cela arrive souvent ...

        son mari revient à ses anciennes habitudes, à savoir les sorties nocturnes, les longues discussions au téléphone, l’abandon des enfants et surtout les sautes d’humeur. Les disputes reviennent et avec elles les excès de colère, puis la violence.

        A sept mois de la grossesse, Nadia reçoit des coups de poing et de pied. Elle n’en peut plus.

        Et rebelote on prend les memes et on recommence ..

        En voyant son fils pleurer. Nadia prend la décision de ne plus continuer à subir. Elle emballe toutes ses affaires et revient vivre chez ses parents avec ses trois enfants. Après une procédure de plus de deux années, elle obtient le divorce et la garde des enfants. Elle décroche un poste de travail avec une bonne rémunération qui lui permet de louer un appartement. Elle redécouvre le goût de vivre.
        Dommage qu'il a fallut attendre les coups

        la sale manie de la famille
        "essobri ,maahlih ,c'est ton mari ,tes enfants "

        Elle décide de sacrifier sa jeunesse pour ses deux garçons et sa fille. Nadia est parmi ces milliers de victimes des dispositions inégalitaires et violence du code de la famille. Son cas méritait d’être raconté pour, sait-on jamais, éveiller les consciences
        Eh oui sacré code de la famille etabli par des hommes en faveur des hommes

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        • #5
          Moi c'est l'égocentrisme du père et de la mère qui me rend dingue: et l’intérêt de l'enfant ? pas un mot.

          Pour le reste, tout est relatif, voir subjectif.

          Eh oui sacré code de la famille etabli par des hommes en faveur des hommes
          c'est un cliché Matrix. Dans ce cas, ils auraient pu zapper la nafaka, se donner le droit de garde de l'enfant de facto quand il y a divorce....ect. petites contradictions avec ton propos.
          Dernière modification par GLP, 09 mars 2013, 19h14.
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