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Des incidents sécuritaires secouent la Libye

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  • Des incidents sécuritaires secouent la Libye

    Le ministère libyen de l'Intérieur a déclaré, le dimanche 10 mars, qu'il prendrait en charge la pleine sécurité du Congrès Général National (CGN), rapporte le Libya Herald .
    Le ministre de l'Intérieur Ashour Shuwail avait précédemment déclaré que la sécurité du Congrès relevait de la responsabilité de ses propres gardiens. Ce changement de procédure intervient dans le sillage d'un certain nombre d'agressions qui ont visé des dirigeants politiques dans la capitale et ailleurs.
    Lors de l'un des incidents les plus récents, ce sont des centaines de personnes qui se sont attaquées aux députés, la semaine dernière, tentant de faire passer de force la loi portant sur le "Bannissement Politique" des anciens collaborateurs du régime de Kadhafi. Le président du CGN, Mohamed Magarief, a essuyé des tirs alors qu'il fuyait les lieux de la manifestation.
    Des balles ont touché la fenêtre latérale du véhicule transportant le président, sans parvenir toutefois à briser une seconde vitre intérieure blindée. La voiture était également équipée de pneus de type "run-flat".
    Magarief a déclaré samedi lors d'une conférence de presse, aux côtés d'un certain nombre de députés, que le Parlement refusera les points de vue assénés en faisant usage de la force, et qu'il refusera également que ses sessions puissent se tenir sous la pression des armes et du terrorisme.
    "Un groupe de Libyens seul n'a pas le droit de prendre la parole au nom de tous les citoyens, ni de recourir à des stratégies qui ne sont pas pacifiques et menacent de mener le pays dans le tunnel, dans le gouffre et la sédition. Les Libyens n'ont le droit de s'exprimer qu'en utilisant des moyens pacifiques et civilisés", a expliqué le président.
    La situation en Libye est encore instable, même si la priorité avouée du gouvernement par intérim dirigé par Ali Zidan est la construction des forces de police et de l'armée.
    L'insécurité a eu des conséquences sur l'économie du pays. Les exportations de gaz à destination de l'Italie ont été suspendues pendant une semaine après des affrontements tribaux survenus sur un site appartenant à la compagnie Mellitah Oil and Gas, à l'ouest de Tripoli. Des membres de la milice Zintan ont échangé des coups de feu avec des groupes armés de Zuwara, avant que l'armée libyenne n'intervienne pour mettre un terme aux violences.
    L'approvisionnement en gaz a repris vendredi via le gazoduc Greenstream, selon un responsable de la compagnie italienne ENI, copropriétaire du site avec la National Oil Corporation libyenne.
    Des fusillades sporadiques éclatent également dans le sud de la Libye. Saad el-Orfi, porte-parole du commandement militaire des régions du sud, a indiqué dimanche que des affrontements avaient eu lieu à Al-Minshia, à Sabha, entre les tribus Warfalla et Qadhadhfa, faisant trois morts et douze blessés.
    Il a ajouté que les troupes appartenant au commandement militaire, en coopération avec les services de sécurité, avaient pris le contrôle de la situation avec l'aide des anciens, des notables et des personnalités de la région.
    Dans les montagnes de Nafusa, les tribus Mashashiya et Guntrar se sont affrontées pour prendre le contrôle de Mizdah, ville située à environ 170 kilomètres au sud-ouest de Tripoli. Selon le Croissant Rouge, des milliers de personnes ont été déplacées par ces violences.
    Au moins cinq personnes ont été tuées et quinze blessées lors des dernières échauffourées survenues à Mizdah, selon Ibrahim Abu Shaala, le membre du Congrès représentant la ville. Il a indiqué que les tirs lancés par la tribu Guntrar ont duré toute la matinée de dimanche, renforcés par des fusées Grad et des tirs d'obus.
    Le chef du conseil local de Mizdah, Abdul Hakim Badra, a également fait part d'un échange d'armes lourdes dans la ville. Selon l'Etat-Major de l'Armée Nationale, des troupes se rendent actuellement vers la région pour séparer les deux parties du conflit.
    De plus, la semaines passée a été marquée par une attaque menée contre la chaîne de télévision d'Alassema, qui diffuse ses programmes depuisTripoli, et par la brève détention d'un groupe d'employés de la chaîne. Alassema a repris ses programmes quelques heures après l'attaque, malgré la destruction d'une partie de ses équipements.
    Benghazi a été, elle aussi, le théâtre d'agressions menées par des hommes armés agissant en solitaire. Il y a deux semaines, un groupe d'inconnus a pris d'assaut une église de Benghazi, une attaque qui a été largement condamnée par les habitants.
    Fatima Mansour, 43 ans, enseignante en école primaire, affirme que les responsables de l'attaque menée contre l'église égyptienne sont "un groupe irresponsable qui ne représente que peu d'individus".
    "Ils n'ont pas montré quels étaient les objectifs qui ont motivé cet acte individuel. Nous, la population, respectons toutes les religions, et nous sommes indignés par l'agression subie par le prêtre de cette église, le révérend Paula, et par son assistant", explique-t-elle.
    Moussa Ali indique : "Cette attaque a été menée par des extrémistes qui s'autorisent à piétiner le sang de leurs camarades musulmans, sans parler du sang des chrétiens. Et ces comportements vont à l'encontre des enseignements de l'Islam, des normes, des droits de l'Homme et des religions divines".


    "C'est un comportement inaceptable, et je le condamne avec force", dit pour sa part Nozha Saeed al-Mansouri, rédactrice en chef du journal al-Watan Libya, du magazine "Rest", par ailleurs animatrice d'une émission sur la station de radio libyenne d'al-Watan.
    Elle blâme "les parties désireuses de saper la sécurité et de perturber les relations que nous entretenons avec l'Egypte".
    Leila Sheikh, ingénieure d'état à Tripoli, souligne que la semaine dernière a été difficile et pénible à vivre.
    "J'espère que M. Zidan saura réaliser les priorités de son gouvernement, ou qu'il démissionnera. Nous sommes fatigués des promesses et des discours, du manque de respect montré envers les droits de l'Homme, des kidnappings et des meurtres", dit-elle.



    Par Essam Mohamed à Tripoli et Asmaa Elourfi à Benghazi pour Magharebia – 11/03/13

  • #2
    La pagaille en Libye
    Déja , y a quatre jour :
    Tentative d'assassinat contre Mohamed Al-Megaryef ( chef du Congrès général ) ..
    A échappé de justesse à un attentat-suicide
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      pauvres peuple LYBIEN la mort de KADHAFI ne leurs apportera rien de bon bien au contraire!

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      • #4
        Une vague d'intoxications dues à la consommation d'alcool frelaté de fabrication artisanale a fait 51 morts et 578 cas d'empoisonnement hier, Cela va mal surtout après ce soit-disant printemps arabe qui n'a apporté jusqu'à maintenant que morts, désolations, guerres civiles, misères, décadence économique. Ce printemps est un hiver noir arabe
        Dernière modification par magh91, 12 mars 2013, 09h23.

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