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48 heures après l’enlèvement de Brahim et Haroun Constantine se mobilise

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  • 48 heures après l’enlèvement de Brahim et Haroun Constantine se mobilise

    Cet enlèvement n'est pas le seul à Constantine. Rappelons la terrible histoire du petit Yasser Djanhi à la Nouvelle-Ville Massinissa enlevé puis atrocement tué.
    Les habitants de la Nouvelle-Ville, Ali Mendjeli, à Constantine, sont toujours sous le choc après la disparition de deux enfants âgées de 9 et 10 ans, Boudaïra Haroun Zaki et Hachiche Ibrahim.

    Tout indique qu'il s'agit bel et bien d'un kidnapping! Des sources crédibles n'écartent pas, qu'à l'origine de cet enlèvement, un important réseau de trafic d'organes, au moins pire, une affaire de pédophilie.


    Mais rien n'est sûr, cependant, en l'absence d'indices pouvant déterminer les raisons de cette disparition.

    Selon les témoignages recueillis, les deux victimes étaient avant leur disparition, en cette journée du samedi, près de leur lieu de résidence à la Nouvelle-Ville Ali-Mendjeli, à jouer au ballon, quand un individu les abordent. Quelques instants plus tard, les deux enfants qui semblaient indiquer un chemin à ces inconnus disparaissent pour ne plus donner signe de vie.


    Une autre version fait état que les deux enfants ont été approchés par deux individus à bord d'un véhicule, alors que d'autres témoins attestent qu'il s'agit de deux hommes à bord de deux véhicules différents, une Sorento de couleur noire et probablement une Renault Express. C'est dire qu'il y a plusieurs versions et personne n'était en mesure de donner une version exacte des faits. Dans cette confusion, les services de sécurité sont contraints de suivre toutes les pistes.

    Ce sont des voisins les ayant vus pour la dernière fois en compagnie de ce ou ces mystérieux inconnus qui donneront l'alerte. La Gendarmerie nationale est vite mobilisée pour porter assistance, même si ce travail de recherche devait être effectué par les services de la police. Des moyens humains et matériels ont été mis à la disposition des gendarmes pour retrouver la trace des deux enfants. Les recherches intensives lancées depuis, n'ont, jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse rien donné.

    Au troisième jour de la disparition des deux enfants, les habitants de la Nouvelle-Ville Ali Mendjeli, notamment ceux de l'unité de voisinage 8 étaient toujours actifs aux côtés des gendarmes à la recherche des deux écoliers dont les parents sont ébranlés, imaginant le pire. Les deux véhicules suspects qui ont servi à l'enlèvement des deux enfants sont activement recherchés.

    Leur signalement a été communiqué à tous les services de sécurité par la Gendarmerie nationale même en l'absence du numéro d'immatriculation. Les recherches des brigades canines mobilisées en la circonstance n'ont malheureusement pas abouti. Ali Mendjeli, cette Nouvelle-Ville où la sécurité à la charge des services de la police fait défaut à cause du manque d'effectif, n'est pas la seule à avoir vécu un tel drame.

    Rappelons la terrible histoire du petit Yasser Djanhi à la Nouvelle-Ville Massinissa. Il était âgé à peine de cinq ans, quand un monstre réveillé par ses instincts bestiaux, le kidnappa et lui fera vivre des moments atroces en abusant de son innocence. Cet enfant aura subi de cruels sévices sexuels. Le petit ange, dont l'image est toujours présente dans la mémoire des Constantinois sera ensuite sauvagement assassiné.
    Plus récemment encore, la petite Yousfi Chaïma, âgé de 8 ans, qui avait été enlevée de son domicile sis à Mahelma, dans la daïra de Zéralda à l'ouest d'Alger et dont le corps avait été retrouvé sans vie dans un cimetière. Le crime a été commis par l'épouse de son oncle.

    42 cas d'enlèvements ont été recensés par les services de sécurité en 2012. Le nombre d'enfants enlevés en Algérie durant les huit dernières années, s'élève à 1 000 et dont l'âge varie de 4 à15 ans, nous renseigne sur la mauvaise santé de la société algérienne d'aujourd'hui.

    C'est en 2000 que le phénomène commença à s'installer progressivement où l'on a enregistré jusqu'à 30 cas d'enlèvement par mois. Le chiffre semble exagéré, pourtant les statistiques sont là, souvent effectuées par des associations qui s'intéressent au sujet. Toute sorte de bilan fait état que ce phénomène émerge au niveau des grandes agglomérations du pays, Alger, Constantine, Annaba et Oran. Deux hypothèses reviennent à chaque disparition, soit il s'agit de réseaux criminels spécialisés dans le trafic d'organes, soit c'est pour une motivation d'ordre sexuel.


    Les deux hypothèses sont les plus probables pour des spécialistes qui ont rappelé le démantèlement d'un réseau de trafic d'organes dans la région de Maghnia, à l'ouest du pays. Le cas de la pédophilie est aussi à l'origine de plusieurs kidnappings ont-ils jugé, dont les victimes sont tuées sous la pression des médias. Les ravisseurs cherchent à échapper au châtiment de la justice et de la société. La solution pour eux est donc de mettre fin à la vie des victimes. Mais là encore, soulignons la récente affaire d'enlèvement d'enfants pour les transférer illégalement en France. 13 accusés, autour d'un médecin généraliste exerçant à Aïn Taya, devraient comparaître devant le tribunal.

    Le réseau démantelé en 2009 prenait en charge les enfants que le principal accusé leur confiait une fois retirés à leurs mères. C'est dire que tout est devenu possible dans une société qui vient de sortir d'une crise sécuritaire ayant duré plus de 15 années.

    Par Ikram GHIOUA- l'Expression

  • #2
    Les tenants et aboutissements de ces affaires sont louches, presque comme le "terrorisme résiduel"... Et ce n'est pas la première du genre... Bizarre...

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