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Les scénarios du FMI pour réduire le chômage en Algérie

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  • Les scénarios du FMI pour réduire le chômage en Algérie

    Le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale indique qu’il est essentiel de maintenir la stabilité économique et de maîtriser l’inflation. Il propose de bloquer la spirale prix-salaire, de resserrer la politique monétaire et de renforcer la concurrence.

    La croissance n'est pas suffisamment rapide pour réduire le chômage. Elle est fortement tributaire du secteur public, financée par les recettes exceptionnelles tirées des hydrocarbures et insuffisamment diversifiée. La croissance négative du secteur des hydrocarbures observée au cours des dernières années a freiné la croissance globale. L'investissement public progresse moins rapidement depuis 2009 ; ce qui contribue au ralentissement de l'expansion du secteur hors hydrocarbures.

    Ce sont les constats relevés par des responsables du Fonds monétaire international (FMI), lors d’une rencontre sur “la croissance et la création d’emploi en Algérie” organisée, hier la résidence El-Mithaq à Alger. Le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI, Massoud Ahmed, estime que “le niveau de croissance en Algérie reste en-deçà du potentiel considérable de l’économie algérienne et surtout insuffisant pour réduire le chômage, élevé, notamment chez les jeunes et les femmes, dans un contexte démographique marqué par la forte progression attendue de la participation au marché du travail”. Les responsables du FMI ont relevé les progrès réalisés par notre pays en matière de stabilité macroéconomique.

    Ils ont également pointé les vulnérabilités de notre économie. Ils ont suggéré des actions “pour une croissance forte et inclusive”. Le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale indique qu’il est essentiel de maintenir la stabilité économique et de maîtriser l’inflation. Il propose de bloquer la spirale prix-salaire, de resserrer la politique monétaire et de renforcer la concurrence. Sur le plan structurel, “l’accès au financement reste une contrainte à l’investissement”, juge M. Massoud Ahmed. “Les progrès réalisés dans le domaine de la solidité du secteur bancaire, qui sont très importants, devraient être accompagnés par des mesures afin de réduire les contraintes à l’offre de crédit”, a-t-il estimé, suggérant, entre autres, la levée de l’interdiction du crédit à la consommation. L’ouverture à l’international de l’économie algérienne est aussi une nécessité. Pour M. Massoud, il est important de lever les contraintes aux investissements directs étrangers, tout en développant une politique d’encouragement de la sous-traitance et de transfert de technologie. Il estime également, de son point de vue, nécessaire de maintenir le coût du travail compétitif et accroître la productivité.

    Le FMI propose l’élimination de la règle 51-49 et la levée de l’interdiction du crédit à la consommation

    Zeine Ould Zeidane, conseiller au département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI indique que “l’Algérie a un énorme potentiel de croissance”. Le potentiel de croissance de l’Algérie est plutôt de 6% contre 2,4% en 2012. C’est un pays qui dispose d’importantes marges de manœuvres budgétaires, très peu vulnérable. Le niveau des réserves internationales est jugé “très adéquat pour la couverture des importations et en cas de fuite de capitaux”. Mais en dépit de ces performances macroéconomiques, notre pays affiche des résultats médiocres en termes de croissance et d’emploi. Zeine Ould Zeidane relève que la croissance “se tasse ces dernières années”. La contribution de la compétitivité globale des facteurs à la croissance est quasiment nulle. Le taux de chômage a été ramené d’un niveau record de près de 30% en 2000 à 10% en 2011, mais il reste élevé pour les jeunes (21,5%) et chez les diplômés de l'enseignement supérieur (15,2%). Le taux d’emploi, malgré son évolution substantielle, reste en-deçà de celui de la région. Le taux d’activité est également faible. S’il est important d’avoir une politique macroéconomique saine, il faut, en même temps, faire les réformes structurelles pour améliorer les marchés des biens et services et du marché du travail. “Maîtriser les dépenses salariales dans le secteur public et les subventions, cibler les transferts sociaux vers les populations vulnérables et réformer l’environnement des affaires, la gouvernance et le marché du travail et en même temps améliorer l’accès au financement”, ce sont quelques mesures de stabilité budgétaire proposées par le conseiller du FMI. Il a également recommandé de plafonner le recours annuel du Fonds de régulation des recettes et utiliser les émissions des obligations d’État pour couvrir les besoins de trésorerie des entreprises publiques.

    Zeine Ould Zeidane fait remarquer que des subventions implicites “ne sont pas marquées dans le budget”. Il a jugé le niveau de dépenses fiscales, pour encourager l’investissement, “relativement important”. Selon cet expert, l’ensemble des transferts sociaux sont estimés entre 25% et 30% du produit intérieur brut (PIB) mais ils ne sont pas visibles dans le budget.

    Zeine Ould Zeidane propose de l’élimination la règle 51-49 régissant l’investissement étranger ou sa limitation à des secteurs. Le FMI a enquêté sur 88 pays et a constaté qu'aucun d'entre eux n'appliquait cette règle de façon systématique à tous les secteurs. “Beaucoup de pays ont ce type de restrictions, mais sur des secteurs stratégiques, comme les ressources naturelles, les médias”, a indiqué Zeine Ould Zeidane. L’expert du FMI estime, par contre, que “la nouvelle loi sur les hydrocarbures évolue dans une très bonne direction”. Zeine Ould Zeidane suggère également la levée du crédit à la consommation. Sur le crédit à la consommation, l’expert du FMI a estimé que “d'autres mesures macro-prudentielles, qui ne sont pas simplement la suppression pure et simple, pouvaient être envisagées”. Évoquant les scénarios possibles pour le taux de chômage, Zeine Ould Zeidane prévoit plus de chômage dans le statu quo actuel. Avec le même taux de croissance et l’amélioration des marchés des biens services, notre pays pourrait stabiliser le taux de chômage. Pour réduire le taux de chômage, il faut à la fois accélérer le rythme de croissance hors hydrocarbures et réduire les rigidités dans le marché du travail et celui des biens et services. L’Algérie pourrait passer, à moyen terme, à taux de 5 à 6%.

    L’allocation touristique sera revue à la hausse

    “Nous travaillons à la Banque d’Algérie sur la révision des plafonds de l'allocation de change et cela vise à approfondir la convertibilité courante du dinar au profit des ménages pour restreindre leur recours au marché parallèle des devises”, a indiqué le gouverneur de la Banque d’Algérie, sans pour autant se prononcer sur un éventuel taux de relèvement ni sur l'échéance de la mise en application de cette mesure. L'allocation touristique est actuellement plafonnée à 15 000 DA par an, un montant jugé dérisoire aujourd'hui. Concernant la levée de l’interdiction du crédit à la consommation, le ministre des Finances a laissé entendre qu’elle n’est pas à l’ordre du jour, évoquant comme argument le risque d’endettement des ménages, en l’absence d’une centrale de risque des ménages. Et puis, a-t-il relevé, le crédit à la consommation avant son interdiction est orienté vers l’achat des véhicules.

    Meziane Rabhi - Liberté

  • #2
    Le FMI venant foutre le nez en Algérie pour trouver des solutions est un signe qu'on est du à un changement de gouvernement et même de république.
    Des milliers d'algériens de la diaspora ne rêvent que de revenir investir en algérie, mais voilà ... des doberman sont attachés au portail et personne ne peut s'y risquer.

    Privatiser, mettre à la disposition des ''investisseurs'' une main-d’œuvre quasi gratuite, et puis consommer pour mettre l'argent dans les poches de qui on sait... Ça c'est du FMI tout craché.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      Sauter le 51-49 pour que les multinationnales contrôlent le pays et rouvrir les credits à la consommation pour que les banquiers tiennent le peuple et le pays par les testicules. Super programme... les solutions qui ont mené le monde à sa perte...
      Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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      • #4
        @mkh

        il faut faire comprendre ca au peuples arabes!

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        • #5
          Sur le 49 - 51 Monsieur J n'a pas d'avis. Cependant il trouve que c'est une bonne idée les crédits à la consommation ... il y a énormément d'argent qui dort en Algérie alors ça serait un moyen de relancer la consommation et la faire réellement participer à la croissance

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          • #6
            Heureusement qu'on a pas suivi leur conseil au moment ou on était a leur merci sinon il y a longtemps quand aura perdu notre souveraineté.Si on supprime le51/49 beaucoups d'investisseurs se bousculeront pour s'installer chez nous;mais une fois qu'ils auront bien profité des avantages accordés par l'etat ils plieront bagages et iront s'installer ailleurs.Prenons l'exemple de metalstil l'indien il a repris elhadjar pour le dinard symbolique ,a profité des aides de l'état et maintenant il nous refourgue son acier fabriqué dans les 4coins du monde .Il maintient l'usine de annaba sous perfusion pour ne pas perdre l'énorme marché algerien et a l'epuisement de ce dernier il disparaitra et laissera des milliers d'ouvriers sans emploi.

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            • #7
              Au FMI, tu dépose 25 pour 100 de ton or pour y adhérer, quand tu réclames ils te disent pas possible de le récuperer, l'Allemagne a réclamé son or, on lui a dit non, l'allemagne a juste voulu voir son or il est ou? non, mais si tu veux le FMI te dit on te fait des crédits à interets que tu ne pourra jamais rendre

              Je trouve que la loi des 51/49 est judicieuse, chaque pays doit suivre l'exemple de l'Algerie, ça prouve la souverainté nationale et le peuple sera gagnant, il sera pas lésé avec les multinationale qui prendront tout

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              • #8
                Christine Lagarde se goure complétement, elle a perdu la notion du temps et des événements.
                Le 51-49 est une décision algérienne et restera algérienne.
                Pourquoi vouloir nous donner des leçons ? pourtant on n'a plus les caisses vides des années 90, qu'est ce qui a fait que le FMI, pourtant à qui on a payé nos dettes, continue à nous regarder de haut telle une quantité négligeable ?

                Il est où le problème en nous ?
                Avons nous les hommes de la situation ?
                Cette mégère a choisi son timing ... avec la crise malienne, le soulèvement des chômeurs du sud, les enquêtes au sujet des corruptions et des détournements de nos richesses vers l’extérieur.
                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                • #9
                  Le FMI est juste le porte parole des grandes multinationales .... merci d'ouvrir votre marché svp pour elle .....! il faut que votre pays tienne bon et c'est tt.

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                  • #10

                    Le FMI est juste le porte parole des grandes multinationales
                    Non, c'est le porte parole des cinq grandes familles banquières qui tiennent ces multinationales par les testicules!
                    Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                    • #11
                      FMI: machine de mise en oeuvre du nouvel ordre mondial ultra liberal et de pillage des richesses par les puissances d'argent.
                      Le FMI ne peut pas supporter des Etats souverains non controlés, non endettées par l'usure.
                      Qu'est ce qui se prepare ?
                      Dernière modification par snake78, 14 mars 2013, 12h07.
                      "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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                      • #12
                        deja sans credit a la consommation plus de 500000 vehicules ont ete importes en 2012 avec credit au moins 2 millions de voiture seront vendues.. les gens preferant montrer les signes exterieurs de richesse et s'endetterons a mort pour le m'as-tu-vue, on le vois a certains mariages ou autre...cela permettra aux roi de l'import de se foutre plein les fouilles encore plus..et comme se sont les relais du systeme anciens galones etc etc..c'est le juste retour des choses

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                        • #13
                          le probleme de l'algerie est un probléme du foncier, il ya des speculateurs qui se sont installé dans la bule foncière et qui font pression politique..
                          les credits n'etaient pas en fait interdit mais orienter vers l'achats des terres et du coup du foncier..en somme le pays est devenue comme un Moulin..il ceux qui verse le grand d'en haut, le moulin tourne dans son ventre le grain est broyé..le produit semble different solide farine..mais en fait il s'agit que de l'amidon...

                          une preuve que le pouvoir est incoherant et obeit a des regles de speculation en dehors de tout systéme productif rationel c'est d'une part il dit vendre l'essence pour payer les fonctionnaires et soutenir la construction de l'ahabita et d'autre part il interit le credit vehicule..en principe le vehicule l'arange car le l'etat voit le vehicule comme un RESERVOIR et le propriatire le voix sous differentes forme de regards..

                          l'avneir de l'algerie c'est la gestion des ressources humaine c'est tout...tu as des 70 millions de bras et 350 millions de doigts que tu n'as rien invesitie pour leur fabrication ni leurs conceptions, yakhi c'est la nature qui les conçue dans les ventres et c'est la nuture qui les a fabriqué a partir du sucres et acdes aminés.je me trompes???l'etre humain n'a rien fait..il ne fait que gerer cette richesse de matière premières et des bras manipulateurs..ou tu sais gerer ou tu ne le sais pas et si tu ne le sais pas va faire une formation avant d'entre dans le gouvernement ou investire une assemblé dans une mairie...

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                          • #14
                            le probleme de l'algerie est un probléme du foncier, il ya des speculateurs qui se sont installé dans la bule foncière et qui font pression politique..
                            les credits n'etaient pas en fait interdit mais orienter vers l'achats des terres et du coup du foncier..en somme le pays est devenue comme un Moulin..il ceux qui verse le grand d'en haut, le moulin tourne dans son ventre le grain est broyé..le produit semble different solide farine..mais en fait il s'agit que de l'amidon...
                            La bulle immobilère qui s'installe en Algérie est du au manque de débouchés des capitaux algériens, qui a défaut de placements sécurisés, à défaut d'une orientation vers l'investissment par des professionnels de l'allocation des capitaux, préfèrent se placer dans le foncier, le placement traditionnel de bon père de famille.
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #15
                              La bulle immobilère qui s'installe en Algérie est du au manque de débouchés des capitaux algériens
                              ott

                              d'accors ici tu parle d'une petite frange d'investisseurs algeriens de pere en fils..mais la majorité qui ont de l'argent n'ont aucun savoir ..lui meme va dire
                              ''mais que dois je faire avec cet argent''
                              tout ce qu'il a apprie de pere en fils ou a l'intreur d'un groupe de specualteurs generalement issus des anciénne grandes villes...la science speculatoire doit etre ancinné plus de 1000 ans et elle se transmet dans une chaine pas de pere en fils mais elle circule et s'entrtient dans un groupe generalemnt commerçant..les gens courent pour les locaux pour d'une part placer tel ou tel produits ou au contraire faire embargo contre un producteur et lui fermer les locaux afin que son produit ne soit pas commercialisé..l'algerie comme les autres pays sont piégés par cette façon de faire les choses...il faut savoir comment faire face et limité leur action...et je pense que l'agrandissemnt des ville est entrain de boulverser meme les anciens schema millinaires..les affaires ne sont plus comme avant...maintenant tu peux creer un commerce de gros sous sa forme mobile ou non stationnaire, et non stationnaire, la technologie le permet maintenant..les choses changent tres vite..le robot a tout boulversé..

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