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Alors qu'un nouveau mouvement de protestation a été programmé par les jeunes au chômage, le gouvernement algérien a dévoilé de nouvelles mesures visant à accroître le nombre d'emplois dans les régions du sud.
Si les jeunes chômeurs du sud de l'Algérie ont d'ores et déjà prévu de manifester le jeudi 14 mars, le gouvernement a commencé à prendre des mesures pour régler la situation.
Lors d’une réunion interministérielle qui s'est tenue dimanche, le gouvernement a annoncé une série de mesures destinées à répondre aux attentes des habitants des wilayas du sud.
En matière d’emploi, il est obligatoire, désormais, pour les entreprises opérant dans les wilayas du sud du pays d'accorder la priorité dans leur recrutement à la main-d’œuvre locale.
"Le recours au recrutement d’une main-d’œuvre hors wilayas n’est autorisé que dans la proportion des postes à pourvoir n’ayant pas de profil correspondant localement ," a notamment expliqué, à ce sujet, l’instruction du Premier ministre.
Dans le souci d’améliorer les compétences professionnelles de la main-d’œuvre originaire des régions du sud, le Premier ministre a demandé aux entreprises, qui recrutent des agents insuffisamment qualifiés, d'assurer la formation directement ou par l’intermédiaire des centres de formation professionnelle par une formation à la carte.
Le gouvernement a demandé, d’autre part, aux services chargés de la formation professionnelle dans les régions du sud de répertorier "systématiquement" les métiers déficitaires au niveau local et d'engager des mesures palliatives.
Un centre professionnel relevant du secteur de l’énergie ouvrira ses portes avant la fin avril, a annoncé Sellal Said.
De plus, les jeunes promoteurs et les chômeurs, établis dans les wilayas du sud, bénéficieront de crédits bancaires sans intérêts pour créer leurs micro-entreprises.
De grandes entreprises publiques ont été sommées de créer des filiales dédiées exclusivement au sud du pays, a indiqué le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia.
L’emploi est le "problème majeur" qui se pose dans ces régions, a-t-il souligné samedi à Alger.
Lors d’une cérémonie d’installation des nouveaux walis, il a préconisé une formation "assez complète et rapide" au profit des jeunes demandeurs d’emploi n’ayant pas de qualification.
Il a également donné l'instruction aux walis de privilégier la voie de la communication avec les citoyens.
"Il s’agit de discuter avec la société civile, en particulier dans le sud du pays où les notables et les sages sont écoutés et respectés", a-t-il expliqué.
Mais à Ouargla, les organisateurs de la "Marche pour la Dignité" qui aura lieu jeudi restent sceptiques.
"Nous sommes des nationalistes et nous tenons à l’unité nationale et à l’amour de la patrie", affirme Tahar Belabbes, ajoutant qu'il espére la présence d'un million de participants lors de ce rassemblement.
"Nous militons pour que le sud de l'Algérie ne devienne pas comme le nord du Mali. Je vous le répète : nous sortirons aussi pour appeler à l'union nationale", a déclaré Belabbes à Tout sur l’Algérie .
Des militants des droits de l’Homme, des syndicats autonomes, des partis politiques, des parlementaires, des activistes et des milliers de chômeurs ont déjà exprimé leur volonté de prendre part à cette manifestation.
Les partis politiques suivent l’évolution de la situation avec une grande inquiétude.
"Cette radicalisation est alimentée par le sentiment de marginalisation politique et économique de la région du sud du pays", déclare Ali Laskri, premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS).
Pour sa part, le Mouvement populaire algérien (MPA) "s’inquiète des aventuriers politiques qui tentent de détourner des revendications sociales et économiques légitimes des populations du sud en quelques aventures aux desseins inavouables".
Le MPA note également que cette action de protestation intervient "quelques semaines seulement après l’attaque du complexe gazier d’In Amenas , alors que le pays est exposé à des menaces et des dangers multiformes le long de toutes ses frontières".
Source: Magharebia
Si les jeunes chômeurs du sud de l'Algérie ont d'ores et déjà prévu de manifester le jeudi 14 mars, le gouvernement a commencé à prendre des mesures pour régler la situation.
Lors d’une réunion interministérielle qui s'est tenue dimanche, le gouvernement a annoncé une série de mesures destinées à répondre aux attentes des habitants des wilayas du sud.
En matière d’emploi, il est obligatoire, désormais, pour les entreprises opérant dans les wilayas du sud du pays d'accorder la priorité dans leur recrutement à la main-d’œuvre locale.
"Le recours au recrutement d’une main-d’œuvre hors wilayas n’est autorisé que dans la proportion des postes à pourvoir n’ayant pas de profil correspondant localement ," a notamment expliqué, à ce sujet, l’instruction du Premier ministre.
Dans le souci d’améliorer les compétences professionnelles de la main-d’œuvre originaire des régions du sud, le Premier ministre a demandé aux entreprises, qui recrutent des agents insuffisamment qualifiés, d'assurer la formation directement ou par l’intermédiaire des centres de formation professionnelle par une formation à la carte.
Le gouvernement a demandé, d’autre part, aux services chargés de la formation professionnelle dans les régions du sud de répertorier "systématiquement" les métiers déficitaires au niveau local et d'engager des mesures palliatives.
Un centre professionnel relevant du secteur de l’énergie ouvrira ses portes avant la fin avril, a annoncé Sellal Said.
De plus, les jeunes promoteurs et les chômeurs, établis dans les wilayas du sud, bénéficieront de crédits bancaires sans intérêts pour créer leurs micro-entreprises.
De grandes entreprises publiques ont été sommées de créer des filiales dédiées exclusivement au sud du pays, a indiqué le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia.
L’emploi est le "problème majeur" qui se pose dans ces régions, a-t-il souligné samedi à Alger.
Lors d’une cérémonie d’installation des nouveaux walis, il a préconisé une formation "assez complète et rapide" au profit des jeunes demandeurs d’emploi n’ayant pas de qualification.
Il a également donné l'instruction aux walis de privilégier la voie de la communication avec les citoyens.
"Il s’agit de discuter avec la société civile, en particulier dans le sud du pays où les notables et les sages sont écoutés et respectés", a-t-il expliqué.
Mais à Ouargla, les organisateurs de la "Marche pour la Dignité" qui aura lieu jeudi restent sceptiques.
"Nous sommes des nationalistes et nous tenons à l’unité nationale et à l’amour de la patrie", affirme Tahar Belabbes, ajoutant qu'il espére la présence d'un million de participants lors de ce rassemblement.
"Nous militons pour que le sud de l'Algérie ne devienne pas comme le nord du Mali. Je vous le répète : nous sortirons aussi pour appeler à l'union nationale", a déclaré Belabbes à Tout sur l’Algérie .
Des militants des droits de l’Homme, des syndicats autonomes, des partis politiques, des parlementaires, des activistes et des milliers de chômeurs ont déjà exprimé leur volonté de prendre part à cette manifestation.
Les partis politiques suivent l’évolution de la situation avec une grande inquiétude.
"Cette radicalisation est alimentée par le sentiment de marginalisation politique et économique de la région du sud du pays", déclare Ali Laskri, premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS).
Pour sa part, le Mouvement populaire algérien (MPA) "s’inquiète des aventuriers politiques qui tentent de détourner des revendications sociales et économiques légitimes des populations du sud en quelques aventures aux desseins inavouables".
Le MPA note également que cette action de protestation intervient "quelques semaines seulement après l’attaque du complexe gazier d’In Amenas , alors que le pays est exposé à des menaces et des dangers multiformes le long de toutes ses frontières".
Source: Magharebia
L'Algérie donne la priorité à la main-d'oeuvre du sud
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