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Après Fukushima : Qui veut encore du nucléaire ?

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  • Après Fukushima : Qui veut encore du nucléaire ?

    Dimanche 10 mars, quelque 2 000 personnes ont manifesté en Belgique pour réclamer la fermeture de la centrale nucléaire de Tihange, près de Liège, dont l'un des trois réacteurs est à l'arrêt depuis l'été dernier après la découverte de microfissures, rapportent les médias belges.

    Les manifestants, venus de Belgique et des pays voisins, notamment d'Allemagne, étaient rassemblés à l'initiative du collectif «Stop Tihange», qui réclame la fermeture immédiate du site, selon l'agence Belga. Des microfissures ont été découvertes l'été dernier sur la cuve du plus récent des trois réacteurs de Tihange, ainsi que sur celle d'un des quatre réacteurs de Doel, la seule autre centrale nucléaire belge, située près d'Anvers (nord).

    Toutes les deux sont exploitées par Electrabel, filiale de GDF Suez. L'Autorité de contrôle nucléaire belge (AFCN) a demandé en janvier des informations supplémentaires à Electrabel avant de décider de l'éventuel redémarrage des deux réacteurs. La manifestation à Tihange était organisée à la veille du deuxième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon, qui a fait 15 881 morts et 2 668 disparus, auxquels s'ajoutent 2 554 personnes décédées à cause de la dégradation de leurs conditions de vie, selon les tout derniers bilans officiels disponibles lundi. Vendredi 11 mars 2011 à 14 h 46 locales (5 h 46 GMT), le pays était secoué par un terrible séisme de magnitude 9 sous l'océan Pacifique, à quelques dizaines de kilomètres de la côte nord-est de la grande île de Honshu.

    Moins d'une heure après, une vague gigantesque dépassant 20 mètres de haut par endroits s'est abattue sur le littoral de la région du Tohoku (nord-est), emportant toute vie sur son passage, détruisant ports, maisons, écoles et usines et entraînant un accident nucléaire majeur à Fukushima. A la centrale nucléaire Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), où quatre des six réacteurs ont été saccagés par le tsunami, la situation est stabilisée, mais il faudra 40 ans pour démanteler les installations ravagées.

    La population, elle, s'inquiète des effets de la radioactivité sur la santé, malgré les études rassurantes des autorités. L'association de défense de l'environnement Greenpeace a accusé lundi le pouvoir nippon de ne pas soutenir suffisamment les réfugiés qui ont quitté la région à cause des radiations. « Les familles et les communautés se brisent, certaines sont ruinées, les divorces et les troubles mentaux augmentent », a-t-elle souligné, en échos aux inquiétudes de médecins sur place. Des manifestations ont eu lieu ce week-end au Japon pour exiger l'abandon de l'énergie nucléaire. Le gouvernement, lui, veut relancer les réacteurs jugés sûrs après de nouveaux tests de sécurité. Seules deux des 50 unités du pays sont actuellement exploitées. 

    Agences
    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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