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Et si l’Algérie copiait la Corée du Sud

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  • Et si l’Algérie copiait la Corée du Sud

    Economie créative, technologies et technologies de l’information… Et si l’Algérie copiait la Corée du Sud





    Une série de conférences et de séminaires regroupant opérateurs algériens et sud-coréens a été organisée ces dix dernières années. L’Algérie et la Corée du Sud sont parvenues quand même à développer les relations économiques et commerciales dans des domaines aussi divers que complexes. Le bilatéral touche, entre autres, à l’industrie, aux technologies de l’information et de la communication, à l’agriculture. La partie algérienne attend des Sud-Coréens qu’ils l’aident à rendre transposable à l’Algérie ce qui peut l’être.
    La lointaine Corée du Sud se porte bien sur le plan économique. C’est un pays qui a fait du développement une de ses priorités majeures. Mais la nouvelle présidente de la Corée du Sud, Park Geun-Hye, première femme à ce poste, en veut plus. L’essentiel de son discours, prononcé lundi dernier, était d’ailleurs consacré à l’économie. La nouvelle chef d’Etat a promis « une démocratisation économique », des créations d’emplois et l’extension des aides sociales dans ce pays qui enregistre un des taux de vieillissement les plus rapides au monde. Evoquant « un autre miracle » (référence au miracle économique après la guerre de Corée), Mme Park a affirmé que son gouvernement allait construire « une économie créative », au-delà des secteurs manufacturiers et industriels, fondements de la richesse du pays. Au cœur de l’économie créative reposent « la science, la technologie et la technologie de l’information, des domaines que j’ai désignés comme prioritaires », a indiqué la présidente. Elle a aussi mis en garde les « chaebols », ces vastes conglomérats sud-coréens accusés par leurs détracteurs d’étouffer l’innovation et les petites entreprises. En éradiquant plusieurs pratiques injustes et en rectifiant des habitudes malheureuses du passé qui ont frustré les propriétaires de petites entreprises, « nous apporterons un soutien actif afin que chacun puisse croître au maximum de son potentiel », a-t-elle déclaré. Park Geun-Hye, 61 ans, est devenue lundi la première femme à accéder à la présidence de la Corée du Sud, quatrième économie d’Asie. Elle est la fille de Park Chung-Hee, resté à la tête du pays pendant 18 ans, après s’être emparé du pouvoir en 1961 lors d’un coup d’Etat militaire. Le modèle sud-coréen n’est-il pas transposable à l’Algérie ? Le pays souhaite s’en inspirer, mais il n’y arrive pas pour l’instant. L’Algérie se cherche en fait un modèle économique basé sur la liberté d’entreprendre, dans tous les secteurs d’activité. Une série de conférences, et de séminaires regroupant opérateurs algériens et sud-coréens a été organisée ces dix dernières années. Les deux pays sont parvenus quand même à développer les relations économiques et commerciales dans des domaines aussi divers que complexes. Le bilatéral touche, entre autres, à l’industrie, aux technologies de l’information et de la communication, à l’agriculture, à la pêche et aux ressources halieutiques, au bâtiment, aux travaux publics et aux énergies renouvelables. Poussant leurs ambitions plus loin, les deux pays ont créé en 2006 la Task-force algéro-coréenne. Elle l’a été, après la signature d’une déclaration de partenariat stratégique par les chefs d’Etat des deux pays. La Task-force se réunit alternativement à Alger et Séoul, pour dégager davantage de pistes de coopération. La partie algérienne attend des Sud-Coréens qu’ils l’aident à rendre transposable à l’Algérie ce qui peut l’être. Les Sud-Coréens sont disposés à le faire. Mais la réalité algérienne semble récalcitrante, poussive, hostile au développement. Expliqué autrement, une économie faite d’hydrocarbures influe forcément sur les projections à faire, sur les projets à monter dans les secteurs hors hydrocarbures. Pourtant, dans les discours officiels, il est question que l’Algérie travaille au développement, s’affranchisse des obstacles. Et pendant que l’Algérie essaye de mettre en place un modèle industriel, la Corée du Sud, elle, se penche sur d’autres priorités qui ne sont pas les mêmes que celles de l’Algérie.

    Pendant que l’Algérie réfléchit à des systèmes de production, la Corée du Sud s’atèle à mettre au point de nouveaux circuits de commercialisation, pour ses produits, y compris en Algérie. Ainsi, à meure que l’innovation dans l’industrie, notamment dans l’intelligence économique, prend de l’ampleur, les similitudes entre les deux pays s’amenuisent.



    itmag

  • #2
    Ainsi, à meure que l’innovation dans l’industrie, notamment dans l’intelligence économique, prend de l’ampleur, les similitudes entre les deux pays s’amenuisent.
    Pour le moment on est à se débattre avec l'intelligence du détournement et du crime économiques.

    Tout pour rabaisser les concitoyens algériens.
    On fait appel aux français pour l'agriculture, aux coréens pour l'industrie et les stratégies économiques etc, dis donc on est resté à l'age de l'enfance bien longtemps.
    Loukane 3ta rabbi loukane hna n'qarriwhoum.

    Vous n'avez qu'à faire le compte du nombre des cadres sortis des universités algériennes et occidentales depuis les années 70 et comment ils étaient tassés et repoussés vers d'autres cieux pour comprendre l'ampleur de la tragédie et connaitre les responsables!
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      Il n'y a pas de modèle transposable,chaque pays devrait chercher sa voie de développement en érigeant son propre modèle en fonction de ses spécificités ,comme sont en train de le réussir des pays comme la chine ,le brésil ,l'inde ,le Chili etc ,,,, mais il faudrait une volonté politique et de la persévérance à réussir quelque soit le cout

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      • #4
        Travail/Salaire/Ma part : les convictions des nouvelles générations algériennes

        Le quotidien d' Oran 14/03/2013
        par Kamel Daoud


        Un ami raconte : «… A l'époque, nous avions, moi et mon frère acheté deux bus pour faire dans le transport de voyageurs. Nous avions recruté un chauffeur et un receveur. On leur payait les repas, le salaire et d'autres frais. Quelques mois après, on a vendu les bus car les charges bancaires étaient devenues trop lourdes. Le lendemain de la vente, le chauffeur et le receveur sont venus frapper chez nous pour demander leurs parts. De quoi ? Leurs parts de l'argent des bus vendus. On avait beau leur expliquer qu'ils étaient salariés et avaient été payé. Pour eux, ils avaient droit à une part dans le capital. «C'est avec nous que vous avez fait fortune» nous répétaient-ils. Que dire alors ?». Et l'histoire n'est pas particulière : elle se généralise. Beaucoup d'hommes d'affaires et de chefs d'entreprises vous parleront de ce rapport difficile et surréaliste qu'ils ont avec la main d'œuvre algérienne. Les élites algériennes, dans les médias, n'en parlent pas beaucoup, car la tradition de «gauche» veut rester sur la vision primaire du peuple victime et du patron voleur. On y oublie, en public du moins, ce socialisme des mentalités et cette culture du «droit» sur la fortune que développent les algériens désormais.

        Les raisons ? Le socialisme, puis le populisme et l'exclusion. Les algériens sont certes victimes du régime mais ils le sont aussi d'eux-mêmes. L'idée de l'accès à la fortune par l'effort est désormais détruite par l'évidence de l'accès au Pouvoir par la fraude. C'est le régime qui a développé la mécanique de la rente à la place de celle du salaire. Puis l'idée du salaire qui n'a pas besoin d'un emploi. Puis l'idée de l'emploi qui n'est pas un travail. La fortune est donc illégitime et cela pousse à penser que chacun y a droit puisqu'elle n'est pas issue du droit mais de la puissance et de la force ou de la ruse.

        Aujourd'hui, cette mentalité du «je prends donc je suis» est généralisée. Dès 2011 on a jeté les base du néo-populisme présent : l'argent et devenu gratuit, Bouteflika effaçait les dettes selon ses humeurs comme s'il s'agissait de son argent, les soutiens publics étaient des équations politiques et des calculs de paix sociale et la corruption devenait généralisée et officialisée avec les derniers scandales au plus haut niveau et l'accès au salaire était sur la base de la force ou du sang ou de la puissance. De quoi détruire pour des décennies l'idée du travail, de la fortune qui doit être légitime. De quoi détruite les deux fondements d'un pays qui aspire à avoir un avenir : le travail et la sécurité de la propriété. A la fin, il ne faut pas crier à la menace et au complot quand des chômeurs en viennent à marcher sur Alger. Tout est parti de ce verdict de l'illégitime de la fortune qu'on a encouragé et incarné tellement que maintenant cela touche même le privé et pas seulement le public. Les algériens estiment qu'ils ont droit à leur «part», dans le puits et dans vos bus et votre entreprise.

        Puisque la fortune est issue du vol, que le pouvoir est un gang, que le pays est à tous et que personne n'est légitime, tout est permis et chacun est propriétaire du tout. Ceux qui ne le sont pas encore le voudront par la force.

        On retrouve cette mentalité dans la tête du chroniqueur, chez un ministre voleur ou chez un chômeur non qualifié et qui ne veut pas apprendre un métier ou ne le peut pas.

        Et on continue : le Pouvoir va continuer à donner de l'argent gratuitement et à céder par logique de menace ou de répression et à gérer le pays comme une distribution. De quoi faire rire sur les promesses faites pour des champions d'industrie algérienne, d'élites de la PME/PMI, de relance et de création d'emploi. On ne peut pas devenir la Corée du sud avec des idées de «droit» au butin et avec des gouvernements qui ne savent que mettre la main à la poche ou à la poche d'autrui. Cercle fermé : la marche du sud est perçue comme une menace politique alors que c'est aussi un produit «économique». Tant que le régime continue de fonctionner comme un gang, le peuple continuera de penser comme un coupeur de route. Sans issue ni pour l'un, ni pour l'autre.

        Cette certitude du droit sur la fortune des autres se lit aujourd'hui dans le regard fixe et terrible des jeunes générations du pays du «bras».

        NB : ce billet n'est pas pour parler (directement) de ce qui se passe au sud, mais de ce qui se passe partout dans le pays, surtout.
        Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
        Mahomet

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        • #5
          HOUARI16 a écrit, à propos d'une embarcation de migrants marocains coulée à Lanzarote , je le cite :

          ce sont les conséquences de la colonisation de l Afrique , cette colonisation n avait laissé que le désarroi et la misère en Afrique ..
          Ces immigrants africains passent au Nord , veulent leurs dus ..


          Nul besoin de commentaire après cela, regardez l'article du Quotidien d'Oran ci-dessus ... c'est encore et toujours la faute à la colonisation et tout vous est du !
          Dernière modification par gdesmon, 14 mars 2013, 08h55.
          Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
          Mahomet

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          • #6
            Economie créative, technologies et technologies de l’information… Et si l’Algérie copiait la Corée du Sud.

            Pourquoi copier la Corée du Sud alors qu'on peut copier les Chinois qui sont déjà sur place.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              Gros éclat de rire.

              Très gros éclat de rire.

              Copier les marocains serait déjà pas mal.
              La vitesse de la lumière dépassant celle du son, certaines personnes paraissent brillantes avant de l'ouvrir

              Commentaire


              • #8
                Gros éclat de rire.

                Très gros éclat de rire.

                Copier les marocains serait déjà pas mal.
                Oui quand on lis ton commentaire, c'est l’éclat de rire assuré.

                Commentaire


                • #9
                  Le paradis du socialisme qu'est la Corée du
                  Nord est plus intéressant et plus facile
                  À copier

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                  • #10
                    le populisme a tout fait mélanger..khalouta..tu ne peux pas oprer une operation de trie ni de tamissage pour separer les élements souvent aglutinées par des jeux d'alliance et de peur..hanoune a chaque fois elle brandie que l'algerie est menacée..elle provoque la khlouta jalouta

                    khalouta jalouta c'est un plat prparer en melangeant tout..le type essaye de voir ce qu'il est entrain de manger mais n'y arrive pas..sous le coup de la faim il doit le faire passer..mais mainetant cette khalouta ne passe plus car l'algerie est ouverte..impossible de faire croire a l'algerien que le peuple est un peuple de mou3jizate..ça a marché a l'epoque de boumediene et de brejneve..mais ça n'a passe plus...
                    il ya une constante..une region historiquemnt insdustrielle restera industrielle...tout le monde va avaler la boule..
                    ''faut pas jouer le riche quand 'on a pas le sous
                    et
                    faut pas jouer à l'industriel quand a pas son artisan''

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                    • #11
                      Copier!!!????..... c'est les peuples avec leur spécificités qui font font les modèles économiques et non l'inverse...deux peuples voisins (et culturellement proches) comme l’Allemagne et la France ont des modèles économiques différents....ceux qui parlent de copier des modèles existant n'ont rien compris du tout à l’économie...on peut bien sur s'inspirer d'un modèle par rapport à certains aspects...mais si on essaie de le copier, ça ne marchera pas.

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                      • #12
                        C'est clair qu'il faut y aller pour trouver un point commun entre un coréen et un algérien...
                        Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                        • #13
                          C'est clair qu'il faut y aller pour trouver un point commun entre un coréen et un algérien...
                          Je vais un peu caricaturer, mais un ouvrier ou un cadre asiatique peut travailler sérieusement et à plein régime 12h par jour...il est impliqué dans le travail comme si l'entreprise était la sienne ...l’algérien ou le maghrébin en général ont-ils cette mentalité!!!! c'est une question de culture.... je pense qu'il faut comparer ce qui est comparable....sinon, on risque de se gourer sur toute la ligne.

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                          • #14
                            Oui mais cliché pour cliché, je pense qu'un cerveau maghrébin est plus brillant et plus autonome
                            Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

                            Commentaire


                            • #15
                              PIB par hab en 1979 entre l’Algérie et la Corée

                              Algérie: 1813$
                              Corée: 1789$

                              en 2011;

                              Algérie: 5531$
                              Corée: 23062$

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