L’Arabie Saoudite manque de "coupeurs de tête". Au point qu’elle envisage de mettre fin aux exécutions de détenus par décapitation. Mais elle est loin de renoncer à la peine de mort,
L’Arabie Saoudite est le seul pays au monde à pratiquer la décapitation. Mais depuis quelque temps, elle manque de bourreaux capables de manier le sabre. Trafic de drogue ou vols à main armée sont des crimes qui, en Arabie Saoudite, sont passibles de la peine capitale, au même titre que les meurtres et les viols… ou encore l’apostasie (le fait de renier sa religion). Le Royaume applique d’une façon stricte la sharia. Conséquence : 17 exécutions rien qu’en janvier et février dernier, selon Amnesty International. 76 décapitations en 2012.
Mais le pays est grand et les bourreaux ne sont pas toujours disponibles. "Certaines exécutions ont dû être retardées et d’autres se sont faites dans la confusion parce que l’exécutant était en retard", explique une source saoudienne à un quotidien des Emirats. Ces situations, ajoute l'homme, "entrainent des rumeurs et provoquent des troubles". Dans quelques cas, on a eu recours, en dépannage à un peloton d’exécution. Cela pourrait devenir la règle à l’avenir. Une réunion a eu lieu entre les ministères de l’Intérieur, de la Justice et de la Santé pour en discuter, selon une info d’un journal saoudien épinglée par le site Slate.fr. Il a d’abord fallu vérifier que l’abandon du sabre ne serait pas contraire à la sharia. Les religieux semblent convenir qu’une fusillade peut faire l’affaire.
Le mois dernier, la décapitation d’une servante sri lankaise condamnée pour la mort du bébé de sa patronne alors qu’elle avait 17 ans a provoqué une vague de protestations internationales. Le Sri Lanka a même suspendu momentanément ses relations diplomatiques et rappelé son ambassadeur. "Le droit international interdit la peine de mort pour les mineurs de moins de 18 ans", dénonce Human Rights Watch.
Les décapitations ont toujours été une source de tensions entre le régime saoudien et la communauté internationale. Condamnations de l’Union Européenne... "consternation" des Nations Unies... à chaque fois, Riyadh a rejeté ces critiques, les considérants comme des interférences dans sa politique intérieure et envers son système judiciaire.
Source: RTBF
L’Arabie Saoudite est le seul pays au monde à pratiquer la décapitation. Mais depuis quelque temps, elle manque de bourreaux capables de manier le sabre. Trafic de drogue ou vols à main armée sont des crimes qui, en Arabie Saoudite, sont passibles de la peine capitale, au même titre que les meurtres et les viols… ou encore l’apostasie (le fait de renier sa religion). Le Royaume applique d’une façon stricte la sharia. Conséquence : 17 exécutions rien qu’en janvier et février dernier, selon Amnesty International. 76 décapitations en 2012.
Mais le pays est grand et les bourreaux ne sont pas toujours disponibles. "Certaines exécutions ont dû être retardées et d’autres se sont faites dans la confusion parce que l’exécutant était en retard", explique une source saoudienne à un quotidien des Emirats. Ces situations, ajoute l'homme, "entrainent des rumeurs et provoquent des troubles". Dans quelques cas, on a eu recours, en dépannage à un peloton d’exécution. Cela pourrait devenir la règle à l’avenir. Une réunion a eu lieu entre les ministères de l’Intérieur, de la Justice et de la Santé pour en discuter, selon une info d’un journal saoudien épinglée par le site Slate.fr. Il a d’abord fallu vérifier que l’abandon du sabre ne serait pas contraire à la sharia. Les religieux semblent convenir qu’une fusillade peut faire l’affaire.
Le mois dernier, la décapitation d’une servante sri lankaise condamnée pour la mort du bébé de sa patronne alors qu’elle avait 17 ans a provoqué une vague de protestations internationales. Le Sri Lanka a même suspendu momentanément ses relations diplomatiques et rappelé son ambassadeur. "Le droit international interdit la peine de mort pour les mineurs de moins de 18 ans", dénonce Human Rights Watch.
Les décapitations ont toujours été une source de tensions entre le régime saoudien et la communauté internationale. Condamnations de l’Union Européenne... "consternation" des Nations Unies... à chaque fois, Riyadh a rejeté ces critiques, les considérants comme des interférences dans sa politique intérieure et envers son système judiciaire.
Source: RTBF
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