L'Atacama Large Millimeter Array (ALMA), le plus grand télescope millimétrique au monde financé à la fois par l'Europe avec l'Observatoire européen austral (ESO), les Etats-Unis et le Japon, a été inauguré mercredi 13 mars dans le désert de l'Atacama, au Chili, et va pouvoir commencer à scruter l'espace.
L'ALMA se situe dans le désert de l'Atacama. Une localisation qui n'a pas été choisie au hasard : sa proximité avec l'équateur, l'absence de luminosité (à 5.000 m d'altitude) et sa faible humidité sont des conditions optimales pour observer l'espace. Le télescope n'est pas comme les autres. Il est en effet composé de 50 antennes (66 à terme) qui opèrent de concert et représentent l'équivalent d'un seul et gigantesque télescope de 16 km de diamètre. «ALMA va permettre de voir l'invisible» grâce aux ondes millimétriques et submillimétriques, explique André Brahic, un astrophysicien français, sur France Info. Ceci devrait permettre de déterminer comment les étoiles naissent, ou déceler ce qui se passe aux confins de l'univers comme la formation des gaz dans l'espace.
Le méga-télescope a été mis en marche avec seulement 16 antennes et a d'ores et déjà pu déterminer que les étoiles sont nées bien plus tôt que ce qu'il était communément admis jusqu'à présent, à savoir un milliard d'années au lieu de deux après le big-bang. L'ALMA a en outre détecté des molécules d'eau en suspension dans l'espace vers des galaxies très anciennes (une première) et a pu déterminer que celles-ci sont aussi brillantes...que 40 millions de millions de soleils.
Newsring
L'ALMA se situe dans le désert de l'Atacama. Une localisation qui n'a pas été choisie au hasard : sa proximité avec l'équateur, l'absence de luminosité (à 5.000 m d'altitude) et sa faible humidité sont des conditions optimales pour observer l'espace. Le télescope n'est pas comme les autres. Il est en effet composé de 50 antennes (66 à terme) qui opèrent de concert et représentent l'équivalent d'un seul et gigantesque télescope de 16 km de diamètre. «ALMA va permettre de voir l'invisible» grâce aux ondes millimétriques et submillimétriques, explique André Brahic, un astrophysicien français, sur France Info. Ceci devrait permettre de déterminer comment les étoiles naissent, ou déceler ce qui se passe aux confins de l'univers comme la formation des gaz dans l'espace.
Le méga-télescope a été mis en marche avec seulement 16 antennes et a d'ores et déjà pu déterminer que les étoiles sont nées bien plus tôt que ce qu'il était communément admis jusqu'à présent, à savoir un milliard d'années au lieu de deux après le big-bang. L'ALMA a en outre détecté des molécules d'eau en suspension dans l'espace vers des galaxies très anciennes (une première) et a pu déterminer que celles-ci sont aussi brillantes...que 40 millions de millions de soleils.
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