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Neurochirurgie : Une première au CHU de Béjaïa

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  • Neurochirurgie : Une première au CHU de Béjaïa

    Le professeur Souheil Tliba, chef de service de neurochirurgie, a réussi le pari d’opérer à l’état d’éveil, dimanche dernier, un patient souffrant d’une tumeur cérébrale.

    Ce dernier, natif de Skikda et âgé de 47 ans, s’était rendu à Alger pour se faire opérer avant d’atterrir au CHU de Béjaïa, dans le service du professeur Tliba, sur lequel beaucoup de bien lui a été dit

    . « À Alger, je n’étais pas convaincu de la réussite de l’opération et aujourd’hui, je suis très content d’avoir fait confiance au professeur Tliba que je ne pourrai jamais assez remercier », dira le patient à qui nous avons rendu visite à l’hôpital.

    Ce patient, faut-il le dire, se portait comme un charme après seulement deux journées de convalescence.

    Cette nouvelle technique, pratiquée en Algérie par uniquement les CHU de Blida et de Zemirli, permet d’éviter de causer des dommages collatéraux aux patients présentant une tumeur située dans une partie du corps jugée dangereuse

    . « Cette nouvelle technique de pointe, qui se pratique avec cartographie sur un patient éveillé, nécessite une préparation du patient par toute une équipe médicale dont le neurochirurgien, lui-même, un psychiatre et un réanimateur. Contrairement à ce qui se faisait auparavant, avec celle-ci, on peut exhiber la tumeur sans toucher aucun autre organe fonctionnel » dira, pour sa part, le professeur Tliba. Ce dernier rajoutera que l’opération est réussie et que le patient ne présente, en postopératoire, aucune paralysie, ni autre préjudice causé.

    Alors que le CHU de Béjaïa vient de découvrir cette nouvelle technique d’opération neurochirurgicale, le professeur Tliba est à son 24e patient dans le domaine. Entouré d’une équipe médicale compétente, le chef de service de neurochirurgie du CHU de Béjaïa est convaincu de pouvoir réussir d’autres opérations de ce genre du moment que le plateau technique existe et surtout les compétences humaines dont le docteur Chabane, réanimatrice, venue du CHU d’Annaba. Ce service n’est pas à sa première réussite dans les techniques de pointe. En effet, depuis près d’une année, environs 80 malades ont été opérés en endoscopie cérébrale.

    A. Gana.- La Dépêche dde Kabylie

  • #2
    Une bonne nouvelle, ça fait plaisir vraiment.
    « Cette nouvelle technique de pointe, qui se pratique avec cartographie sur un patient éveillé,
    échographie peut être?!

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    • #3
      @ l'inconnu

      Ce type d’intervention concerne les tumeurs bénignes qui siègent dans des zones qui commandent des fonctions capitales . L’exemple type est celui de la lésion qui siège dans le lobe temporal qui contient les zones de commande de la sensibilité de la motricité de la moitie du corps droit ainsi que celle de la parole. Enlever en bloc la tumeur qui y niche laisse les séquelles prévisibles. Ne prenant que l’aire de commande de la parole, voyons comment le chirurgien évite de laisse un malade aphasique.

      La chirurgie éveillée tient compte du fait qu’une tumeur qui se développe lentement permet au cerveau de s’adapter et de réorganiser ses centres névralgiques. La région parole normalement circonscrite et qui victime d’une blessure violente ou d’un accident vasculaire est détruite, en cas de néoformation s’agrandit dans un cerveau à la plasticité remarquable. Ceci admis, le chirurgien va s’efforcer de ne retirer que la partie de la tumeur qui n’a pas de répercussion sur le parler du malade.
      Anesthésié ce dernier qui au préalable a été préparé et a assimilé les différents temps opératoires est réveillé une fois le volet osseux retiré et la zone à opérer exposée. Commence alors la cartographie. Le chirurgien avec une petite sonde électrique bipolaire va explorer minutieusement la zone selon une grille qui couvre toute sa surface. Chaque impulsion de son instrument inhibe momentanément la fonction de la zone cérébrale excitée. Après chaque décharge, l’orthophoniste et le neurologue de l’équipe posent des questions à l’opéré ou lui présente des images qu’il doit reconnaître. A chaque fois que la parole devient anormale ou que le sujet ne décrit pas un objet, le chirurgien place une petite étiquette sur la zone qu’il vient de paralyser provisoirement. Elle est à conserver. Une fois la carte géographique dressée, le malade est de nouveau endormi et le praticien procède à l’ablation des zones silencieuses sans toucher aux étiquetées.

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      • #4
        Khore

        Merci bien pour ces informations.

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