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Le saviez-vous ? Quelques faits révélateurs à propos de la guerre au Mali

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  • Le saviez-vous ? Quelques faits révélateurs à propos de la guerre au Mali

    Marc Vandepitte


    L’intervention au Mali a prétendument lieu dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Mais il y a plus. Les rebelles ont été entraînés par les États-Unis et le sous-sol malien, de toute évidence, contient autre chose que du sable et du sel. À l’arrière-plan, la Chine apparaît également dans le collimateur.




    Le sous-sol

    Officiellement, l’intervention française au Mali visait à arrêter la progression des terroristes djihadistes et n’avait rien à voir avec les matières premières du pays. Mais savez-vous que, dans le sous-sol, on trouve de très nombreux minéraux, entre autres du calcaire, de la kaolinite, du cuivre, des phosphates, de la bauxite et de l’or. Ensuite, il s’avère qu’il y a aussi du pétrole, du gaz naturel et de l’uranium.

    La France produit 76 % de son électricité au moyen de centrales nucléaires, donc à partir de l’uranium. Savez-vous qu’au moins 30 % de cet uranium est importé du Niger, un pays voisin du Mali ?

    Entraînés par les États-Unis

    L’intervention française visait l’alliance des rebelles djihadistes et touareg. Mais saviez-vous qu’une partie de ces Touareg sont des militaires déserteurs de l’armée régulière malienne, qui ont été entraînés par les États-Unis ? Les soldats français qui se battent contre des rebelles drillés par les États-Unis ? Bienvenue en Absurdistan !

    Mais ces Touareg ne sont pas les seuls à avoir été entraînés par le Pentagone. En mars 2012, un coup d’État a eu lieu, au Mali. Le responsable du coup d’État a été formé aux États-Unis. Dans les deux pays voisins du Mali, la Mauritanie et le Niger, la même chose s’est produite ces huit dernières années. Au Tchad, un autre pays du Sahel, des militaires également formés par les États-Unis ont vu leur tentative de coup d’État avortée. La France y a pris l’armée sous sa protection. Bienvenue encore une fois.

    Un étrange concours de circonstances

    Après le coup d’État au Mali, l’an dernier, trois événements se sont produits : 1. Le pays a été complètement mis à sec, ce qui l’a totalement affaibli. 2. Les rebelles dans le Nord ont été armés et financés à partir de l’étranger et on ne leur a en aucun cas mis des bâtons dans les roues. 3. Les Français ont stationné des troupes en stand-by afin d’intervenir militairement. Étrange combinaison, n’est-il pas ?

    1. Les membres de la Communauté économique des États de l’Afrique occidentale (ECOWAS), qui est contrôlée par la France et par les États-Unis, ont fermé leurs frontières avec le Mali, qui n’a pas d’accès à la mer. La Banque mondiale et la Banque africaine de développement ont suspendu leur aide. De leur côté, les États-Unis ont réduit de moitié leur soutien financier au pays. C’est ainsi que le pays est devenu une proie facile pour les rebelles.

    2. Et les rebelles ont donc eu de nouveau le vent en poupe. Les rebelles islamistes ont pu compter sur le soutien financier du Qatar. L’année précédente, cet État du Golfe avait déjà accordé un très gros soutien financier et militaire aux rebelles islamistes qui se battaient contre Kadhafi et il fait aujourd’hui de même en Syrie.

    Les rebelles islamistes ont également pu compter sur un important soutien militaire de la part de leurs homologues en Libye. Dans ce dernier pays, il n’y a pour ainsi dire pas d’autorité centrale et les islamistes peuvent faire ce qu’ils veulent. Ainsi, actuellement, ce sont eux qui contrôlent les check-points dans les villes de Benghazi et de Derna. C’est ainsi que les preneurs d’otages de l’entreprise algérienne de gaz naturel ont également pu compter sur un soutien logistique en provenance de la Libye. Le ministre tunisien des Affaires étrangères décrit la Libye comme un « lieu de refuge pour les sections nord-africaines d’Al-Qaeda ».

    Mais les choses vont bien plus loin que le soutien en provenance de la Libye. Les rebelles islamistes du Mali ont conclu une nouvelle alliance avec le Libyan Islamic Fighting Group (LIFG – Groupe de combat islamiste libyen). C’est ce groupe qui, avec le soutien de commandos spécialisés de France et de Grande-Bretagne et d’unités d’élite de Jordanie et du Qatar, a chassé Kadhafi du pouvoir en 2011.

    Soit dit en passant, Belhadj est le chef du LIFG et il serait (prétend-on) un ancien dirigeant d’Al-Qaeda. Savez-vous qu’il a été impliqué dans les attentats à la bombe de Madrid, en 2004, mais que, malgré cela, juste avant la rébellion en Libye, lui et sa milice ont encore reçu des entraînements des unités spéciales des États-Unis ? Saviez-vous aussi qu’après la chute de Kadhafi, l’homme est devenu gouverneur militaire de Tripoli et a envoyé des centaines de djihadistes libyens en Syrie afin de combattre contre Assad ?

    Les rebelles djihadistes du Mali avaient conclu une alliance temporaire avec les Touareg. Un grand nombre de ces rebelles touareg avaient travaillé au service de Kadhafi. Pendant et après l’insurrection libyenne, il se sont rendus, lourdement armés, dans le Nord du Mali. Le gouvernement du Mali soupçonnait la France et l’Otan d’avoir conclu un marché avec les Touareg : s’ils renonçaient à soutenir Kadhafi, ils pourraient en échange s’occuper de leur propre cause dans le Nord du Mali. Quoi qu’il en soit, quand, début février 2012, les Touareg ont gagné beaucoup de terrain dans le Nord du pays, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, a exigé un cessez-le-feu immédiat et un « traitement approfondi de la question targuie ».

    3. Depuis avril 2012, les rebelles djihadistes et touareg avaient conquis le contrôlé du Nord du Mali. Les États-Unis et la France n’y étaient absolument pas préparés. Dans l’attente d’une intervention par des troupes africaines, les deux pays ont entretenu des unités spéciales sur place. Pour la France, il s’agissait de deux régiments, d’hélicoptères, de chasseurs à réaction et d’avions de transport militaires. Ce sont ces deux régiments qui, en quelques heures, ont lancé une contre-offensive.

    La Chine

    On sait que, ces dix dernières années, la Chine a considérablement renforcé sa présence en Afrique et que ceci n’est pas sans provoquer une grande nervosité. Peuvent en témoigner les propos de Pierre Moscovi, le ministre français des Finances : « Il est évident que la Chine est de plus en plus présente en Afrique. Les entreprises françaises qui le peuvent doivent passer à l’offensive. Elles doivent être présentes sur le terrain. Elles doivent se battre. »

    Puisque les moyens économiques font défaut, ne faut-il pas jouer la carte militaire, dans ce cas ? En novembre 2006, la Chine organisait un sommet exceptionnel sur la collaboration économique et auquel au moins 45 chefs d’État africains étaient présents. Saviez-vous qu’un mois plus tard, précisément, Bush approuvait la création d’Africom ? Africom est le haut commandement militaire des États-Unis pour le continent africain (avec avions, navires, troupes, etc.) ? Nous l’avons vu à l’œuvre pour la première fois en Libye et, aujourd’hui, au Mali.

    Saviez-vous que les États-Unis ont des bases ou installations militaires permanentes dans dix pays d’Afrique au moins ? La France, elle, a six bases militaires sur le continent. Saviez-vous aussi que l’armée américaine organise régulièrement des exercices militaires avec au moins 17 pays africains et qu’elle forme en outre des militaires dans 34 des 54 pays africains ?

    Amel Boubekeur, chercheuse au prestigieux Brookings Institute, affirme qu’avec son intervention au Mali, le président français entend résoudre la situation urgente sur place, restaurer l’équilibre régional et « contrer l’influence croissante d’autres acteurs dans la région, comme la Chine ».

    Le Financial Times tire une conclusion similaire à propos des États-Unis : « La militarisation de la politique américaine après le 11 septembre est controversée depuis longtemps parce que, dans la région, elle est considérée comme une tentative des États-Unis de renforcer leur contrôle des matières premières et de contrer le rôle commercial sans cesse croissant de la Chine. »

    Citation de la semaine :

    « Tirons les leçons de la décennie de guerres perdues en Afghanistan, en Irak et en Libye. Ces guerres n’ont nulle part mis en place un État fort et démocratique. Au lieu de cela, elles favorisent le séparatisme, les États voyous et la loi de fer des milices armées.
    Nulle part, ces guerres n’ont été en mesure de venir à bout des terroristes qui essaiment dans la région. Au lieu de cela, elles légitiment les plus radicaux d’entre eux.
    Jamais ces guerres n’ont apporté la paix dans la région. Au contraire, avec l’intervention occidentale, chacun peut se soustraire à ses responsabilités. Plus grave encore, ces guerres provoquent une réaction en chaîne. Chaque intervention crée les conditions de la suivante. Elles sont une composante d’une seule et même guerre qui s’étend de l’Irak à la Libye et la Syrie, de la Libye au Mali, et qui inonde le Sahara d’armes de contrebande. Nous devons y mettre un terme.
    Au Mali, aucune condition n’est présente en vue d’un succès. »

    Dominique de Villepin, ancien ministre français de l’Intérieur et des Affaires étrangères.


    Sources :
    « The interests behind France's intervention in Mali » (Les intérêts derrière l’intervention française au Mali)

    F. William Engdahl, « The War in Mali and AFRICOM’s Agenda : Target China » (La guerre au Mali et l’agenda d’AFRICOM/ Cibler la Chine)

    Adam Elliott-Cooper, « Blood for Uranium : France’s Mali intervention has little to do with terrorism » (Du sang pour l’uranium : L’intervention française au Mali n’a pas grand-chose à voir avec le terrorisme)

    Yun Sun, « How China Views France’s Intervention in Mali : An Analysis » (Comment la Chine voit l’intervention française au Mali : Une analyse)

    Traduit par Jean-Marie Flémal pour Investig’Action.
    Source : dewereldmorgen.be
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    C'est bizarre, de plus ne plus d'articles et de spécialistes des questions géostratégiques en viennent à découvrir ou publier des analyses très proches, qui frôlent même une analyse d'un ancien de Forum Algérie, qui était intitulée je crois "La troisième guerre mondiale" où était dépeinte les rivalités et les guerres à attendre entre Chine et Occident, en Asie mais surtout en Afrique...

    Un livre de Laurent Artur du Plessis vient de sortir :


    "De la crise à la guerre, la faillite des élites"

    Laurent Artur du Plessis L’oligarchie financière qui gouverne l’Occident depuis plusieurs décennies a fait croire que la crise était imprévisible. Faux : des experts l’avaient annoncée, certains depuis plus de dix ans. Ils avaient les bons outils d’analyse. La crise entre dans sa phase la plus aiguë avec la « faillite » en série des États, qui se répercute sur les grandes banques et l’économie réelle. À son paroxysme, elle sera pire que celle de 1929 et provo- quera la chute de l’oligarchie financière. À l’échelle planétaire, la guerre et la paix dépendent du climat économique. La crise de 1929 entraîna la montée du nazisme et la Deuxième Guerre mondiale. La crise d’aujourd’hui, en minant le printemps démocratique arabe par une paupérisation qui fera le jeu des extrémismes, mènera à la Troisième Guerre mondiale. Celle-ci opposera l’Occident et ses alliés – le Japon et l’Inde –, à l’Islam et à la Chine, en un cocktail de guerres civiles, interethniques et interétatiques, enrichi de terrorisme et d’armes de destruction mas- sive. Les peuples européens devront prendre en main leur défense. Quel camp la Russie choisira-t-elle
    également à écouter sur France-Info :
    http://www.franceinfo.fr/ressource-1...-livre-du-jour


    >> En tout cas grand bravo à notre ancien camarade de F.A, dont l'analyse très pertinente, a montré des qualités que peu à peu les chercheurs valident par leurs travaux de fond...

    Commentaire


    • #3
      Oh punaise regardez sur quoi je suis tombé à l'instant :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Artur_du_Plessis

      Laurent Artur du Plessis, né le 11 mai 1952 à Bône en Algérie, est un journaliste et essayiste français, spécialisé dans les problèmes de géopolitique.
      Ancien élève du lycée Louis-le-Grand à Paris, titulaire d'une maitrise de droit public (Paris II-Assas), d'un Diplôme d'études approfondies (DEA) de droit mention études politiques (Panthéon-Sorbonne), de deux certificats de licence de philosophie (Philosophie morale et politique, Sociologie) de la Sorbonne (Paris IV), ancien élève de l'Institut français de presse (IFP) et de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, il a été journaliste au Figaro Magazine de 1978 à 1991. Il a d'abord publié un roman de terrorisme-fiction, Le Fou d'Allah, aux éditions Pierann (novembre 2001) en collaboration avec Jean-Luc Barreau. Puis, aux éditions Jean-Cyrille Godefroy, six essais géopolitiques.
      La Troisième Guerre mondiale a commencé (octobre 2002) ; Islam-Occident La guerre totale (octobre 2004) ; 10 questions sur la Turquie et 10 réponses dérangeantes (avril 2005) ; L'Iran dans la Troisième Guerre mondiale (novembre 2005) ; De la crise à la guerre : La faillite des élites (octobre 2011); Le monde s'embrase, Sahel, Proche-Orient, Iran, Chine, Russie (février 2013) Laurent Artur du Plessis a aussi contribué à un ouvrage collectif paru aux éditions Ellipses sous l'égide du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) : "La face cachée des révolutions arabes" (décembre 2012). Ces essais, influencés par la thèse du Choc des civilisations de Samuel Huntington, sont écrits dans un style précis et concis hérité du journalisme, qui répudie le jargon cher aux spécialistes. Exempts de toute platitude académique, ces ouvrages développent sans amphigourisme des prévisions résultant du croisement de diverses disciplines : économie, droit, sociologie, science politique, histoire des civilisations, etc. La Troisième Guerre mondiale a commencé, éditée cinq fois (la première en octobre 2002), a connu un important retentissement. Françoise Giroud écrivait alors dans le Nouvel Observateur : « Ce titre sonne comme un glas ! » Devenu un classique, l'ouvrage anticipait la réislamisation de l'Irak consécutive à la chute de Saddam Hussein, la survenue d'une crise économique mondiale faisant écho à celle de 1929, l'inexorable montée au pouvoir du fondamentalisme religieux en terre d'islam par les urnes ou la violence, la collusion sans cesse plus forte de la Russie avec la Chine et une partie du monde musulman en opposition à l'Occident. Ces évolutions préparaient, selon l'auteur, l'affrontement entre l'Occident et l'islam qui, par effet domino, entraînerait le reste de l'humanité dans une Troisième Guerre mondiale. L'inévitable attaque (aérienne) israélo-américaine des sites nucléaires iraniens serait un palier de ce conflit planétaire. L'Occident, dont les États-Unis sont le fer de lance, et ses alliés (le Japon et l'Inde) entreraient en collision avec l'islam et la Chine, peut-être épaulés par la Russie. Les armes de destruction massive et le terrorisme d'État occuperaient une place centrale dans cette tragédie d'une ampleur sans précédent. Les faits ont déjà corroboré une bonne partie des prévisions formulées dans La Troisième Guerre mondiale a commencé en 2002 et reprises sous divers angles dans les ouvrages suivants. Dans son dernier essai en date, "Le monde s'embrase : Sahel, Proche-Orient, Iran, Chine, Russie" paru en février 2013, Laurent Artur du Plessis constate que la crise économique qui a éclaté en 2008 et qu'il annonçait publiquement il y a plus de 10 ans est hors contrôle. Il annonce une prochaine rechute américaine qui la fera entrer dans sa phase paroxystique. La crise économique dope les extrémismes et exacerbe les tensions internationales. Autre prévision de 2002 déjà vérifiée : l'essor de l'intégrisme islamiste. A l'époque, les islamologues en vue prédisaient sa fin prochaine. Aujourd'hui, il prospère en se nourrissant de la misère montante. Le fanatisme religieux plonge l'Egypte et la Tunisie dans le chaos. Le Printemps arabe se transforme en hivers islamiste. La guerre civile syrienne contamine les pays voisins. La théocratie des ayatollahs est toujours en place à Téhéran, au prix d'une atroce répression de l'opposition. Tout près d'avoir l'arme atomique malgré l'embargo économique, l'Iran va au devant d'un bombardement israélo-américain. Le Moyen Orient est l'épicentre d'un affrontement entre le chiisme, appuyé par la Russie et la Chine, et le sunnisme adossé aux pétromonarchies du Golfe, à la Turquie, à l'Occident. L'hégémonisme régional iranien n'y survivra pas. Aujourd'hui, le sunnisme fait cause commune avec l'Occident contre "l'arc chiite". Demain il se retournera ouvertement contre l'allié occidental sous l'impulsion de l'intégrisme religieux financé par les pétromonarchies du Golfe, qui aura accaparé les appareils d'Etat par les urnes ou la terreur. Le djihad sunnite se déploie déjà en Afrique, dont il se servira comme d'une base arrière pour attaquer l'Europe. Progressivement désertée par les forces américaines au profit de la zone Pacifique et bradant ses budgets militaires, l'Europe sera dangereusement exposée à la menace islamiste. Dans le conflit islam-Occident qui se prépare, la Turquie sunnite, actuellement en voie de réislamisation, sera l'Etat phare de l'islam, son chef d'orchestre. Sa brouille avec Israël préfigure sa volte-face antioccidentale. Le Pakistan musulman et l'Inde majoritairement hindouiste et bouddhiste s'affronteront en un conflit nucléaire qui enflammera l'Asie. La Chine, alliée du Pakistan, et la Corée du Nord, seront en guerre contre les Etats-Unis et leurs alliés, notamment l'Inde, le Japon et la Corée du Sud. Une nouvelle guerre froide oppose les Etats-Unis et la Russie. L'Europe aurait intérêt à se rapprocher de la Russie pour faire front commun contre le danger islamiste au lieu de la laisser chercher du côté de la Chine les voies de son salut. La prolifération atomique annoncée en 2002 est en cours. En février 2013, la Corée du Nord a réussi son troisième essai nucléaire. Elle miniaturise ses ogives et elle allonge la portée de ses missiles. De nombreux pays s'apprêtent à lui emboiter le pas. Cela fera de la planète une poudrière atomique. Le terrorisme utilisera les armes de destruction massive (ADM), notamment la bombe atomique. Le terrorisme djihadiste portera des coups terribles à l'Occident quand les islamistes radicaux auront mis la main sur la plupart des appareils d'Etat en terre d'islam et les mobiliseront pour l'épauler et décupler ainsi son efficacité. Ce qui donne tout leur poids aux prévisions de ce livre, c'est la singularité de leur auteur : il est le seul analyste qui, dès 2002, ait prédit avec exactitude l'actualité d'aujourd'hui.

      J'ai pas lu ses livres, qui me semblent regorgent de haine anti-musulmane (c'est tellement à la mode en Occident, tel les attaques répétés sur notre prophète (sws) ), mais ses analyses semblent intéressantes à étudier, la prospective qu'il nous fait goûter n'est pas réjouissante, mais on voit un certain rationalisme, il y a bien des voies possibles qui peuvent démentir ses prévisions. Par exemple Obama a changé la position de l'Amérique, il est en train de rapatrier les troupes des champs de bataille et a dit que sa priorité des priorités est l'économie, redonner de la croissance au pays... Cela peut influer considérablement sur le scénario de ce monsieur !

      en passant, ce soir Obama, qui prépare son voyage en Israel, a indiqué que l'Iran est à un an d'avoir l'arme nucléaire (comment ils le savent ???)

      Par contre il n'a pas tort de dire qu'il y a une montée de rivalité entre l'Arc Chiite et les Sunnites du golfe, mais je crois que c'est là une analyse récente, donc moins impressionnante que cette fameuse théorie de la 3e guerre mondiale...

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