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L'homosexualite Et L Islam

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  • L'homosexualite Et L Islam

    D'abord, avant de parler d'homosexualité, il faut savoir que la vie d'un musulman, croyant et pratiquant, est régie par une minutieuse législation "la Chariâ".

    Ce sont des lois basées sur l'interprétation à la fois de la parole du Dieu, inscrite dans le Coran (livre sacré et divin des musulmans) et de la coutume de son Prophète Mohamed (la Sunna), dont la source principale est les "dits" (Hadith) du Prophète et ses gestes.

    On distingue, toutefois, les "Sunnites" qui sont les partisans de la "Sunna" à l'opposé des "Chiites" qui vénèrent plutôt son gendre "Ali". La question sexuelle n'échappe pas à l'interprétation par ces textes.
    Pour aborder la position que prennent les législateurs islamiques

    (Oulama= savants=théoligiciens de l'Islam)

    vis à vis de l'homosexualité, il est nécessaire de clarifier le regard qu'ils portent sur la sexualité "normale" (hétérosexuelle). Avant tout il faut savoir que toute relation sexuelle doit se faire dans le cadre du lien sacré et divin du mariage. Tout autre acte hors ce cadre est condamnable.

    "La fornication" est un péché capital qui peut aller jusqu'à la lapidation des fautifs et fautives. Par contre peu des religions valorisent autant la volupté charnelle que l'Islam. Le plaisir sexuel considéré chez les chrétiens comme un péché originel, devient pour l'islam un don qu'il convient d'accepter, d'en jouir et de s'y avouer corps et âme. (Les exemples ne manquent pas, entre autres, la polygamie, avec des restrictions toutefois, et le mariage de jouissance...)

    En même temps cet acte est considéré comme un acte religieux, car dans l'islam l'accouplement ne vise pas seulement la procréation mais il manifeste aussi l'harmonie de l'ordre divin, dont la distinction entre masculin et le féminin et leur complémentarité constituent la base élémentaire. "De toute chose on a fait un couple. Puissiez-vous vous en souvenir" (Extrait du Coran, Sourat 51,Adh-Dhâriyât, verset 49)

    Ainsi la chasteté et le célibat sont diabolisés: "Le célibataire est le frère du diable" (Le Prophète Mohamed) Car cela équivaut à s'abstenir de témoigner de sa chair de cette harmonie de la création.

    A cet égard l'homosexualité, mais surtout plus précisément "l'efféminat" de certains homosexuels, comme la virilité de la garçonne, sont considérés comme une transgression des frontières entre homme et femme et donc une violation de cette harmonie.

    Le Coran aborde l'homosexualité entre autres en condamnant le peuple de Loth (ou loût, peuple de Sodome et Gomorrhe) dans leurs pratiques sexuelles, mais toutefois plus modérément que dans la version biblique.

    Ainsi dans la Sourat An-Naml (Les fourmis) versets (54-57) Loût, quand il dit à son peuple: « Vous livrez- vous à la turpitude alors que vous voyez clair". [54] Vous allez aux hommes au lieu de femmes pour assouvir vos désirs? Vous êtes plutôt un peuple ignorant. » [55]

    Puis son peuple n'eut que cette réponse:

    « Expulsez de votre cité la famille de Loût! Car ce sont des gens qui affectent la pureté. [56] Nous le sauvâmes ainsi que sa famille, sauf sa femme pour qui Nous avions déterminé qu'elle serait du nombre des exterminés. »[57]

    Ces versets furent révélés au Prophète Mohamed par fragments séparés.

    Le terme "Tajhaloun" signifie "ignorer" ce qui atténue, d'après certains auteurs, quelques part, "la flétrissure morale dont sont victimes les homosexuels" et laisse entr'apercevoir que le châtiment qui leur est infligé est dû principalement au fait qu'il ont démenti "un messager de Dieu".

    L'exemple" du peuple de Loth est mentionné àce titre dans plusieurs versets du Coran. Ainsi dans la Sourat(7)d'Al-Arâf (80-82) il figure entre les "exemples" du peuple du "Prophète Salah" et du peuple Madyan et leur "leur frère Chouayb", deux peuples qui ont transgressé les recommandations de leurs Messagers.

    Et Loût, quand il dit à son peuple:

    « Vous livrez vous à cette turpitude que nul, parmi les mondes, n' a commise avant vous? [80] Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes! Vous êtes bien un peuple outrancier. » [81]

  • #2
    Et pour toute réponse, son peuple ne fit que dire: « Expulsez- les de votre cité. Ce sont des gens qui veulent se garder purs! » [82] Musrif" en arabe signifie "impie et outrancier" alors que la règle en islam, en général, est la modération.

    D'autre part, Le Coran promet aux croyants qu'au paradis ils seront servis par des éphèbes (se dit du très beau jeune homme, à l'origine l'adolescent grec qui faisait son service sportif et civil avant d'entrer dans l'âge adulte "éphébie").
    Les poêtes et les sultans ne cessaient d'invoquer ces promesses pour justifier les relations illicites qu'ils entretenaient . Mais pour la plus part des "Oulamas" il n'y a pas à chercher une interprétation plus profonde que celle mentionnée :

    « L'homosexualité est la turpitude des turpitudes »,

    la condamnation est donc claire et nette.

    Pour la Sunna, la condamnation de la pédérastie est catégorique:

    « Lorsque vous trouvez deux hommes accomplissant le péché de Loth, mettez-les à mort, le passif comme l'actif » (le Prophète Mohamed).
    ...Ce "hadith" ne laisse aucun autre recours aux Sunnites que le rejet des pratiques homosexuelles.
    Néanmoins, une telle condamnation aussi lourde que la "fornication" entre deux adultes (homme+femme) adultères ne se prend pas à la légère. Une telle accusation de "fornication" requière le témoignage de quatre musulmans, mâles, majeurs dont l'honorabilité testimoniale est reconnue. Et qui devront attester d'avoir vu l'action de pénétration du membre sexuel du "fornicateur".
    Tout est fait donc pour décourager le témoignage et surtout la calomnie. Ce qui laisse présager que certaines pratiques (Soft) échappent à cette règle extrême.

    D'autre part, pour certaines branches de l'islam, c'est l'émission du sperme qui détermine l'acte sexuel plus que la pénétration elle-même car c'est le sperme qui contient les germes de vie et c'est lui qui assure la continuité de cette harmonie de Création.
    Toute entreprise de cette source de vie, dans un engendrement hors du cadre du lien sacré du mariage, est sévèrement condamnée. Etant donné que l'acte homosexuel n'est pas susceptible d'engendrer la vie, plusieurs personnes se sont accommodés en quelques sorte de l'homosexualité.
    D'ailleurs les pratiques homosexuelles sont moins mal vue que l'adultère chez certaines de ces sociétés.

    Au lecteur de ces lignes, il apparaîtrait que ces textes traitent de l'acte sexuel dans tous ces détails mais laissent des marges d'interprétation et d'accommodation plus ou moins larges.


    L'homosexualité représente 10% de la population mondiale pour ceux qui ne se cachent plus, Et on peut compter 15 et 17% au total. Certaines coutumes ou religions ou même lois, dans certains pays dont le notre obligent au silence et au secret, mais ne le renions pas ils existent par la nature même si la " normalité " créée par l'Homme les rejette : s'ils sont là , c'est qu'Allah l'a permis. Et si Allah a permis qu'ils soient sur la terre auprès de nous tous, je ne pense pas que ce soit pour qu'on ait de la haine pour eux. Allah a voulu que les êtres soient différents, certainement pour nous apprendre à aimer plus que nous-mêmes.


    Musulman, croyant... les mots ne doivent pas séparer les êtres humains.
    Sans approfondir les arguments Freudiens, en se penchant sur les sociétés musulmanes on constate que les mâles vivent dans un système dont ils sont les piliers. L'homosexualité reste le seul exutoire pour ceux que leur trop-plein de virilité encombre. Il faut dire que la ségrégation entre les sexes et l'interdiction de tout rapport avant le mariage, ne fait que renforcer cette tendance.


    D'autant plus que , comme partout en Méditerranée, seuls sont considérés péjorativement comme homosexuels les partenaires passifs alors que les actifs développent une réputation de virilité débordante qui leur apporte la considération et l'estime des autres parfois.


    Ce regard que porte la société sur la virilité provoque des réactions parfois ironiques:
    Les partenaires actifs sont obligés d'adopter parfois des comportements dévalorisant vis à vis des passifs qui peuvent aller jusqu'à l'humiliation devant les hétérosexuels. Les qualificatifs d'homosexuels et bisexuels sont ainsi complètement reniés pour éviter tout soupçon de sentimentalisme mettant en cause leur virilité.
    Ainsi les relations se résume dans la plupart des cas à des simples rapports d'assouvissement des besoins sexuels. Le tout en cachette, car l'homosexualité est légalement interdite par la loi, mais toutefois tolérée si elle reste discrète. Les sentiments sont ainsi discrédités et révoqués , et donc tout autre cadre de vie en commun, en couple est complètement exclus par la société.

    Dans les milieux traditionalistes profondément rattachés à la religion, les passifs sont consid\érés comme des personnes inférieures, immatures, et simples d'esprit .

    Tandis que les actifs sont traités de bestiaux et de pervers. Entre le rejet de la religion et celui de la société l'homosexuel arabe préfère rester dans le placard pour éviter ce jugement péjoratif et honteux, son destin est le mariage forcé ou la solitude et la déprime et dans les cas limites le suicide.

    Seules les personnes des sphères bien aisées de la société peuvent "affirmer" cette appartenance, mais ils restent cloîtrés dans leurs cercles privés.

    Dans le cas des "Beurs", Français d'origine maghrébine généralement, à ce rejet de la famille et des "semblables" se greffe le rejet de la société en tant qu'étranger !!" et le risque accroissant de la maladie.

    L'homosexuel "Beur" se trouve ainsi sans "racines" ni "espoirs". Ces derniers temps cette "Communauté a commencé à s'organiser pour sortir au jour et revendiquer leurs droits à la reconnaissance. Mais si cet appel ne trouve pas d'échos chez les Maghrébins de France, ces homosexuels risquent de se claustrer dans un ghetto comme les autres communautés homosexuelles.

    En conclusion, l'homosexualité a connu des périodes moins stressantes que de nos jours. Les sociétés arabo-musulmanes n'ont pas cessé d'accommoder l'application de la "Chariâ" à leur train de vie et leurs aspirations .


    L'émergence de temps en temps des courants fondamentalistes qui n'admettent pas ce contexte remet en cause cette évolution. L'homosexualité n'échappe pas à cette règle de balancement entre fermeté et tolérance (néanmoins marginalisée). Elle a existé et elle existera toujours. Mais il faut peut être attendre trés longtemps pour voir une reconnaissance franche des homosexuels dans les pays arabo-musulmans.

    Pour replacer le débat dans un autre contexte, il faut je pense bien considérer que les religions - Islam ou christianisme - définissent des normes qui visent à conduire l'individu à la sainteté. Si tous le hommes - voire simplement tous les musulmans ou tous les chrétiens - étaient des saints, on l'aurait remarqué depuis longtemps et l'humanité n'en serait pas où elle en est!!!
    Le respect des interdits charnels n'est donc qu'un des aspects de la recherche de la sainteté, il est loin d'être le seul et il n'est probablement pas le plus important. Le propre des péchés liés à cet aspect des choses c'est qu'ils sont mesurables et dénombrables alors que tel n'est pas le cas des recommandations en matière d'amour de son prochain, de charité , voire de simple respect du bien d'autrui, tous domaines où on trouve aisément des arrangements avec sa conscience!!

    On me permettra de penser que l'exploitation de la misère des hommes - même conjuguée avec l'assistance à la messe ou le respect de la charia - est infiniment plus condamnable que le fait pour deux hommes de s'aimer en toute liberté entre eux

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    • #3
      Comme j'ai déjà pu le dire dans d'autres topics, la pratique de la religion relève de rapports intimes entre Allah et le pratiquant. Ainsi, personne ne peut se permettre d'intervenir de la pratique (ou non) religieuse des autres.
      Il n'est pas de bonne pédagogie qui ne commence par éveiller le désir d'apprendre.

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      • #4
        Comme j'ai déjà pu le dire dans d'autres topics, la pratique de la religion relève de rapports intimes entre Allah et le pratiquant. Ainsi, personne ne peut se permettre d'intervenir de la pratique (ou non) religieuse des autres.
        Si tu as une religion qui te permet de telles relations, fait ce que bon te semble ….
        Yak jahanama kayna
        Mais , en haut je parlais de l’islam, dont ce genre de relations (homosexuel) inadmissible.

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        • #5
          bonjour imad
          j ai lu tout le message que tu as envoyé .pour te dire honnetement il est tres bien .le sujet de ton topic est l homosexualité et l islam.moi pour te dire mon avis personnelle je m en fiche completement si une personne est homosexuel ou pas .moi ca ne me derange pas si une personne dans le batiment ou j habite ou dans mon lieu de travaille il y a un homosexuel .chaqu un est libre de faire ce qu il veut .du moment que cette personne ne derange personne .selon moi l homosexualité n est pas un peche aussi grand que voler tuer violer etc......je sait que mon avis va choquer certain .
          mais c est comme ca .
          Chaque pétales de cette rose correspond à tout l'amour qui nous unit depuis le premier jour . Donc il ne pourra à jamais se fâner.

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          • #6
            imad
            biensur que je suis musulmane je sait que dans notre religion il est interdit de devenir homosexuel mais j ai simplement voulu dire que si une personne a choisit l homosexualité c est son choix
            Chaque pétales de cette rose correspond à tout l'amour qui nous unit depuis le premier jour . Donc il ne pourra à jamais se fâner.

            Commentaire


            • #7
              imad

              Cette pratique est inadmissible pour ceux qui pratiquent l'islam. Or, chacun pratique l'islam selon sa foi. comme l'importe quelle autre religion.
              Il n'est pas de bonne pédagogie qui ne commence par éveiller le désir d'apprendre.

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              • #8
                damlagul

                si une personne a choisit l homosexualité c est son choix
                L'homosexualité n'est pas un choix. on nait avec, on vit avec. Crois bien que si nous avions le choix, nous n'aurions pas pris le risque d'entrer en conflit avec l'homophobie latente autour de nous... (juste ça que je voulais dire. sinon, merci de ta tolérance.)
                Il n'est pas de bonne pédagogie qui ne commence par éveiller le désir d'apprendre.

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                • #9
                  personne n'est en mesure de dire que l'islame accepte ou pas l'homosexualité,c'est à l'etre humain de choisir ou pas l'islame,et tout etre humain n'est malheureusement ou heureusement pas consut pareil.

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                  • #10
                    eyup

                    j'aime assez ton analyse.
                    Il n'est pas de bonne pédagogie qui ne commence par éveiller le désir d'apprendre.

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                    • #11
                      I l ne fait aucun doute qu'en Islam, l'homosexualité est considérée comme un péché, et une erreur (comme le sont tous les péchés s'ils ne proviennent pas d'une intention de commettre quelque chose de mauvais). Les êtres humains ne sont pas homosexuels par nature. Les gens le sont devenus à cause de leur environnement, qui joue un rôle particulièrement critique au moment de la puberté. Des suggestions, des idées et des rêves bizarres sont les symptômes d'une tentative confuse de comprendre ces sensations nouvelles et brutales provenant de ce stade du développement humain, et sont imprudemment interprétés comme étant le stade de définition d'une personne comme étant d'une sexualité ou d'une autre. Si ces conclusions sont accompagnées d'actes homosexuels, elles sont d'autant plus renforcées.

                      L'instinct de l'homme peut être assujetti à des actes volontaires. La sexualité est un choix d'identité qui provient de choix d'actions provenant eux-mêmes du choix de ses fantasmes sexuels. Les êtres humains ont cette capacité particulière de contrôler leurs pensées, en en poursuivant certaines et en en éliminant d'autres.

                      Cependant, si ce libre arbitre n'est pas reconnu, il est alors facile de tomber dans un mode de réflexion qui part de l'acceptation d'une hypothèse à votre propos comme étant vraie plutôt que comme faisant partie d'un choix (même si les options sont parfois difficiles). Par exemple quelqu'un peut penser de soi : "Je suis paresseux". Quand la personne qui pense ça reste allongée sur son lit le matin, elle observe son inaction qui devient une évidence de son affirmation "Je suis paresseux". Alors qu'elle décide de continuer son inaction, celle-ci devient une preuve grandissante et se fixe dans son identité. Cette attitude peut même commencer à avoir des manifestations physiques et changer la physiologie et la psychologie de la personne. Ce processus peut avoir lieu facilement pour n'importe quelle idée de soi, bonne ou mauvaise, quand elle est basée principalement sur ses propres actions. L'idée peut être "je suis homosexuel", ou "je suis satisfait", ou bien "j'aime manger copieusement". La vérité est que vous décidez qui vous voulez être ; vous décidez ce que vous voulez faire ; vous pensez ce que vous voulez penser. Il peut y avoir un délai plus ou moins long entre les choix causaux et les effets, mais tout le monde peut changer. Il existe des drogués réformés, des joueurs invétérés réformés et des ex-homosexuels . Dans tous ces péchés, prévoir vaut mille fois mieux que guérir et est beaucoup plus facile.

                      On a à un moment suggéré que l'homosexualité était héritée génétiquement et que ceux qui avaient cette "prédisposition" étaient victimes et non pas pécheurs. Cependant, il y a d'autres prédispositions qui sont probablement influencées par la génétique comme, par exemple, être un joueur invétéré ou un alcoolique. On pourrait dire (ça l'a été) que les hommes sont programmés génétiquement pour tromper leur femme. Tout ça ne rend pas ces actes justifiables, et cela ne les empêche pas d'être considérés comme des péchés. Boire de l'alcool en Islam sera toujours considéré comme un péché même si vous avez une prédisposition génétique à être alcoolique. Le truc - comme vous le dira tout ex-alcoolique - c'est de ne plus toucher à une seule goutte d'alcool après avoir cessé de boire, car sinon c'est le début d'une longue pente descendante, et votre vie sera bien meilleure sans. Une fois qu'un certain désir est fortement connecté à votre identité et que vous y êtes d'une certaine manière accroché, ce sera toujours facile d'y retourner, vous êtes incapable d'oublier la satisfaction que vous en tiriez. La tâche difficile est de se rappeler les moments négatifs de ce désir, comme les gueules de bois, l'argent gaspillé, le mépris de soi, ou le simple sentiment de perte de ce que vous avez manqué de vivre. Mais si vous êtes capable de changer pour le mieux, vous devez vous souvenir de ça, et les désirs passés que vous associiez à votre identité seront alors déconnectés de ce que vous décidez de devenir.

                      source :http://www.islamic.org.uk/french/homosex.html

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                      • #12
                        la pratique de l'islame comme faire le ramadan ou faire la prière font perdre les mauvaise habitudes ceci est prouvé sant objection pour ma part.je me souvient de ce que j'ai lus pour faire arreté l'alcool le prophete s.a.v. proposait ou appelait les jens qui buvaient à la priére avant d'interdire de boire,il savait que par la suite ils cesseraient et ce fut insit ,aujourd'hui ce que l'on fait nous c'est de dire que celui qui boie ou celui qui vole ou bien encore celui qui est hommosexuel n'a pas sa place dans l'islame est-ce raisonnable?

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                        • #13
                          Celà a-t-il une quelconque valeur scientifique appuyé par un panel d'études ?

                          Voilà maintenant des informations plus sérieuses : (qui mieux que les homosexuels peuvent s'exprimer sur un sujet qui les concerne ?)

                          Pourquoi est-on homosexuel ou bisexuel ?

                          Jusqu’à présent, il n’existe pas de réponse scientifique exacte à cette question. Il semblerait que l’orientation sexuelle soit le résultat d’un mélange complexe entre des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux et culturels. Etre homosexuel-le ou hétérosexuel-le n’est pas un choix que l’on fait ; une personne homosexuelle ou bisexuelle peut uniquement décider s’il / elle révèle ouvertement son homosexualité (ou bisexualité) ou non.

                          L’homosexualité est-elle une maladie ?

                          Jusqu’au XIXe siècle, l’homosexualité était considérée comme un problème moral. Les médecins se sont ensuite intéressés à ce thème pour définir l’homosexualité comme une pathologie. Les spécialistes de la santé mentale se sont mis à rechercher ses causes et ont même tenté de « guérir » les homosexuels. Des « thérapies réparatrices », aux méthodes particulièrement cruelles (électrochocs, lobotomies...), furent conduites sur des patients, mais ces thérapies n’ont jamais changé l’orientation sexuelle des personnes « traitées ». En 1973 l’Association psychiatrique américaine (APA) a rayé l’homosexualité de la liste des maladies mentales. En 1993, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l’homosexualité comme une variante naturelle de la sexualité humaine. Aujourd’hui, aucune association psychiatrique sérieuse ne soutient la « thérapie réparatrice » ou toute autre forme de « guérison » possible d’une orientation sexuelle. Une telle vision n’a pas de sens, puisque l’homosexualité n’est pas une maladie ni un trouble mental.

                          Les homosexuels sont-ils transexuels ?

                          Les transexuel-les sont des personnes qui ne se sentent pas en accord avec le sexe biologique avec lequel elles sont nées. Pour ces personnes, le corps et l’esprit ne peuvent s’accorder que grâce à des modifications physiques et hormonales qui leur permettent de changer de sexe. Identité de genre et orientation sexuelle ne sont pas liées, et la très grande majorité des homosexuels ne veulent pas du tout changer de sexe.

                          Que disent les grandes religions monothéistes sur l’homosexualité ?

                          L’Ancien Testament renferme seulement deux passages connus sur l’homosexualité. Le Lévitique contient une longue liste de prescriptions, dont celle selon laquelle il est interdit que des hommes soient couchés les uns à côté des autres ; parmi les autres prescriptions, on peut également lire qu’on a le droit de posséder des esclaves à condition qu’ils aient été achetés dans des nations voisines...Il est surprenant qu’aujourd’hui certaines personnes considèrent que seule la prescription relative à l’homosexualité est encore déterminante alors que les autres ne sont pas particulièrement prises au sérieux. Quant au célèbre mythe de « Sodome et Gomorrhe », Dieu détruit la ville de Sodome, non à cause de l’homosexualité de ses habitants comme cela est souvent dit, mais parce que certains ont tenté de violer des voyageurs qui demandaient l’hospitalité : un amalgame entre homosexuels et violeurs assez consternant... Dans le Coran, on ne trouve aucun message concernant les relations sexuelles entre personnes de même sexe et le sexe entre femmes De plus, les sociétés musulmanes ne considèrent pas que les relations anales en tant que telles sont un péché, mais elles condamnent les personnes qui ont des contacts anaux passifs parce que cela est incompatible avec le rôle traditionnel masculin.

                          Les homosexuels peuvent-ils avoir des enfants ?

                          Les homosexuels sont physiquement aptes à la reproduction et peuvent avoir des enfants. En France, environ 200 000 enfants sont élevés dans des familles dites « homoparentales ». On entend beaucoup d’idées reçues sur les enfants élévés par des couples homosexuels. En 1991, une enquête de l’American Psychological Association affirmait qu’ils n’avaient pas plus de problèmes psychologiques que les autres. Sur la question des moqueries que peuvent subir les enfants de gays et de lesbiennes de la part des autres enfants, un parallèle était fait avec les familles des minorités ethniques : les enfants peuvent être confrontés à des discriminations, mais ils apprennent à les combattre, notamment avec l’aide de leurs parents. En 1994, une étude britannique montrait que 91 % des enfants élevés par des mères homosexuelles étaient hétérosexuels. En France, Stéphane Nadaud, dans sa thèse de doctorat de médecine sur les enfants élevés par des familles homoparentales, arrive aux mêmes conclusions. L’Académie américaine de pédiatrie (AAP), qui regroupe plus de 55 000 médecins, a annoncé, en février 2002, qu’il n’existe aucune raison légitime pour empêcher un individu ou un couple homosexuel de devenir parent.

                          Pourquoi les gays et les lesbiennes se regroupent-ils dans des lieux dits communautaires ?

                          Dès leur enfance, tous les jeunes, homosexuels et hétérosexuels, sont éduqués pour être hétérosexuels, et la société leur renvoie une image négative des homosexuels. Pour développer leur identité et être en accord avec eux-mêmes, les homosexuels ont besoin d’espaces de liberté dans lesquels ils ne sont pas exposés à des regards ou des insultes désagréables. Au cours des 30 dernières années, le nombre de ces endroits a augmenté. Il y a des magasins, des bars, des discothèques, des associations qui ne s’adressent qu’à une population gay et lesbienne. Mais il serait faux de penser que les homosexuels passent leur temps exclusivement dans le milieu gay et lesbien, et fréquentent quotidiennement des hétérosexuels dans leur lycée, université, lieu de travail...
                          Et dehors tous préjugés et mensonges qui caractérise les homophobes.
                          Il n'est pas de bonne pédagogie qui ne commence par éveiller le désir d'apprendre.

                          Commentaire


                          • #14
                            eyup

                            aujourd'hui ce que l'on fait nous c'est de dire que celui qui boie ou celui qui vole ou bien encore celui qui est hommosexuel n'a pas sa place dans l'islame est-ce raisonnable?
                            je pense que c'est une question dont chacun d'entre nous doit pouvoir se saisir.
                            Il n'est pas de bonne pédagogie qui ne commence par éveiller le désir d'apprendre.

                            Commentaire


                            • #15
                              http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=26841

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