D'abord, avant de parler d'homosexualité, il faut savoir que la vie d'un musulman, croyant et pratiquant, est régie par une minutieuse législation "la Chariâ".
Ce sont des lois basées sur l'interprétation à la fois de la parole du Dieu, inscrite dans le Coran (livre sacré et divin des musulmans) et de la coutume de son Prophète Mohamed (la Sunna), dont la source principale est les "dits" (Hadith) du Prophète et ses gestes.
On distingue, toutefois, les "Sunnites" qui sont les partisans de la "Sunna" à l'opposé des "Chiites" qui vénèrent plutôt son gendre "Ali". La question sexuelle n'échappe pas à l'interprétation par ces textes.
Pour aborder la position que prennent les législateurs islamiques
(Oulama= savants=théoligiciens de l'Islam)
vis à vis de l'homosexualité, il est nécessaire de clarifier le regard qu'ils portent sur la sexualité "normale" (hétérosexuelle). Avant tout il faut savoir que toute relation sexuelle doit se faire dans le cadre du lien sacré et divin du mariage. Tout autre acte hors ce cadre est condamnable.
"La fornication" est un péché capital qui peut aller jusqu'à la lapidation des fautifs et fautives. Par contre peu des religions valorisent autant la volupté charnelle que l'Islam. Le plaisir sexuel considéré chez les chrétiens comme un péché originel, devient pour l'islam un don qu'il convient d'accepter, d'en jouir et de s'y avouer corps et âme. (Les exemples ne manquent pas, entre autres, la polygamie, avec des restrictions toutefois, et le mariage de jouissance...)
En même temps cet acte est considéré comme un acte religieux, car dans l'islam l'accouplement ne vise pas seulement la procréation mais il manifeste aussi l'harmonie de l'ordre divin, dont la distinction entre masculin et le féminin et leur complémentarité constituent la base élémentaire. "De toute chose on a fait un couple. Puissiez-vous vous en souvenir" (Extrait du Coran, Sourat 51,Adh-Dhâriyât, verset 49)
Ainsi la chasteté et le célibat sont diabolisés: "Le célibataire est le frère du diable" (Le Prophète Mohamed) Car cela équivaut à s'abstenir de témoigner de sa chair de cette harmonie de la création.
A cet égard l'homosexualité, mais surtout plus précisément "l'efféminat" de certains homosexuels, comme la virilité de la garçonne, sont considérés comme une transgression des frontières entre homme et femme et donc une violation de cette harmonie.
Le Coran aborde l'homosexualité entre autres en condamnant le peuple de Loth (ou loût, peuple de Sodome et Gomorrhe) dans leurs pratiques sexuelles, mais toutefois plus modérément que dans la version biblique.
Ainsi dans la Sourat An-Naml (Les fourmis) versets (54-57) Loût, quand il dit à son peuple: « Vous livrez- vous à la turpitude alors que vous voyez clair". [54] Vous allez aux hommes au lieu de femmes pour assouvir vos désirs? Vous êtes plutôt un peuple ignorant. » [55]
Puis son peuple n'eut que cette réponse:
« Expulsez de votre cité la famille de Loût! Car ce sont des gens qui affectent la pureté. [56] Nous le sauvâmes ainsi que sa famille, sauf sa femme pour qui Nous avions déterminé qu'elle serait du nombre des exterminés. »[57]
Ces versets furent révélés au Prophète Mohamed par fragments séparés.
Le terme "Tajhaloun" signifie "ignorer" ce qui atténue, d'après certains auteurs, quelques part, "la flétrissure morale dont sont victimes les homosexuels" et laisse entr'apercevoir que le châtiment qui leur est infligé est dû principalement au fait qu'il ont démenti "un messager de Dieu".
L'exemple" du peuple de Loth est mentionné àce titre dans plusieurs versets du Coran. Ainsi dans la Sourat(7)d'Al-Arâf (80-82) il figure entre les "exemples" du peuple du "Prophète Salah" et du peuple Madyan et leur "leur frère Chouayb", deux peuples qui ont transgressé les recommandations de leurs Messagers.
Et Loût, quand il dit à son peuple:
« Vous livrez vous à cette turpitude que nul, parmi les mondes, n' a commise avant vous? [80] Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes! Vous êtes bien un peuple outrancier. » [81]
Ce sont des lois basées sur l'interprétation à la fois de la parole du Dieu, inscrite dans le Coran (livre sacré et divin des musulmans) et de la coutume de son Prophète Mohamed (la Sunna), dont la source principale est les "dits" (Hadith) du Prophète et ses gestes.
On distingue, toutefois, les "Sunnites" qui sont les partisans de la "Sunna" à l'opposé des "Chiites" qui vénèrent plutôt son gendre "Ali". La question sexuelle n'échappe pas à l'interprétation par ces textes.
Pour aborder la position que prennent les législateurs islamiques
(Oulama= savants=théoligiciens de l'Islam)
vis à vis de l'homosexualité, il est nécessaire de clarifier le regard qu'ils portent sur la sexualité "normale" (hétérosexuelle). Avant tout il faut savoir que toute relation sexuelle doit se faire dans le cadre du lien sacré et divin du mariage. Tout autre acte hors ce cadre est condamnable.
"La fornication" est un péché capital qui peut aller jusqu'à la lapidation des fautifs et fautives. Par contre peu des religions valorisent autant la volupté charnelle que l'Islam. Le plaisir sexuel considéré chez les chrétiens comme un péché originel, devient pour l'islam un don qu'il convient d'accepter, d'en jouir et de s'y avouer corps et âme. (Les exemples ne manquent pas, entre autres, la polygamie, avec des restrictions toutefois, et le mariage de jouissance...)
En même temps cet acte est considéré comme un acte religieux, car dans l'islam l'accouplement ne vise pas seulement la procréation mais il manifeste aussi l'harmonie de l'ordre divin, dont la distinction entre masculin et le féminin et leur complémentarité constituent la base élémentaire. "De toute chose on a fait un couple. Puissiez-vous vous en souvenir" (Extrait du Coran, Sourat 51,Adh-Dhâriyât, verset 49)
Ainsi la chasteté et le célibat sont diabolisés: "Le célibataire est le frère du diable" (Le Prophète Mohamed) Car cela équivaut à s'abstenir de témoigner de sa chair de cette harmonie de la création.
A cet égard l'homosexualité, mais surtout plus précisément "l'efféminat" de certains homosexuels, comme la virilité de la garçonne, sont considérés comme une transgression des frontières entre homme et femme et donc une violation de cette harmonie.
Le Coran aborde l'homosexualité entre autres en condamnant le peuple de Loth (ou loût, peuple de Sodome et Gomorrhe) dans leurs pratiques sexuelles, mais toutefois plus modérément que dans la version biblique.
Ainsi dans la Sourat An-Naml (Les fourmis) versets (54-57) Loût, quand il dit à son peuple: « Vous livrez- vous à la turpitude alors que vous voyez clair". [54] Vous allez aux hommes au lieu de femmes pour assouvir vos désirs? Vous êtes plutôt un peuple ignorant. » [55]
Puis son peuple n'eut que cette réponse:
« Expulsez de votre cité la famille de Loût! Car ce sont des gens qui affectent la pureté. [56] Nous le sauvâmes ainsi que sa famille, sauf sa femme pour qui Nous avions déterminé qu'elle serait du nombre des exterminés. »[57]
Ces versets furent révélés au Prophète Mohamed par fragments séparés.
Le terme "Tajhaloun" signifie "ignorer" ce qui atténue, d'après certains auteurs, quelques part, "la flétrissure morale dont sont victimes les homosexuels" et laisse entr'apercevoir que le châtiment qui leur est infligé est dû principalement au fait qu'il ont démenti "un messager de Dieu".
L'exemple" du peuple de Loth est mentionné àce titre dans plusieurs versets du Coran. Ainsi dans la Sourat(7)d'Al-Arâf (80-82) il figure entre les "exemples" du peuple du "Prophète Salah" et du peuple Madyan et leur "leur frère Chouayb", deux peuples qui ont transgressé les recommandations de leurs Messagers.
Et Loût, quand il dit à son peuple:
« Vous livrez vous à cette turpitude que nul, parmi les mondes, n' a commise avant vous? [80] Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes! Vous êtes bien un peuple outrancier. » [81]
Commentaire