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Ces étrangers qui tentent leur chance en Algérie

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  • Ces étrangers qui tentent leur chance en Algérie

    Bonjour, tourisme, affaires, emplois, investissements... Ces étrangers qui tentent leur chance en Algérie ont bien raison, il faut chercher l'argent là ou il est, alors qu'une majorité de jeunes à court d'idée et de projets tentent leur chance dans des containers pour un hypothétique voyage en Europe.
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    1 038 484 étrangers ont séjourné en Algérie en 2005, contre 862 477 en 2004 et 641 259 en 2002. La situation des années 1990 est loin derrière nous et le succès remporté dans la lutte contre le terrorisme islamiste a permis à l’Algérie de retrouver la paix. Aujourd’hui, beaucoup d’étrangers viennent pour le tourisme ou pour travailler, d’autant que le plan de relance économique offre plusieurs opportunités d’affaires et d’investissement. Certains ressortissants choisissent même de s’y installer. Malgré les entraves administratives…

    Malgré la canicule de ce mois d’août, nombreux sont les touristes qui ont opté pour l’Algérie pour les vacances. Alger respire la sérénité. Depuis le début de la saison estivale, la place Audin s’est transformée en un grand bazar de l’artisanat local et connaît un va-et-vient inhabituel de touristes de différents pays, en quête d’un objet de souvenirs. Selon les statistiques du ministère du Tourisme, plus d’un million de touristes ont choisi la destination Algérie en 2005.
    Européens, Asiatiques et Arabes, la présence d’étrangers ne suscite plus de curiosité. “Il y a quelques années, il était presque impossible de croiser un étranger. Ils étaient tellement rares qu’on s’arrêtait au passage de toute personne de type européen ou asiatique. Notre clientèle était essentiellement composée du corps diplomatique ou de quelques nationaux établis à l'étranger”, témoigne un vendeur d’articles artisanaux.

    Si pendant longtemps, les touristes choisissaient le Grand-Sud, qu’ils rejoignaient d’ailleurs par des charters sans jamais quitter l’aéroport, le nord du pays, notamment les grandes villes, connaît depuis quelques années un retour de groupes de touristes qui viennent non seulement par le biais d’agences de voyages, mais également à travers des connaissances personnelles. “C’est la deuxième fois que je viens en Algérie. L’année dernière, j’ai fait un petit circuit dans le Sud, à Ghardaïa en particulier. J’ai beaucoup apprécié l’hospitalité des gens et leur courtoisie qui m’ont émue”, confie une touriste allemande.

    De l’Algérie, elle ne connaît pas grand-chose. Le kidnapping des touristes allemands dans le Grand-Sud, il y a quelques années, ne l’a pas découragée à effectuer sa première visite. “Des amis à moi y avaient déjà effectué un voyage de travail et m’ont dit beaucoup de bien de ce pays. Cela ne m’a pas vraiment rassurée, mais l’Algérie restait la seule destination dans le Maghreb que je ne connaissais pas. Je peux dire que c’est une lecture sur la vie d’Isabelle Eberhart qui m’a le plus motivée à venir la première fois”, dit-elle encore. Tout comme la touriste allemande qui découvre notre pays, Gaëlle est une jeune Française tombée sous le charme de l’Algérie, où elle a décidé de s’installer. “Évidemment, le choix de s’installer dans un pays ne se fait pas sur la base d’une seule raison, c’est le fruit d’un certain nombre de circonstances qui font qu’à un moment donné, on envisage de rester un peu plus longtemps pour réellement monter des projets”, soutient la jeune femme.

    La suite...
    Dernière modification par zek, 12 août 2006, 22h48.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Pour le choix de l’Algérie, Gaëlle précise que c’est le concours de plusieurs conditions favorables à son installation qui l’ont poussée à franchir le pas. “En France déjà, je connaissais beaucoup d’Algériens, donc c’est une continuité. Car, il y a les liens d’amitié et la rencontre avec des gens pleins d’idées, de motivation et de courage. Le facteur de la langue est aussi très important, ça me facilite la communication, au même titre que l’identité méditerranéenne, la beauté d’Alger et son architecture, l’accueil des gens... L’Algérie est un pays complexe qui ne cesse de me surprendre par sa richesse et sa diversité culturelle. Mais il y a aussi cette part de réalisme qui veut que j’aie trouvé dans ce pays l’opportunité de travailler dans le cinéma”, affirme-t-elle en outre.

    Malgré les démarches administratives…

    Même si les démarches administratives sont plus lentes que prévu, la jeune femme s’accommode comme elle peut au rythme. Sa philosophie : “Patienter pour comprendre comment ça fonctionne.” Depuis son arrivée il y a deux ans, Gaëlle n’a pas chômé : un stage à l’ambassade de France, une activité intense pour la promotion des rencontres cinématographiques de Béjaïa et d’autres projets avec des amies algériennes dans le secteur de l’architecture. Comme Gaëlle, nombre de ressortissants étrangers ont choisi l’Algérie comme pays d’adoption. C’est le cas des nostalgiques, des Pieds-noirs en grande partie, qui reviennent sur les lieux de leur enfance ou de leur jeunesse. “J’ai découvert l’Algérie grâce à ma maman qui a passé son enfance ici. Lorsqu’elle a décidé de revenir pour s’y installer, cela m’a permis de mieux connaître le pays”, dit Clara, une jeune réalisatrice française, qui n’a pas hésité à mettre sur pellicule le quotidien de sa mère depuis son retour.
    Un film riche en images et en émotions.

    Loin de ce monde de beauté et de générosité, d’autres personnes ont choisi l’Algérie pour les affaires. Syriens, Libanais, Pakistanais, Turcs… s’installer pour monter un petit business qui fonctionne généralement bien. “Il y a six ans, je suis arrivé comme simple travailleur en Algérie. J’ai commencé avec des compatriotes libanais dans une grande surface. Mais, avec le temps, j’ai pu tisser des relations avec des Algériens. Cela m’a permis de lancer mon propre projet dans le domaine de la restauration. Un projet que j’ai réalisé en m’associant avec un Algérien, et cela marche plutôt bien”, confie un ressortissant libanais. Et il faut dire que les Algérois apprécient bien les spécialités libanaises qui figurent sur le menu. Le petit restaurant, en plein centre- ville, ne désemplit pas à longueur d’année.

    Par Wahiba Labrèche
    13 Août 2006 Liberté
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