Encore une fois la population de Boudnib, 90 km au nord d’Errachidia, se soulève, condamne et crie de vive voix une situation lamentable qui s’écarte de tous les slogans de développement local. Ils étaient ainsi près de 3 000 personnes, en cette fin de la première semaine du mois de mai, à avoir battu le pavé, défiant une chaleur accablante.
Comme pour dire, rien de plus pire ne pourrait nous arriver. A l’appel des principaux acteurs civils de cette petite ville qui avait connu en début du 20ème siècle les premières invasions des soldats français, cette manifestation, comme celles qui ont eu lieu depuis trois mois durant, n’a qu’un seul objectif : mettre fin à un état qui n’a que trop duré. Bien avant d’entamer le volet des doléances, les femmes, hommes, jeunes et moins jeunes ont tenu à démontrer leur patriotisme. Et ce fut le chant en chœur de l’hymne national. Une manière aussi de couper court aux différentes interprétations qui pourraient dénaturer cette forme revendicative de ses objectifs. D’ailleurs, dans leur communiqué qui est le cinquième du genre, les structures associatives ont souligné « le caractère social de leurs revendications, loin de toute surenchère ».
Par la suite, les petites gens de cette localité, longtemps marginalisée, selon ses habitants, se sont déchainées pour exprimer leurs vœux via les banderoles, les pancartes et les slogans scandés, en langues amazighe et arabe, tout au long du parcours de la manif. Une infrastructure routière digne de ce nom, un hôpital à même d’assurer à ses usagers une dignité, mais aussi un droit aux soins de base, l’assainissement, l’emploi, un complexe culturel, des dépendances sportives…
ANAS AZIZ
AL BAYANE
Comme pour dire, rien de plus pire ne pourrait nous arriver. A l’appel des principaux acteurs civils de cette petite ville qui avait connu en début du 20ème siècle les premières invasions des soldats français, cette manifestation, comme celles qui ont eu lieu depuis trois mois durant, n’a qu’un seul objectif : mettre fin à un état qui n’a que trop duré. Bien avant d’entamer le volet des doléances, les femmes, hommes, jeunes et moins jeunes ont tenu à démontrer leur patriotisme. Et ce fut le chant en chœur de l’hymne national. Une manière aussi de couper court aux différentes interprétations qui pourraient dénaturer cette forme revendicative de ses objectifs. D’ailleurs, dans leur communiqué qui est le cinquième du genre, les structures associatives ont souligné « le caractère social de leurs revendications, loin de toute surenchère ».
Par la suite, les petites gens de cette localité, longtemps marginalisée, selon ses habitants, se sont déchainées pour exprimer leurs vœux via les banderoles, les pancartes et les slogans scandés, en langues amazighe et arabe, tout au long du parcours de la manif. Une infrastructure routière digne de ce nom, un hôpital à même d’assurer à ses usagers une dignité, mais aussi un droit aux soins de base, l’assainissement, l’emploi, un complexe culturel, des dépendances sportives…
ANAS AZIZ
AL BAYANE
Commentaire