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Transmission de morale, valorisation du patrimoine, voyage dans les traditions populaires… Le conte, un genre littéraire qui s’invite à Oran, à la faveur de la 7e édition du Festival du conte, du 18 au 23 mars. El Watan Week-end livre les ingrédients de cette édition initiée par l’association le Petit Lecteur.
Les conteurs du festival
Algérie. Mahi Seddik
«Ma mère qui fut mon 1er «goual» (diseuse de contes), car j’ai grandi dans le conte, la parole, dans l’écoute. Et dans ma ville, il existe une place qu’on appelle ‘Tahtahaa’ où les goual (conteurs) se relayaient. Quand je vais à l’école, je passe par la Place publique, je trouve le goual, quand je reviens je trouve encore le goual». Né entre l’affection et la colère, l’enfance et l’adolescence sur les bords de la Mékerra et au pied de Tessala le mènent d’abord sur les planches du théâtre avant de se retrouver sur les routes tels les anciens troubadours à rapporter les contes et légendes de sa terre natale et des peuples du monde. Aujourd’hui comme hier, il écoute, transcrit et restitue la mémoire.
Liban. Sarah Kassir
Interprète d’anciens contes populaires de la tradition libanaise, transmis oralement de génération en génération, elle présente ses histoires au moyen de mots et d’intonations seulement, dépourvue de costumes et d’accessoires. Sarah Kassir est née au Liban en 1983. Elle est à la fois metteur en scène, actrice et conteuse. Elle a mis en scène plusieurs pièces de théâtre pour enfants et jeunes adolescents, en plus de son travail en tant qu’enseignante et thérapeute par les arts dramatiques depuis 2002. Elle est membre de l’école du conte du théâtre Monnot et membre fondateur de la Fondation des arts.
Burkina Faso. Carlos Ouedraogo
Avec un regard poétique sur le pouvoir, l’amour, la guerre... à travers des contes peuplés de personnages sages ou espiègles, un enfant benêt, une grand-mère suspicieuse, un fou audacieux. Penchez-vous au-dessus de la calebasse de miel pour redécouvrir la parole des ancêtres et explorer nos métamorphoses. L’occasion pour le public de se familiariser avec les instruments musicaux traditionnels africains et quelques objets du quotidien. Depuis ses premiers pas sur les planches il y a 20 ans, Carlos a multiplié et diversifié ses formations et expériences, travaillant sur tous les aspects de l’art dramatique.
France. Anne Saffore
Comédienne de théâtre exerçant à Bordeaux, affiliée aux contes comme une évidence, par amour de la transmission des histoires qui forgent nos vies et se recoupent aux quatre coins de ce monde qui nous invite à la vie. Pour échanger sur le thème de l’indépendance, Anne a choisi deux contes venus des îles d’outre-mer. Anne Saffore est également photographe. Elle plante une remontée vers l’océan entre ports, château, forteresse et île. Chaque lieu, une photo, honorée d’une fête, mêlant musiques et littératures de l’ici, et de l’ici là-bas.
El Watan
Les conteurs du festival
Algérie. Mahi Seddik
«Ma mère qui fut mon 1er «goual» (diseuse de contes), car j’ai grandi dans le conte, la parole, dans l’écoute. Et dans ma ville, il existe une place qu’on appelle ‘Tahtahaa’ où les goual (conteurs) se relayaient. Quand je vais à l’école, je passe par la Place publique, je trouve le goual, quand je reviens je trouve encore le goual». Né entre l’affection et la colère, l’enfance et l’adolescence sur les bords de la Mékerra et au pied de Tessala le mènent d’abord sur les planches du théâtre avant de se retrouver sur les routes tels les anciens troubadours à rapporter les contes et légendes de sa terre natale et des peuples du monde. Aujourd’hui comme hier, il écoute, transcrit et restitue la mémoire.
Liban. Sarah Kassir
Interprète d’anciens contes populaires de la tradition libanaise, transmis oralement de génération en génération, elle présente ses histoires au moyen de mots et d’intonations seulement, dépourvue de costumes et d’accessoires. Sarah Kassir est née au Liban en 1983. Elle est à la fois metteur en scène, actrice et conteuse. Elle a mis en scène plusieurs pièces de théâtre pour enfants et jeunes adolescents, en plus de son travail en tant qu’enseignante et thérapeute par les arts dramatiques depuis 2002. Elle est membre de l’école du conte du théâtre Monnot et membre fondateur de la Fondation des arts.
Burkina Faso. Carlos Ouedraogo
Avec un regard poétique sur le pouvoir, l’amour, la guerre... à travers des contes peuplés de personnages sages ou espiègles, un enfant benêt, une grand-mère suspicieuse, un fou audacieux. Penchez-vous au-dessus de la calebasse de miel pour redécouvrir la parole des ancêtres et explorer nos métamorphoses. L’occasion pour le public de se familiariser avec les instruments musicaux traditionnels africains et quelques objets du quotidien. Depuis ses premiers pas sur les planches il y a 20 ans, Carlos a multiplié et diversifié ses formations et expériences, travaillant sur tous les aspects de l’art dramatique.
France. Anne Saffore
Comédienne de théâtre exerçant à Bordeaux, affiliée aux contes comme une évidence, par amour de la transmission des histoires qui forgent nos vies et se recoupent aux quatre coins de ce monde qui nous invite à la vie. Pour échanger sur le thème de l’indépendance, Anne a choisi deux contes venus des îles d’outre-mer. Anne Saffore est également photographe. Elle plante une remontée vers l’océan entre ports, château, forteresse et île. Chaque lieu, une photo, honorée d’une fête, mêlant musiques et littératures de l’ici, et de l’ici là-bas.
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