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L'Association des femmes juristes d’Alger obtient son agrément

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  • L'Association des femmes juristes d’Alger obtient son agrément

    La quête pour l’égalité des femmes devant la loi, un premier souci

    L’Association des femmes juristes de la wilaya d’Alger vient de voir le jour. Cette nouvelle organisation féminine sur la scène nationale compte faire de la vulgarisation et de la défense des droits des femmes son cheval de bataille.

    Après un véritable périple acharné et plein de volonté, l’association des femmes juristes a eu enfin son agrément après trois années d’attente
    , avec parfois quelque embûches. Sa présidente, Me Ouarda Medjahed a fait de la quête pour l’égalité devant la loi et la connaissance juridique des droits des femmes algériennes son premier souci.

    Compte tenu, a-t-elle souligné lors de son discours inaugural avant-hier, au bâtonnat d’Alger, lors de la tenue de la première assemblée générale de l’association, des difficultés que rencontre la femme algérienne dans ses différents parcours. «Malgré son niveau d’instruction, ou son poste de responsabilité, la femme dans notre société reste déconsidérée et sous-estimée et ses revendications sont très impopulaires», a t-elle fait état tout en soulignant, à titre d’exemple, l’absence de représentativité des femmes dans le monde politique algérien.

    Une réalité amère qui s’explique, a-t-elle soutenu, pas par le fait que la femme est incompétente, mais tout simplement, cela est lié à notre culture, aux traditions et coutumes de notre pays et bien sûr au désir des hommes de dominer les femmes et de les maintenir éternellement sous tutelle.

    «La femme algérienne a su braver tous les obstacles. Son combat ne cessera pas dans l’Algérie de l’après 1962 malgré les difficultés à prendre part à la vie active», a précisé Mme Medjahed. Elle n’a pas oublié, par ailleurs, de remercier ses confrères hommes qui l’ont soutenue dans son engagement pour la défense des droits des femmes.

    De son côté, la 2e vice-présidente de cette association, Me Zoubida Amrani a souligné que le collectif des femmes juristes a décidé de mettre au monde cette organisation afin de tenter et de parvenir par la suite à rectifier et à corriger l’image et l’apport considérable de la femme dans notre société afin de pouvoir continuer à exister.

    Présente à cette occasion, la moudjahida et présidente de l’association de défense et de promotion des droits des femmes, Akila Ouared, a apporté son soutien et son expérience dans le domaine des droits des femmes à ce nouveau-né. D’autant plus qu’elle était membre active au sein de l’UNFA du vieux parti. Mme Ouared a ensuite créé, a-t-elle indiqué, sa propre organisation au début des années 1990, tentant de réaliser ses aspirations avortées à l’UNFA. Pour elle, il est indispensable de continuer le combat qu’ont commencé les héroïnes de l’Algérie d’avant l’indépendance.

    «L’histoire de la femme algérienne est surprenante. Cette femme n’a pas hésité à se jeter à corps perdu dans la guerre de libération nationale» a soutenu la moudjhahida tout en prenant pour exemple nos glorieuses ancêtres, dont Fathma n’Soumer qui illustre parfaitement le combat de la femme algérienne depuis la nuit des temps.

    kahina B. - le jeune indépendant.
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