Les regards tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays étaient braqués, ce week-end, sur la ville de Ouargla à la faveur de l’organisation, jeudi, de la marche des chômeurs du Sud à laquelle a appelé le Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC). Les dérapages tant du point de vue de l’organisation et de l’encadrement de la manifestation que du prolongement politique que certains milieux avaient conférés à l’événement n’ont pas eu lieu. Contrariés dans leurs sombres desseins par le ciment de l’unité nationale qui a toujours triomphé de toutes les épreuves passées et récentes auxquelles le pays fut confronté, certains esprits bien inspirés s’étaient empressés de voir dans cette action de protestation sociale le signe d’une revendication souverainiste.
Peine perdue. Et la réponse est venue du collectif des chômeurs du Sud. Par leur vigilance et leur maturité politique, les chômeurs ont su déjouer les plans de division du pays que des forces tapies dans l’ombre, ici et à l’étranger, ont échafaudés à l’ombre de ce mouvement que l’on a cherché à instrumentaliser pour en faire un fer de lance destiné à frapper la cohésion nationale et l’intégrité territoriale dans son cœur battant : le sud du pays, terre nourricière de l’Algérie. Symbole de l’attachement de ces jeunes à la nation et à l’intégrité territoriale de l’Algérie, l’emblème national flottait au milieu des banderoles et des slogans revendicatifs des marcheurs pour plus de justice sociale, la valorisation de l’emploi dans les régions du Sud au profit des populations locales, pour le droit à une vie décente et digne. La force et la crédibilité de ce mouvement qui a rallié à sa cause des milliers de jeunes et des moins jeunes de Ouargla et des autres wilayas du Sud ont fait que cette initiative citoyenne, expression de la vitalité de la société civile dans le pays lorsqu’elle se met en mouvement, n’appartient plus à ses initiateurs.
C’est devenue une cause nationale partagée et soutenue par l’ensemble des Algériens. Avec le niveau de conscientisation politique atteint aujourd’hui par la société et les droits politiques arrachés par toutes ces années de lutte pour l’exercice de la citoyenneté, avec l’aisance financière dont jouit l’Algérie, les Algériens sont de plus en plus nombreux à ne pas comprendre et admettre que le principe constitutionnel du droit et de l’égalité des chances devant l’emploi et, d’une manière générale, les disparités régionales entre le Nord et Sud, voire entre toutes les wilayas, en matière de développement et de répartition équitable des richesses nationales continuent de subsister et d’être imposées par des politiques de développement communautaristes et régionalistes portées par des régimes qui n’ont d’yeux que pour leurs douars. Le cri de détresse des populations du Sud vaut aussi pour toutes les régions de l’Algérie profonde qui n’ont pas reçu leur part légitime de prospérité et de développement. Le mouvement citoyen de Ouargla, qui se situe dans le prolongement de celui des Archs et de bien d’autres actions citoyennes, est une nouvelle démonstration que la société civile est en avance par rapport aux politiques.
Omar Berbiche El Watan
Peine perdue. Et la réponse est venue du collectif des chômeurs du Sud. Par leur vigilance et leur maturité politique, les chômeurs ont su déjouer les plans de division du pays que des forces tapies dans l’ombre, ici et à l’étranger, ont échafaudés à l’ombre de ce mouvement que l’on a cherché à instrumentaliser pour en faire un fer de lance destiné à frapper la cohésion nationale et l’intégrité territoriale dans son cœur battant : le sud du pays, terre nourricière de l’Algérie. Symbole de l’attachement de ces jeunes à la nation et à l’intégrité territoriale de l’Algérie, l’emblème national flottait au milieu des banderoles et des slogans revendicatifs des marcheurs pour plus de justice sociale, la valorisation de l’emploi dans les régions du Sud au profit des populations locales, pour le droit à une vie décente et digne. La force et la crédibilité de ce mouvement qui a rallié à sa cause des milliers de jeunes et des moins jeunes de Ouargla et des autres wilayas du Sud ont fait que cette initiative citoyenne, expression de la vitalité de la société civile dans le pays lorsqu’elle se met en mouvement, n’appartient plus à ses initiateurs.
C’est devenue une cause nationale partagée et soutenue par l’ensemble des Algériens. Avec le niveau de conscientisation politique atteint aujourd’hui par la société et les droits politiques arrachés par toutes ces années de lutte pour l’exercice de la citoyenneté, avec l’aisance financière dont jouit l’Algérie, les Algériens sont de plus en plus nombreux à ne pas comprendre et admettre que le principe constitutionnel du droit et de l’égalité des chances devant l’emploi et, d’une manière générale, les disparités régionales entre le Nord et Sud, voire entre toutes les wilayas, en matière de développement et de répartition équitable des richesses nationales continuent de subsister et d’être imposées par des politiques de développement communautaristes et régionalistes portées par des régimes qui n’ont d’yeux que pour leurs douars. Le cri de détresse des populations du Sud vaut aussi pour toutes les régions de l’Algérie profonde qui n’ont pas reçu leur part légitime de prospérité et de développement. Le mouvement citoyen de Ouargla, qui se situe dans le prolongement de celui des Archs et de bien d’autres actions citoyennes, est une nouvelle démonstration que la société civile est en avance par rapport aux politiques.
Omar Berbiche El Watan
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