Des milliers de Tunisiens ont manifesté samedi à Tunis contre le gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahda, qu'ils jugent responsables de l'assassinat de l'opposant laïque Chokri Belaïd le 6 février.
Sur le modèle des slogans de la révolution de l'hiver 2010-2011, qui a abouti au renversement de Zine Ben Ali, les manifestants ont scandé «Ennahda dégage», «Le peuple veut la chute du régime» ou encore«Le peuple veut une nouvelle révolution». Il s'agissait du plus grand rassemblement en Tunisie depuis les manifestations ayant suivi la mort de Chokri Belaïd.
Ce dernier a été abattu devant son domicile à Tunis par un homme armé ayant pris la fuite en moto. La police affirme que l'assassin, toujours recherché, est un extrémiste islamiste. Ennahda, qui domine l'Assemblée constituante élue après le renversement de Zine Ben Ali, dément toute implication dans ce meurtre.
Pour ses adversaires, le parti islamiste a toutefois laissé s'instaurer un climat de violences à l'encontre du camp laïque, qui soupçonne Ennahda et ses partisans de vouloir imposer un ordre religieux contraire aux idéaux de la «révolution du jasmin». «Ils ont tué Chokri mais ils ne peuvent pas tuer les valeurs de liberté qu'il défendait», a déclaré samedi la veuve de Chokri Belaïd, Basma Khalfaoui, devant la tombe de son époux.
Avec Reuters
Sur le modèle des slogans de la révolution de l'hiver 2010-2011, qui a abouti au renversement de Zine Ben Ali, les manifestants ont scandé «Ennahda dégage», «Le peuple veut la chute du régime» ou encore«Le peuple veut une nouvelle révolution». Il s'agissait du plus grand rassemblement en Tunisie depuis les manifestations ayant suivi la mort de Chokri Belaïd.
Ce dernier a été abattu devant son domicile à Tunis par un homme armé ayant pris la fuite en moto. La police affirme que l'assassin, toujours recherché, est un extrémiste islamiste. Ennahda, qui domine l'Assemblée constituante élue après le renversement de Zine Ben Ali, dément toute implication dans ce meurtre.
Pour ses adversaires, le parti islamiste a toutefois laissé s'instaurer un climat de violences à l'encontre du camp laïque, qui soupçonne Ennahda et ses partisans de vouloir imposer un ordre religieux contraire aux idéaux de la «révolution du jasmin». «Ils ont tué Chokri mais ils ne peuvent pas tuer les valeurs de liberté qu'il défendait», a déclaré samedi la veuve de Chokri Belaïd, Basma Khalfaoui, devant la tombe de son époux.
Avec Reuters
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