Rédha Malek, porte-parole de la délégation algérienne qui a négocié à Evian et ancien chef du gouvernement, n’a pas laissé passer la célébration du 51 eanniversaire du cessez-le-feu, coïncidant avec le 19 mars de chaque année, pour évoquer les indépendances nationales, notamment la décolonisation. « La décolonisation n’est pas définitive », a-t-il fait remarquer.
« Toute indépendance doit être approfondie, soutenue et consolidée », a-t-il préconisé, avant de donner des exemples qui pourraient « porter atteinte » aux indépendances. M. Malek a évoqué les affaires de corruption qui minent le pays. « Notre indépendance est minée par la corruption », a-t-il asséné, avant d’évoquer le retour du colonialisme, si celui-ci « trouve des prétextes ». « Ce qui s’est passé à Tiguentourine est dangereux », a-t-il averti. La guerre au Mali illustre, selon lui, cet état de fait. « Au Mali, c’est le retour de l’ancien colonisateur », a-t-il dit, avant de rendre un hommage appuyé à l’ANP qui a déjoué l’attaque de Tiguentourine. «
L’ANP, héritier de l’ALN, a fait superbement son devoir », a-t-il précisé. A propos des Accords d’Evian, M. Malek a donné les grandes lignes des négociations. Il a évoqué, à l’occasion, les différentes prises de contact entre les deux parties en conflit, dès 1955. En démontrant que ces contacts n’étaient, a-t-il précisé, qu’une manière pour la France de sonder l’esprit des militants. Et d’ajouter que malgré ces prises de contact, « la France a toujours tenté de décapiter la révolution ». Sur ce point, il a rappelé l’affaire du détournement de l'avion marocain au bord duquel une délégation de responsables du FLN était partie en Tunisie, le 23 octobre 1956. «
C’est une tache noire pour la France », a-t-il dit. Cet épisode constitue, a-t-il ajouté, « une première piraterie aérienne mondiale ». Rédha Malek s’est étalé ensuite sur les spécificités de la révolution algérienne. « Notre guerre était unique en son genre. Elle était portée par le peuple, elle était profonde et populaire ». Sur un autre sujet, l’hôte d’El Moudjahid a rappelé à l’assistance les rounds de négociations qui ont débouché, après plusieurs ruptures, sur l’indépendance. Il s’est remémoré « les vaines tentatives » de la partie française d’accaparer le Sud algérien. « Ils voulaient diviser le pays entre Nord et Sud », a-t-il dit, avant de rappeler aussi que « la délégation algérienne menée par Krim Belkacem était inflexible sur l’indépendance totale du pays et son unité territoriale ».
REPORTERS DZ
« Toute indépendance doit être approfondie, soutenue et consolidée », a-t-il préconisé, avant de donner des exemples qui pourraient « porter atteinte » aux indépendances. M. Malek a évoqué les affaires de corruption qui minent le pays. « Notre indépendance est minée par la corruption », a-t-il asséné, avant d’évoquer le retour du colonialisme, si celui-ci « trouve des prétextes ». « Ce qui s’est passé à Tiguentourine est dangereux », a-t-il averti. La guerre au Mali illustre, selon lui, cet état de fait. « Au Mali, c’est le retour de l’ancien colonisateur », a-t-il dit, avant de rendre un hommage appuyé à l’ANP qui a déjoué l’attaque de Tiguentourine. «
L’ANP, héritier de l’ALN, a fait superbement son devoir », a-t-il précisé. A propos des Accords d’Evian, M. Malek a donné les grandes lignes des négociations. Il a évoqué, à l’occasion, les différentes prises de contact entre les deux parties en conflit, dès 1955. En démontrant que ces contacts n’étaient, a-t-il précisé, qu’une manière pour la France de sonder l’esprit des militants. Et d’ajouter que malgré ces prises de contact, « la France a toujours tenté de décapiter la révolution ». Sur ce point, il a rappelé l’affaire du détournement de l'avion marocain au bord duquel une délégation de responsables du FLN était partie en Tunisie, le 23 octobre 1956. «
C’est une tache noire pour la France », a-t-il dit. Cet épisode constitue, a-t-il ajouté, « une première piraterie aérienne mondiale ». Rédha Malek s’est étalé ensuite sur les spécificités de la révolution algérienne. « Notre guerre était unique en son genre. Elle était portée par le peuple, elle était profonde et populaire ». Sur un autre sujet, l’hôte d’El Moudjahid a rappelé à l’assistance les rounds de négociations qui ont débouché, après plusieurs ruptures, sur l’indépendance. Il s’est remémoré « les vaines tentatives » de la partie française d’accaparer le Sud algérien. « Ils voulaient diviser le pays entre Nord et Sud », a-t-il dit, avant de rappeler aussi que « la délégation algérienne menée par Krim Belkacem était inflexible sur l’indépendance totale du pays et son unité territoriale ».
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