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Depuis août 2012, la présence de femmes et d’enfants subsahariens dans les rues d’Oran est de plus en plus visible et s’explique en partie par la situation au Sahel et la fermeture des frontières dans cette région, notamment avec le Mali.
Une trentaine de femmes subsahariennes et de jeunes enfants, majoritairement issus de l’ethnie Hawsa au Niger, et qui avaient élu domicile depuis plusieurs semaines dans une ruelle à proximité de l’ex-cathédrale d’Oran, ont été évacués par les forces de l’ordre dans la nuit de jeudi dernier.
L’opération, jusqu’ici, n’a pas fait l’objet d’une communication officielle de la part des autorités locales.
En effet, ces femmes à la rue avec leurs enfants subsistaient grâce à la charité des Oranais, en ayant recours à la mendicité pour trouver de quoi manger au quotidien.
Mais jeudi soir, elles ont été embarquées contre leur volonté dans des bus vers une destination encore inconnue.
Les conditions sanitaires déplorables dans lesquelles se trouvaient les femmes et les enfants, dont certains âgés de quelques mois, avaient mobilisé des associations interpellant les autorités pour une prise en charge de ces réfugiées dans le respect de leur dignité.
Depuis août 2012, la présence de femmes et d’enfants subsahariens dans les rues d’Oran est de plus en plus visible et s’explique en partie par la situation au Sahel et la fermeture des frontières dans cette région, notamment avec le Mali. D’autres groupes de femmes subsahariennes, affirmant venir de Tamanrasset qu’elles fuyaient pour des raisons de sécurité et à la recherche de moyens de subsistance, avaient été prises en charge et emmenées dans un lieu d’hébergement improvisé à l’extérieur d’Oran.
Mais très rapidement, elles avaient fui pour revenir au centre-ville d’Oran. Finalement, les autorités locales ont fini par les reconduire vers la frontière sud. S’agit-il du même groupe, qui, ces dernières semaines, est revenu s’installer dans les rues d’Oran ? Nul ne le sait, d’autant plus que nous apprenons que d’autres Subsahariennes se sont réfugiées près du Palais des expositions à M’dina J’dida, n’ayant pour abri que des toiles de plastique et des couvertures pour se protéger elles et leurs enfants.
Des associations inquiètent du devenir des réfugiées souhaitent que les autorités, à l’échelle nationale, s’attellent à mettre en place une politique d’accueil et de prise en charge de ces populations fragiles, d’autant plus que l’instabilité politique aux frontières sud de l’Algérie risque de perdurer et d’accroître ce type de flux migratoire et de réfugiés.
LOUKIL, Liberté
Une trentaine de femmes subsahariennes et de jeunes enfants, majoritairement issus de l’ethnie Hawsa au Niger, et qui avaient élu domicile depuis plusieurs semaines dans une ruelle à proximité de l’ex-cathédrale d’Oran, ont été évacués par les forces de l’ordre dans la nuit de jeudi dernier.
L’opération, jusqu’ici, n’a pas fait l’objet d’une communication officielle de la part des autorités locales.
En effet, ces femmes à la rue avec leurs enfants subsistaient grâce à la charité des Oranais, en ayant recours à la mendicité pour trouver de quoi manger au quotidien.
Mais jeudi soir, elles ont été embarquées contre leur volonté dans des bus vers une destination encore inconnue.
Les conditions sanitaires déplorables dans lesquelles se trouvaient les femmes et les enfants, dont certains âgés de quelques mois, avaient mobilisé des associations interpellant les autorités pour une prise en charge de ces réfugiées dans le respect de leur dignité.
Depuis août 2012, la présence de femmes et d’enfants subsahariens dans les rues d’Oran est de plus en plus visible et s’explique en partie par la situation au Sahel et la fermeture des frontières dans cette région, notamment avec le Mali. D’autres groupes de femmes subsahariennes, affirmant venir de Tamanrasset qu’elles fuyaient pour des raisons de sécurité et à la recherche de moyens de subsistance, avaient été prises en charge et emmenées dans un lieu d’hébergement improvisé à l’extérieur d’Oran.
Mais très rapidement, elles avaient fui pour revenir au centre-ville d’Oran. Finalement, les autorités locales ont fini par les reconduire vers la frontière sud. S’agit-il du même groupe, qui, ces dernières semaines, est revenu s’installer dans les rues d’Oran ? Nul ne le sait, d’autant plus que nous apprenons que d’autres Subsahariennes se sont réfugiées près du Palais des expositions à M’dina J’dida, n’ayant pour abri que des toiles de plastique et des couvertures pour se protéger elles et leurs enfants.
Des associations inquiètent du devenir des réfugiées souhaitent que les autorités, à l’échelle nationale, s’attellent à mettre en place une politique d’accueil et de prise en charge de ces populations fragiles, d’autant plus que l’instabilité politique aux frontières sud de l’Algérie risque de perdurer et d’accroître ce type de flux migratoire et de réfugiés.
LOUKIL, Liberté
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