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Le FFS à la recherche d’un consensus politique avec la société civile

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  • Le FFS à la recherche d’un consensus politique avec la société civile

    Le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri, accompagné de 11 députés de cette formation, effectue une tournée à travers le territoire national pour prendre langue avec la population et la société civile.

    Après être passé par le Sud et d’autres wilayas de l’ouest du pays, samedi c’est à Oran qu’une rencontre-débat a été organisée en présence de la presse. D’emblée, le premier secrétaire du parti d’Aït Ahmed semble, comme sur la défensive, par rapport à quelques questions relatives à la stratégie politique de son parti, ayant amené une participation aux dernières élections législatives. Si, pour l’intervenant, ce retour vers la population, les électeurs, est une manière de réhabiliter la pratique politique, il s’agit aussi de justifier la position du FFS au sein d’une APN qui n’est pas “représentative car désignée et n’ont pas élue”, lui fera remarquer un intervenant. La réponse sera claire pour Ali Laskri qui dira : “Le FFS n’est pas pour les réformes qui sont voulues par le pouvoir, le FFS n’est pas un parti comme les autres.” Et de citer, à titre d’exemple, “la loi sur l’énergie, nos députés ne l’ont pas votée et n’ont pas participé au débat car nous considérons que c’est une question stratégique qui concerne l’ensemble de la société et qui doit passer par un débat national et transparent”. De même le relatif silence du FFS en ce qui concerne les scandales de corruption qui éclatent à l’heure actuelle, le premier secrétaire estime que le débat doit porter sur l’indépendance de la justice. Et de souligner à maintes reprises que le “FFS n’a pas abandonné ses principes et ses objectifs”, et de citer dans ce cadre la revendication de la “Constituante”.
    Réagissant à la multiplication des mouvements sociaux de revendication émanant de la société civile, des syndicats autonomes, ou encore le Comité des chômeurs du Sud, le représentant du FFS s’efforcera de réaffirmer la “singularité de son parti” selon ses propres termes : “Le FFS est un parti de gauche, c’est un devoir d’être solidaire avec les militants qui luttent et nous sommes présents avec eux… Mais, nous sommes pour des actions pacifiques car toute violence ne fait que pérenniser le système, il faut s’organiser au sein de la société civile et notre objectif est de réhabiliter le politique, faire retrouver la confiance au sein de la société et de trouver avec elle un consensus”. Ce consensus, pour le premier secrétaire du FFS, c’est “la voie pour amener un changement pacifique”, insistera-il, par opposition aux menaces extérieures qui sont une réalité, selon lui.
    L’orateur expliquera, en effet, que s’il y a une menace, cela viendra de la fragilité du pays sur le plan politique induite directement par “le statu quo qui est maintenu par le pouvoir et le régime actuel. Il faut faire un travail tous ensemble pour briser le statu quo, les partis politiques seuls ne peuvent y arriver. Au FFS, nous sommes prêts à accompagner les mouvements qui se construisent pacifiquement pour construire le printemps algérien dans toutes les régions du pays… Cela arrivera !” insistera-il. À ce stade du débat, l’intervention d’un député, Rachid Halat, viendra comme un bémol lorsque celui-ci dira : “Au FFS, c’est clair, sous prétexte de solidarité, on n’est pas obligé de suivre toutes les luttes, il faut reconstruire sur des bases saines et la réalité du pays peut imposer des étapes…” Et de laisser entendre que la question de la Constituante étant également incluse dans cette vision.

    liberté algerie.
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

  • #2
    De même le relatif silence du FFS en ce qui concerne les scandales de corruption qui éclatent à l’heure actuelle, le premier secrétaire estime que le débat doit porter sur l’indépendance de la justice. Et de souligner à maintes reprises que le “FFS n’a pas abandonné ses principes et ses objectifs”,
    On croit rêver!...
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire

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