ALGER - Sid Ali Boukrami, ex-secrétaire d’Etat chargé de la statistique, a plaidé mardi à Alger pour la valorisation du capital humain et le renforcement de la recherche-développement comme stratégie de l’Algérie pour éviter les effets de la crise économique mondiale.
"Former des étudiants à l’université algérienne par des chercheurs de grande renommée internationale pour constituer l’élite du pays ne doit pas permettre à des universités européennes ou américaines de les récupérer pour les exploiter en qualité de futurs managers, chargés de la gestion des multinationales ou de centres de recherche à travers le monde", estime-t-il.
"L’Algérie a investi sur ces futurs chefs d’entreprise, en leur accordant des bourses à l’étranger, pour qu’ils reviennent au pays et exploitent leur savoir-faire, et en faire bénéficier l’économie algérienne", a-t-il relevé.
Sur les défis posés à l’économie algérienne par la crise économique mondiale, M. Boukrami a expliqué qu’elle résulte du "recul de la croissance économique dans le monde" durant cette dernière décennie.
’"Tous les cinquante ans, nous avons droit à une nouvelle carte géographique, nous assistons actuellement à l’émergence de nouveaux pays forts par leur économie, tels que la Chine, l’Inde, le Brésil et d’autres pays de l’Asie avec des taux de croissance de plus 9%’’, ajoute-t-il.
Pour autant, M. Boukrami estime qu’il ’’est très difficile de faire des prévisions ou proposer une stratégie économique efficace permettant d’éviter une nouvelle crise mondiale’’, précisant qu’en fait, ’’nous assistons à des manipulations politiques des pays développés, notamment dans le secteur de l’énergie.’’
"La crise économique qui frappe actuellement les Etats-Unis et l’Europe doit être une opportunité pour l’Algérie’’, pour qu’elle en tire les enseignements nécessaires à sa croissance économique", souligne par ailleurs M. Boukrami.
aps
"Former des étudiants à l’université algérienne par des chercheurs de grande renommée internationale pour constituer l’élite du pays ne doit pas permettre à des universités européennes ou américaines de les récupérer pour les exploiter en qualité de futurs managers, chargés de la gestion des multinationales ou de centres de recherche à travers le monde", estime-t-il.
"L’Algérie a investi sur ces futurs chefs d’entreprise, en leur accordant des bourses à l’étranger, pour qu’ils reviennent au pays et exploitent leur savoir-faire, et en faire bénéficier l’économie algérienne", a-t-il relevé.
Sur les défis posés à l’économie algérienne par la crise économique mondiale, M. Boukrami a expliqué qu’elle résulte du "recul de la croissance économique dans le monde" durant cette dernière décennie.
’"Tous les cinquante ans, nous avons droit à une nouvelle carte géographique, nous assistons actuellement à l’émergence de nouveaux pays forts par leur économie, tels que la Chine, l’Inde, le Brésil et d’autres pays de l’Asie avec des taux de croissance de plus 9%’’, ajoute-t-il.
Pour autant, M. Boukrami estime qu’il ’’est très difficile de faire des prévisions ou proposer une stratégie économique efficace permettant d’éviter une nouvelle crise mondiale’’, précisant qu’en fait, ’’nous assistons à des manipulations politiques des pays développés, notamment dans le secteur de l’énergie.’’
"La crise économique qui frappe actuellement les Etats-Unis et l’Europe doit être une opportunité pour l’Algérie’’, pour qu’elle en tire les enseignements nécessaires à sa croissance économique", souligne par ailleurs M. Boukrami.
aps