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L'Algérie vient de prendre des mesures d'urgence destinées à lutter contre les enlèvements, une semaine après que les corps sans vie de deux enfants enlevés eurent été retrouvés dans la province de Constantine.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a organisé une réunion interministérielle consacrée à ce sujet dimanche 17 mars. Ces enlèvements ont entraîné de la part des familles inquiètes des appels à la mise en place de mesures susceptibles d'assurer la sécurité des enfants.
Au cours de cette réunion, Sellal a ordonné une série de mesures urgentes afin de trouver une solution à ce phénomène. Selon l'agence APS, il a souligné la nécessité d'une action gouvernementale en trois volets articulée autour de la sensibilisation, de la prévention, ainsi que des mesures judiciaires plus "fermes" et plus "rapides" contre les auteurs de ces crimes.
Des mesures complètes seront adoptées, dont la révision du Code pénal, l'entrée en vigueur de mesures punitives et l'application des peines maximales, a souligné le chef du gouvernement. Il a également demandé la coordination des numéros verts mis en place par les forces de sécurité, qui seront utilisés comme un système d'alerte sur les téléphones mobiles et fixes.
Des tables rondes à la télévision et à la radio seront également organisées pour encourager la communauté à contacter les autorités compétentes dans les meilleurs délais en cas d'enlèvement. Les patrouilles de sécurité seront intensifiées au sein des complexes résidentiels, sur les aires de jeu, les places publiques et aux environs des établissement scolaires.
Le ministère de l'Intérieur mettra en place un comité de travail impliquant les différents services concernés, qui aura la charge de lutter contre ce phénomène.
Un rapport présenté au cours de cette réunion interministérielle a souligné que 80 pour cent des enfants enlevés avaient été libérés grâce à l'intervention des services de sécurité.
Ces enlèvements survenus dans un certain nombre de provinces "ont suscité l'inquiétude du gouvernement", a déclaré samedi le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia.
Parents, écoles, médecins et psychologues ont un rôle à jouer en termes de prévention selon le ministre. Le rôle de l'Etat est complémentaire aux efforts de tous, a-t-il ajouté.
Le nombre d'enfants enlevés en Algérie a augmenté de façon effrayante. Les rapports officiels des services de sécurité transmis aux médias locaux font état de la disparition forcée de quelque 276 enfants en 2012. La majorité d'entre eux ont subi des abus sexuels, ont été étranglés, assassinés ou mutilés pour leurs organes.
On a assisté ces derniers mois à plusieurs cas d'enlèvements d'enfants.
Le corps sans vie de Sanaa Boukleikha, six ans, a été retrouvé vendredi dans la ville de Sebdou vingt-quatre heures après que celle-ci eut disparu.
Une semaine plus tôt, deux enfants avaient été enlevés à Constantine. Portant des traces de viol, les corps de Haroon Bodayrah, 10 ans, et d'Ibrahim Hashish, 9 ans, ont été retrouvés à proximité de leurs habitations. Les forces de sécurité ont arrêté deux suspects dans cette affaire.
Des milliers de personnes ont manifesté dimanche pour demander l'application de la peine capitale à l'encontre des auteurs de ces crimes.
"Le phénomène des enlèvements... survient dans un contexte de culture de la violence", a déclaré Farouk Ksentini, président du Conseil national consultatif pour la protection et la promotion des droits de l'Homme (CNCPPDH). "Cette culture n'existait pas dans le passé et des mesures urgentes sont indispensables pour en venir à bout."
"Il est temps de prendre les mesures nécessaires pour réduire ce phénomène par le biais de consultations avec les autorités chargées de la sécurité, avec la justice et la société civile", a-t-il ajouté.
Source: Magharebia
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a organisé une réunion interministérielle consacrée à ce sujet dimanche 17 mars. Ces enlèvements ont entraîné de la part des familles inquiètes des appels à la mise en place de mesures susceptibles d'assurer la sécurité des enfants.
Au cours de cette réunion, Sellal a ordonné une série de mesures urgentes afin de trouver une solution à ce phénomène. Selon l'agence APS, il a souligné la nécessité d'une action gouvernementale en trois volets articulée autour de la sensibilisation, de la prévention, ainsi que des mesures judiciaires plus "fermes" et plus "rapides" contre les auteurs de ces crimes.
Des mesures complètes seront adoptées, dont la révision du Code pénal, l'entrée en vigueur de mesures punitives et l'application des peines maximales, a souligné le chef du gouvernement. Il a également demandé la coordination des numéros verts mis en place par les forces de sécurité, qui seront utilisés comme un système d'alerte sur les téléphones mobiles et fixes.
Des tables rondes à la télévision et à la radio seront également organisées pour encourager la communauté à contacter les autorités compétentes dans les meilleurs délais en cas d'enlèvement. Les patrouilles de sécurité seront intensifiées au sein des complexes résidentiels, sur les aires de jeu, les places publiques et aux environs des établissement scolaires.
Le ministère de l'Intérieur mettra en place un comité de travail impliquant les différents services concernés, qui aura la charge de lutter contre ce phénomène.
Un rapport présenté au cours de cette réunion interministérielle a souligné que 80 pour cent des enfants enlevés avaient été libérés grâce à l'intervention des services de sécurité.
Ces enlèvements survenus dans un certain nombre de provinces "ont suscité l'inquiétude du gouvernement", a déclaré samedi le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia.
Parents, écoles, médecins et psychologues ont un rôle à jouer en termes de prévention selon le ministre. Le rôle de l'Etat est complémentaire aux efforts de tous, a-t-il ajouté.
Le nombre d'enfants enlevés en Algérie a augmenté de façon effrayante. Les rapports officiels des services de sécurité transmis aux médias locaux font état de la disparition forcée de quelque 276 enfants en 2012. La majorité d'entre eux ont subi des abus sexuels, ont été étranglés, assassinés ou mutilés pour leurs organes.
On a assisté ces derniers mois à plusieurs cas d'enlèvements d'enfants.
Le corps sans vie de Sanaa Boukleikha, six ans, a été retrouvé vendredi dans la ville de Sebdou vingt-quatre heures après que celle-ci eut disparu.
Une semaine plus tôt, deux enfants avaient été enlevés à Constantine. Portant des traces de viol, les corps de Haroon Bodayrah, 10 ans, et d'Ibrahim Hashish, 9 ans, ont été retrouvés à proximité de leurs habitations. Les forces de sécurité ont arrêté deux suspects dans cette affaire.
Des milliers de personnes ont manifesté dimanche pour demander l'application de la peine capitale à l'encontre des auteurs de ces crimes.
"Le phénomène des enlèvements... survient dans un contexte de culture de la violence", a déclaré Farouk Ksentini, président du Conseil national consultatif pour la protection et la promotion des droits de l'Homme (CNCPPDH). "Cette culture n'existait pas dans le passé et des mesures urgentes sont indispensables pour en venir à bout."
"Il est temps de prendre les mesures nécessaires pour réduire ce phénomène par le biais de consultations avec les autorités chargées de la sécurité, avec la justice et la société civile", a-t-il ajouté.
Source: Magharebia
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