Annonce

Réduire
Aucune annonce.

MAROC : L'agro-industrie un constat alarmant du secteur

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • MAROC : L'agro-industrie un constat alarmant du secteur

    La toute récente étude commanditée par le ministère de l'Agriculture et réalisée par Arsen Consulting dresse un constat alarmant du secteur. «Régression de la production et des exportations, décrochage de la valeur ajoutée agro-industrielle par rapport à la production agricole et recul, voire arrêt des investissements», les principales baisses de performances révélées par Choukry Maghnouj, associé gérant du cabinet Arsen Consulting.

    Le tout aggravé par un tissu d'acteurs faiblement organisé et une absence quasi-généralisée d'informations sur les principaux agrégats du secteur: nombre d'entreprises, chiffre d'affaires et flux des échanges. Seules, les statistiques des expéditions des conserves animales et végétales ainsi que les sorties de quelques plantes aromatiques et graines sont consignées par l’Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations.

    Sans un traitement à même de donner une quelconque visibilité sur les tendances des marchés et de la concurrence. L'étude qui a été présentée hier mardi à Casablanca devant l'assemblée générale de la Fédération des industries des conserves de produits agricoles du Maroc (Ficopam), met pourtant en relief le caractère stratégique de l'agro-industrie qui se trouve au carrefour de 13 filières agricoles encadrées de surcroît par des contrats-programmes. Seulement, ces dernières restent orientées vers la consommation à l'état frais aussi bien pour ce qui est de l'export que du marché intérieur.

    «D'où la baisse de compétitivité faute d'une agriculture tournée vers la transformation», constate le président sortant de la Ficopam, Hassan Debbagh. A ses yeux, la demande existe et s'inscrit en croissance soutenue aussi bien sur le marché local qu'à l'export.

    Mais faute de diversification de produits et de valorisation en emballage destiné au consommateur, cette demande profite beaucoup plus aux importations et à l'industrie des pays importateurs. Car la moitié de l'export des conserves végétales est réalisée en vrac.

    Pour pallier à la situation, l'étude propose quatre axes d'intervention. A commencer par la création de synergies entre les différentes filières de l'interprofession y compris les fournisseurs et prestataires de services.

    L'appui au développement des capacités de production et de valorisation via la mise à niveau du tissu productif constitue le second axe. Mais encore faut-il favoriser l'émergence de grands groupes devant servir de locomotive pour les petits faiseurs.

    En troisième lieu, il est recommandé le développement des infrastructures selon une approche intégrée de la production jusqu'à la mise en marché. Le tout en s'appuyant sur la recherche-développement.


    Le Soir 20 - 03 - 2013




    .
    Dernière modification par MEK, 21 mars 2013, 01h24.
Chargement...
X