****************** : Avec des réserves de change avoisinant les 200 milliards de dollars, l’Algérie est-elle à l’abri de la crise ou, au contraire, risque-t-elle de faire les frais du dépôt de ses avoirs dans les banques étrangères ?
Très vulnérable, en effet, et à plusieurs égards. En plus du risque qui pèse sur ses réserves de change, au regard notamment de la politique déclarée des Etats-Unis visant à abaisser la valeur internationale du dollar, il y aussi le risque lié au taux d’intérêts dans la mesure où les réserves algériennes sont investies dans le papier (fiduciaire) du Trésor américain. Quand les taux d’intérêts augmentent, la valeur des bons de Trésor américain s’effondreront. Ces pertes s’ajoutent à celles déjà liées à la valeur du dollar elle-même. L’Algérie, comme tout autre pays, assumera les conséquences de la folie qui consiste à déposer son argent dans des comptes en dollar dans des banques relevant de la juridiction de gouvernements étrangers.
L’Algérie court-elle plus de risques à garder ses réserves en or à l’étranger ou à les rapatrier ?
Il y a toujours un risque à garder les réserves en or d’un pays à l’étranger. Les gouvernements étrangers pourraient faire prévaloir un cas de force majeure et refuser de restituer l’or, comme cela s’est passé pour l’or que la république d’Espagne avait déposé en Union soviétique dans les années 1930. Les Etats-Unis ont eux aussi refusé à plusieurs occasions de restituer l’or appartenant à des gouvernements étrangers. Les vols étaient justifiés en invoquant la Loi sur le commerce avec l’ennemi. Le rapatriement (de l’or) est la meilleure décision à prendre.
Comment les Etats - dont l’Algérie - pourraient-ils revenir au standard-or, sachant que ce sont les Américains qui détiennent la «clé» de la finance mondiale à travers ce que vous avez appelé «l’impérialisme du dollar» ?
Le mécanisme d’institution du standard-or est assez simple. L’Algérie devra déclarer une pièce d’or (disons la pièce d’or de 20 francs de la défunte Union monétaire latine) comme monnaie du pays. Elle devra commencer à frapper et estampiller cette pièce avec son propre blason et à la date courante. Enfin, et cela est encore plus important, l’Algérie devra prendre un engagement international solennel de convertir tous les lingots d’or de poids et de finesse appropriés utilisés pour frapper la monnaie du pays, libre de toute taxe de seigneuriage, à des quantités illimitées. Dans les annales de l’histoire monétaire, cet engagement est connu sous l’appellation suivante : ouverture de l’or à la libre frappe de la monnaie. Il serait sage de rapatrier les réserves d’or algériennes d’abord. De même qu’il serait sage de convertir les 200 milliards de dollars de réserves de change du pays en lingots d’or avant d’ouvrir l’or à la frappe libre de la monnaie. Si l’or n’est pas disponible en quantité suffisante, les réserves minières d’or et d’argent peuvent servir comme proxy (intermédiaire).
Qu’adviendrait-il si les Américains, en guise de représailles, expulsaient l’Algérie du système de compensation du dollar ?
L’Algérie, en tant que pays important en matière d’échanges commerciaux, ne devrait pas trop se soucier de cela. Mieux encore, l’Algérie peut tirer un profit supplémentaire de telles représailles si elles venaient à exister. Elle pourrait mettre en place le premier système de compensation des dispositifs d’or du XXIe siècle (c’est-à-dire de vrais billets venant à échéance en monnaie d'or en 91 jours ou moins). Les dispositifs d’or sont de loin supérieurs aux crédits en dollars et le monde les traitera en tant que tel. D’autres pays commerçants commenceront à payer leurs importations en établissant des factures en monnaie algérienne comme cela se faisait au XIXe siècle lorsque les fractures étaient établies en monnaie londonienne.
Pourquoi les puissances financières mondiales, qui imposent à l’humanité le dollar et l’euro comme monnaies principales dans les échanges commerciaux, s’échinent-elles sinon à interdire du moins à empêcher tout retour au standard-or ?
Le vieil adage dit : «Celui qui détient l’or mène la barque». Les puissances financières mondiales veulent mener la barque eux-mêmes tout en épargnant leur propre or. Ouvrir l’or algérien à la libre frappe de la monnaie éloignera les prédateurs. Le seul moyen pour ceux qui gèrent le dollar de faire échouer cette démarche serait d’ouvrir l’or américain à la frappe libre de la monnaie également. En d’autres termes, le dollar devra être ramené au standard-or aussi. Les «impérialistes du dollar» seraient impuissants face à une telle démarche de la part de l’Algérie. Ouvrir l’or à la libre frappe de la monnaie serait «une heure de gloire pour l’Algérie».
****************** : Avec des réserves de change avoisinant les 200 milliards de dollars, l’Algérie est-elle à l’abri de la crise ou, au contraire, risque-t-elle de faire les frais du dépôt de ses avoirs dans les banques étrangères ?
Très vulnérable, en effet, et à plusieurs égards. En plus du risque qui pèse sur ses réserves de change, au regard notamment de la politique déclarée des Etats-Unis visant à abaisser la valeur internationale du dollar, il y aussi le risque lié au taux d’intérêts dans la mesure où les réserves algériennes sont investies dans le papier (fiduciaire) du Trésor américain. Quand les taux d’intérêts augmentent, la valeur des bons de Trésor américain s’effondreront. Ces pertes s’ajoutent à celles déjà liées à la valeur du dollar elle-même. L’Algérie, comme tout autre pays, assumera les conséquences de la folie qui consiste à déposer son argent dans des comptes en dollar dans des banques relevant de la juridiction de gouvernements étrangers.
L’Algérie court-elle plus de risques à garder ses réserves en or à l’étranger ou à les rapatrier ?
Il y a toujours un risque à garder les réserves en or d’un pays à l’étranger. Les gouvernements étrangers pourraient faire prévaloir un cas de force majeure et refuser de restituer l’or, comme cela s’est passé pour l’or que la république d’Espagne avait déposé en Union soviétique dans les années 1930. Les Etats-Unis ont eux aussi refusé à plusieurs occasions de restituer l’or appartenant à des gouvernements étrangers. Les vols étaient justifiés en invoquant la Loi sur le commerce avec l’ennemi. Le rapatriement (de l’or) est la meilleure décision à prendre.
Comment les Etats - dont l’Algérie - pourraient-ils revenir au standard-or, sachant que ce sont les Américains qui détiennent la «clé» de la finance mondiale à travers ce que vous avez appelé «l’impérialisme du dollar» ?
Le mécanisme d’institution du standard-or est assez simple. L’Algérie devra déclarer une pièce d’or (disons la pièce d’or de 20 francs de la défunte Union monétaire latine) comme monnaie du pays. Elle devra commencer à frapper et estampiller cette pièce avec son propre blason et à la date courante. Enfin, et cela est encore plus important, l’Algérie devra prendre un engagement international solennel de convertir tous les lingots d’or de poids et de finesse appropriés utilisés pour frapper la monnaie du pays, libre de toute taxe de seigneuriage, à des quantités illimitées. Dans les annales de l’histoire monétaire, cet engagement est connu sous l’appellation suivante : ouverture de l’or à la libre frappe de la monnaie. Il serait sage de rapatrier les réserves d’or algériennes d’abord. De même qu’il serait sage de convertir les 200 milliards de dollars de réserves de change du pays en lingots d’or avant d’ouvrir l’or à la frappe libre de la monnaie. Si l’or n’est pas disponible en quantité suffisante, les réserves minières d’or et d’argent peuvent servir comme proxy (intermédiaire).
Qu’adviendrait-il si les Américains, en guise de représailles, expulsaient l’Algérie du système de compensation du dollar ?
L’Algérie, en tant que pays important en matière d’échanges commerciaux, ne devrait pas trop se soucier de cela. Mieux encore, l’Algérie peut tirer un profit supplémentaire de telles représailles si elles venaient à exister. Elle pourrait mettre en place le premier système de compensation des dispositifs d’or du XXIe siècle (c’est-à-dire de vrais billets venant à échéance en monnaie d'or en 91 jours ou moins). Les dispositifs d’or sont de loin supérieurs aux crédits en dollars et le monde les traitera en tant que tel. D’autres pays commerçants commenceront à payer leurs importations en établissant des factures en monnaie algérienne comme cela se faisait au XIXe siècle lorsque les fractures étaient établies en monnaie londonienne.
Pourquoi les puissances financières mondiales, qui imposent à l’humanité le dollar et l’euro comme monnaies principales dans les échanges commerciaux, s’échinent-elles sinon à interdire du moins à empêcher tout retour au standard-or ?
Très vulnérable, en effet, et à plusieurs égards. En plus du risque qui pèse sur ses réserves de change, au regard notamment de la politique déclarée des Etats-Unis visant à abaisser la valeur internationale du dollar, il y aussi le risque lié au taux d’intérêts dans la mesure où les réserves algériennes sont investies dans le papier (fiduciaire) du Trésor américain. Quand les taux d’intérêts augmentent, la valeur des bons de Trésor américain s’effondreront. Ces pertes s’ajoutent à celles déjà liées à la valeur du dollar elle-même. L’Algérie, comme tout autre pays, assumera les conséquences de la folie qui consiste à déposer son argent dans des comptes en dollar dans des banques relevant de la juridiction de gouvernements étrangers.
L’Algérie court-elle plus de risques à garder ses réserves en or à l’étranger ou à les rapatrier ?
Il y a toujours un risque à garder les réserves en or d’un pays à l’étranger. Les gouvernements étrangers pourraient faire prévaloir un cas de force majeure et refuser de restituer l’or, comme cela s’est passé pour l’or que la république d’Espagne avait déposé en Union soviétique dans les années 1930. Les Etats-Unis ont eux aussi refusé à plusieurs occasions de restituer l’or appartenant à des gouvernements étrangers. Les vols étaient justifiés en invoquant la Loi sur le commerce avec l’ennemi. Le rapatriement (de l’or) est la meilleure décision à prendre.
Comment les Etats - dont l’Algérie - pourraient-ils revenir au standard-or, sachant que ce sont les Américains qui détiennent la «clé» de la finance mondiale à travers ce que vous avez appelé «l’impérialisme du dollar» ?
Le mécanisme d’institution du standard-or est assez simple. L’Algérie devra déclarer une pièce d’or (disons la pièce d’or de 20 francs de la défunte Union monétaire latine) comme monnaie du pays. Elle devra commencer à frapper et estampiller cette pièce avec son propre blason et à la date courante. Enfin, et cela est encore plus important, l’Algérie devra prendre un engagement international solennel de convertir tous les lingots d’or de poids et de finesse appropriés utilisés pour frapper la monnaie du pays, libre de toute taxe de seigneuriage, à des quantités illimitées. Dans les annales de l’histoire monétaire, cet engagement est connu sous l’appellation suivante : ouverture de l’or à la libre frappe de la monnaie. Il serait sage de rapatrier les réserves d’or algériennes d’abord. De même qu’il serait sage de convertir les 200 milliards de dollars de réserves de change du pays en lingots d’or avant d’ouvrir l’or à la frappe libre de la monnaie. Si l’or n’est pas disponible en quantité suffisante, les réserves minières d’or et d’argent peuvent servir comme proxy (intermédiaire).
Qu’adviendrait-il si les Américains, en guise de représailles, expulsaient l’Algérie du système de compensation du dollar ?
L’Algérie, en tant que pays important en matière d’échanges commerciaux, ne devrait pas trop se soucier de cela. Mieux encore, l’Algérie peut tirer un profit supplémentaire de telles représailles si elles venaient à exister. Elle pourrait mettre en place le premier système de compensation des dispositifs d’or du XXIe siècle (c’est-à-dire de vrais billets venant à échéance en monnaie d'or en 91 jours ou moins). Les dispositifs d’or sont de loin supérieurs aux crédits en dollars et le monde les traitera en tant que tel. D’autres pays commerçants commenceront à payer leurs importations en établissant des factures en monnaie algérienne comme cela se faisait au XIXe siècle lorsque les fractures étaient établies en monnaie londonienne.
Pourquoi les puissances financières mondiales, qui imposent à l’humanité le dollar et l’euro comme monnaies principales dans les échanges commerciaux, s’échinent-elles sinon à interdire du moins à empêcher tout retour au standard-or ?
Le vieil adage dit : «Celui qui détient l’or mène la barque». Les puissances financières mondiales veulent mener la barque eux-mêmes tout en épargnant leur propre or. Ouvrir l’or algérien à la libre frappe de la monnaie éloignera les prédateurs. Le seul moyen pour ceux qui gèrent le dollar de faire échouer cette démarche serait d’ouvrir l’or américain à la frappe libre de la monnaie également. En d’autres termes, le dollar devra être ramené au standard-or aussi. Les «impérialistes du dollar» seraient impuissants face à une telle démarche de la part de l’Algérie. Ouvrir l’or à la libre frappe de la monnaie serait «une heure de gloire pour l’Algérie».
****************** : Avec des réserves de change avoisinant les 200 milliards de dollars, l’Algérie est-elle à l’abri de la crise ou, au contraire, risque-t-elle de faire les frais du dépôt de ses avoirs dans les banques étrangères ?
Très vulnérable, en effet, et à plusieurs égards. En plus du risque qui pèse sur ses réserves de change, au regard notamment de la politique déclarée des Etats-Unis visant à abaisser la valeur internationale du dollar, il y aussi le risque lié au taux d’intérêts dans la mesure où les réserves algériennes sont investies dans le papier (fiduciaire) du Trésor américain. Quand les taux d’intérêts augmentent, la valeur des bons de Trésor américain s’effondreront. Ces pertes s’ajoutent à celles déjà liées à la valeur du dollar elle-même. L’Algérie, comme tout autre pays, assumera les conséquences de la folie qui consiste à déposer son argent dans des comptes en dollar dans des banques relevant de la juridiction de gouvernements étrangers.
L’Algérie court-elle plus de risques à garder ses réserves en or à l’étranger ou à les rapatrier ?
Il y a toujours un risque à garder les réserves en or d’un pays à l’étranger. Les gouvernements étrangers pourraient faire prévaloir un cas de force majeure et refuser de restituer l’or, comme cela s’est passé pour l’or que la république d’Espagne avait déposé en Union soviétique dans les années 1930. Les Etats-Unis ont eux aussi refusé à plusieurs occasions de restituer l’or appartenant à des gouvernements étrangers. Les vols étaient justifiés en invoquant la Loi sur le commerce avec l’ennemi. Le rapatriement (de l’or) est la meilleure décision à prendre.
Comment les Etats - dont l’Algérie - pourraient-ils revenir au standard-or, sachant que ce sont les Américains qui détiennent la «clé» de la finance mondiale à travers ce que vous avez appelé «l’impérialisme du dollar» ?
Le mécanisme d’institution du standard-or est assez simple. L’Algérie devra déclarer une pièce d’or (disons la pièce d’or de 20 francs de la défunte Union monétaire latine) comme monnaie du pays. Elle devra commencer à frapper et estampiller cette pièce avec son propre blason et à la date courante. Enfin, et cela est encore plus important, l’Algérie devra prendre un engagement international solennel de convertir tous les lingots d’or de poids et de finesse appropriés utilisés pour frapper la monnaie du pays, libre de toute taxe de seigneuriage, à des quantités illimitées. Dans les annales de l’histoire monétaire, cet engagement est connu sous l’appellation suivante : ouverture de l’or à la libre frappe de la monnaie. Il serait sage de rapatrier les réserves d’or algériennes d’abord. De même qu’il serait sage de convertir les 200 milliards de dollars de réserves de change du pays en lingots d’or avant d’ouvrir l’or à la frappe libre de la monnaie. Si l’or n’est pas disponible en quantité suffisante, les réserves minières d’or et d’argent peuvent servir comme proxy (intermédiaire).
Qu’adviendrait-il si les Américains, en guise de représailles, expulsaient l’Algérie du système de compensation du dollar ?
L’Algérie, en tant que pays important en matière d’échanges commerciaux, ne devrait pas trop se soucier de cela. Mieux encore, l’Algérie peut tirer un profit supplémentaire de telles représailles si elles venaient à exister. Elle pourrait mettre en place le premier système de compensation des dispositifs d’or du XXIe siècle (c’est-à-dire de vrais billets venant à échéance en monnaie d'or en 91 jours ou moins). Les dispositifs d’or sont de loin supérieurs aux crédits en dollars et le monde les traitera en tant que tel. D’autres pays commerçants commenceront à payer leurs importations en établissant des factures en monnaie algérienne comme cela se faisait au XIXe siècle lorsque les fractures étaient établies en monnaie londonienne.
Pourquoi les puissances financières mondiales, qui imposent à l’humanité le dollar et l’euro comme monnaies principales dans les échanges commerciaux, s’échinent-elles sinon à interdire du moins à empêcher tout retour au standard-or ?
Commentaire