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AVC en Algérie: 20 000 décès et 30 000 nouveaux handicaps annuellement

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  • AVC en Algérie: 20 000 décès et 30 000 nouveaux handicaps annuellement

    Les causes sont multiples et le fait de les connaître pourrait aider toute personne, notamment celles présentant des risques, à se prémunir contre un accident vasculaire cérébral (AVC)

    Celles souffrant d’une cardiopathie sont les plus exposées en présence d’autres facteurs influents comme le tabagisme et le stress, mais certaines pathologies sont à surveiller de très près par les malades eux-mêmes et par leur médecin traitant, telles que le diabète et l’hypertension artérielle, de même que ’hypercholestérolémie et l’hypertriglycéridémie.

    Le fait d’être un homme augmente les risques de subir un AVC de 30 %, spécialement après l’âge de 65 ans. Mais que l’on soit un homme ou une femme, après 55 ans les risques d’un AVC doublent par tranche de 10 ans. Si l’AVC n’est pas d’origine héréditaire, les facteurs de risque importants le sont, tels l’athérosclérose et l’hypertension. L’AVC est sournois, il se manifeste brutalement et ses conséquences sont lourdes.
    C’est pour cela qu’il est important pour tout un chacun d’en connaître les symptômes, mais surtout par les personnes qui en courent le risque en raison d’une des maladies évoquées, parfois pour plusieurs pathologies.

    Parmi ces signes, on peut citer l’engourdissement du visage, d’un bras ou d’une jambe, des difficultés à bouger un bras ou une jambe, une difficulté brutale à s’exprimer ou comprendre la personne avec laquelle on se trouve, une perte brutale de la vision d’un œil, des maux de têtes violents, et des troubles de l’équilibre. Savoir repérer ces symptômes, soi-même ou par une tierce personne, permet une prise en charge rapide, ce qui peut éviter un handicap ou le décès de la personne. Mais cette prise en charge immédiate est-elle possible sachant que les structures spécialisées demeurent insuffisantes à travers le pays ?

    Les chiffres sont effarants : 20 000 décès et 30 000 nouveaux handicaps provoqués annuellement par les accidents vasculaires cérébraux en Algérie.

    Les spécialistes ne cessent pas de tirer la sonnette d’alarme, interpellant les autorités sanitaires pour «un travail de sensibilisation pour agir, en amont, contre la progression de cette pathologie (…) qui fait des dégâts incommensurables». Il est primordial d’adopter de bonnes habitudes alimentaires et une bonne hygiène de vie, et de combattre le stress, ce mal sournois à l’origine de nombreuses pathologies

    Rachida Merkouche, La Tribune
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