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Bruxelles : Le Commissaire européen Stefan Füle a demandé aux autorités marocaines de faire preuve de « plus de sincérité » dans leurs communications avec les institutions de l'union européennes, suite à l'expulsion récente de quatre eurodéputés.
La Commission européenne vient de dévoiler à Bruxelles les derniers rapports de suivi de sa Politique de voisinage, dont celui avec le Maroc. Le document de travail fait le point sur les actions engagées en 2012 et les progrès qui restent à réaliser.
Lors de sa présentation devant le Parlement européen, Stefan Füle a été interpellé sur le récent refoulement de quatre eurodéputés proches des thèses du polisario, interdits par Rabat d'accéder au territoire marocain. Le gouvernement s'était justifié en évoquant simplement « une décision souveraine ».
L'eurodéputée belge Annemie Neyts, membre du groupe d'amitié du parlement européen avec le Maroc, a elle-même critiqué cette décision des autorités marocaines, rapporte ce jeudi le quotidien L'Economiste :
« Ils ont manqué une opportunité d'expliquer leur position et ont – au contraire – renforcé la position de ceux qu'ils voulaient combattre ».
Stefan Füle, lui aussi cité par L'Economiste, a répondu que dans le cadre « très privilégié » des relations UE-Maroc, « les autorités de ce pays doivent faire preuve de plus de sincérité dans leurs communications avec les institutions européennes. Il ne doit pas y avoir de tabous dans nos relations avec le Maroc et ce pays devrait s'abstenir de faire des obstacles aux allers et venues d'individus du Parlement européen ou de n'importe quelle autre institution européenne qui voudraient accomplir une ou l'autre mission au Maroc ».
Médiainfos 21 mars 2013
La Commission européenne vient de dévoiler à Bruxelles les derniers rapports de suivi de sa Politique de voisinage, dont celui avec le Maroc. Le document de travail fait le point sur les actions engagées en 2012 et les progrès qui restent à réaliser.
Lors de sa présentation devant le Parlement européen, Stefan Füle a été interpellé sur le récent refoulement de quatre eurodéputés proches des thèses du polisario, interdits par Rabat d'accéder au territoire marocain. Le gouvernement s'était justifié en évoquant simplement « une décision souveraine ».
L'eurodéputée belge Annemie Neyts, membre du groupe d'amitié du parlement européen avec le Maroc, a elle-même critiqué cette décision des autorités marocaines, rapporte ce jeudi le quotidien L'Economiste :
« Ils ont manqué une opportunité d'expliquer leur position et ont – au contraire – renforcé la position de ceux qu'ils voulaient combattre ».
Stefan Füle, lui aussi cité par L'Economiste, a répondu que dans le cadre « très privilégié » des relations UE-Maroc, « les autorités de ce pays doivent faire preuve de plus de sincérité dans leurs communications avec les institutions européennes. Il ne doit pas y avoir de tabous dans nos relations avec le Maroc et ce pays devrait s'abstenir de faire des obstacles aux allers et venues d'individus du Parlement européen ou de n'importe quelle autre institution européenne qui voudraient accomplir une ou l'autre mission au Maroc ».
Médiainfos 21 mars 2013
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