Tweet
Le cas le plus récurrent est relatif à la confiscation du salaire de la femme par son mari, voire par un membre de la belle-famille.
La Direction de l’action sociale de la wilaya d’Oran (DAS) a prêté aide et assistance à 420 femmes en difficulté en 2012, a-t-on indiqué auprès de ce service public de solidarité sociale.
Les personnes en détresse, qui sont âgées entre 17 et 80 ans, ont toutes bénéficié d'une prise en charge spécifique, précise-t-on. La même source affirme que la principale cause de détresse évaluée par la DAS concerne en premier lieu la violence sous toutes ses formes à l’égard des femmes.
Les violences subies par ces femmes en détresse sont d’ordre moral, mais aussi et surtout physique, (injures, maltraitance et harcèlement dans le milieu professionnel et familial). Livrée à elle-même, la femme en détresse vit le calvaire dans son acception propre quand elle n’est pas privée de ses moyens financiers par les membres de sa famille. “
Il ne s’agit plus d’actes isolés mais relèvent de faits délictueux au regard de la loi”, apprend-on. Le cas le plus récurrent est relatif à la confiscation du salaire de la femme par son mari, voire par un membre de la belle-famille. “Le phénomène, qui semble prendre des proportions alarmantes, doit être banni de notre société grâce à la multiplication des campagnes de sensibilisation en milieu professionnel et familial mais également en durcissant la loi à l’encontre des personnes responsables de ces actes répréhensibles”, soutient-on.
Nous apprenons, dans un autre contexte, que plus d'une “trentaine de cas de violence sur ascendant (fils contre mère) ont été traités au niveau de la cellule d'écoute psychologique de la DAS.” “Pour des considérations sociologiques, les victimes, dans leur majorité, refusent de porter plainte, préférant plutôt l'aide offerte par la DAS à travers ses dispositifs d’insertion et ses centres d'accueil”, souligne-t-on d’autre part.
En 2011, 325 femmes désespérées avaient été prises en charge par les différents services de la DAS. Les femmes en détresse ont aussi la possibilité de bénéficier de l’assistance prodiguée par le centre d'accueil Mohamed-Boudiaf de Misserghin.
REGUIEG-ISSAAD. K. Liberté
La Direction de l’action sociale de la wilaya d’Oran (DAS) a prêté aide et assistance à 420 femmes en difficulté en 2012, a-t-on indiqué auprès de ce service public de solidarité sociale.
Les personnes en détresse, qui sont âgées entre 17 et 80 ans, ont toutes bénéficié d'une prise en charge spécifique, précise-t-on. La même source affirme que la principale cause de détresse évaluée par la DAS concerne en premier lieu la violence sous toutes ses formes à l’égard des femmes.
Les violences subies par ces femmes en détresse sont d’ordre moral, mais aussi et surtout physique, (injures, maltraitance et harcèlement dans le milieu professionnel et familial). Livrée à elle-même, la femme en détresse vit le calvaire dans son acception propre quand elle n’est pas privée de ses moyens financiers par les membres de sa famille. “
Il ne s’agit plus d’actes isolés mais relèvent de faits délictueux au regard de la loi”, apprend-on. Le cas le plus récurrent est relatif à la confiscation du salaire de la femme par son mari, voire par un membre de la belle-famille. “Le phénomène, qui semble prendre des proportions alarmantes, doit être banni de notre société grâce à la multiplication des campagnes de sensibilisation en milieu professionnel et familial mais également en durcissant la loi à l’encontre des personnes responsables de ces actes répréhensibles”, soutient-on.
Nous apprenons, dans un autre contexte, que plus d'une “trentaine de cas de violence sur ascendant (fils contre mère) ont été traités au niveau de la cellule d'écoute psychologique de la DAS.” “Pour des considérations sociologiques, les victimes, dans leur majorité, refusent de porter plainte, préférant plutôt l'aide offerte par la DAS à travers ses dispositifs d’insertion et ses centres d'accueil”, souligne-t-on d’autre part.
En 2011, 325 femmes désespérées avaient été prises en charge par les différents services de la DAS. Les femmes en détresse ont aussi la possibilité de bénéficier de l’assistance prodiguée par le centre d'accueil Mohamed-Boudiaf de Misserghin.
REGUIEG-ISSAAD. K. Liberté
Commentaire