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Disparus : des ONG demandent à l’ONU d’appliquer des décisions contre l’Algérie

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  • Disparus : des ONG demandent à l’ONU d’appliquer des décisions contre l’Algérie

    L’ONG suisse Trial, le Collectif des familles de disparus en Algérie et Alkarama ne lâchent pas prise. Dans un communiqué rendu public, ce vendredi 22 mars sur son site internet, Trial annonce que « les trois organisations précitées ont saisi par écrit le Comité des droits de l’Homme des Nation unies qui doit se réunir lundi prochain pour assurer le suivi de condamnations dans des affaires de violations des droits de l’Homme ».

    « En vue de cette réunion, les trois organisations précitées ont écrit au Comité pour dénoncer la complète absence de mise en œuvre de seize décisions condamnant l’Algérie. D’une voix commune, les trois organisations ont réclamé des mesures énergiques pour que des enquêtes sur les crimes de disparition forcée et d’exécution sommaire commis pendant la "décennie noire" soient initiées par les autorités algériennes, que la lumière soit faite sur les faits en cause et enfin, que les responsables soient identifiés, poursuivis et sanctionnés », lit-on dans ce communiqué.

    Les trois ONG exigent, dans leur document, que les victimes et leurs familles, dont la douleur demeure vive, « doivent avoir accès au plus vite à des réparations complètes et appropriées ». Les responsables des trois organisations, en l’occurrence Rachid Mesli (Alkarama), Nassera Dutour (CFDA) et Philip Grant (Trial) ont réitéré leurs attentes du Comité des droits de l’Homme de l’ONU. « Les familles de disparus ont placé leur confiance dans le Comité des droits de l’Homme en lui soumettant les graves violations dont elles ont été victimes. Elles attendent aujourd’hui que les décisions qu’il a rendues, reconnaissant leurs souffrances et établissant la responsabilité de l’État algérien, soient enfin mises en œuvre de manière effective », soutient Rachid Mesli.

    Pour sa part Nassera Dutour rappelle que « les familles attendent déjà depuis vingt ans le retour de leurs enfants et se heurtent toujours au silence des autorités ». « Le refus de donner suite aux décisions du Comité est d’autant plus douloureux que le gouvernement algérien ne cesse de ternir la mémoire des victimes. Il est temps que les souffrances des proches de disparus soient entendues et que des réponses leur soient apportées », ajoute-t-elle.

    Selon Philip Grant, le Comité des droits de l’Homme des Nations unies a donné raison aux victimes dans ces seize affaires et ce, après un examen approfondi et impartial de leur plainte. De ce fait, estime-t-il, les autorités algériennes doivent dès lors se conformer aux conclusions du Comité et à leurs obligations internationales de toute urgence. « Un terme doit être mis à l’impunité pour ces graves violations des droits de l’Homme; et les victimes et leurs familles doivent être pleinement rétablies dans leurs droits. Elles ont assez souffert ! », lance-t-il.

    TSA
    Samira Saadoud

  • #2
    sans blague...

    Commentaire

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