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Démission du gouvernement Libanais

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    Le ministre de l'Intérieur Marwan Charbel a commenté la démission du Premier ministre Nagib Mikati assurant qu'il avait le pressentiment que le gouvernement allait démissionner aujourd'hui. Saluant l'appel de M. Mikati au dialogue, M. Charbel a assuré qu'il ne permettra pas que la situation sécuritaire dérape jusqu'à la formation d'un nouveau cabinet.

    Evoquant le dossier des élections législatives, le ministre de l'Intérieur a indiqué que "nous n'avons actuellement que la loi de 1960." "Même ceux qui boycottent cette loi savent qu'elle ne pourrait être annulée que par l'adoption d'un nouveau projet", a-t-il ajouté. Selon M. Charbel, "nous ne pourrons pas tenir les élections à la date prévue (9 juin) sur la base d'une nouvelle loi surtout si elle est basée sur la proportionnelle". Le ministre a ajouté à ce propos avoir l'impression que toutes les parties ne veulent pas la tenue des législatives et essaient de trouver une sortie pour un prolongement du mandat de l'actuel Parlement.

    L orient le jour




    Démission du Premier ministre libanais Najib Mikati
    © France 24

    Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a annoncé vendredi sa démission, qui entraîne automatiquement celle de son gouvernement. Des divergences existaient au sein de son cabinet sur la préparation des législatives prévues en juin.
    Au pouvoir depuis 2011, le Premier ministre libanais Najib Mikati, a démissionné vendredi 22 mars en début de soirée. En cause : des divergences grandissantes au sein de son gouvernement quant à la préparation des législatives prévue le 9 juin.

    Depuis plusieurs semaines, la loi électorale de 1960 actuellement en vigueur au Liban est au cœur de tous les débats. Tandis que le président Sleiman et le Premier ministre Mikati soutiennent la création d'un organisme de contrôle des élections à venir, le Hezbollah et ses alliés défendent, pour leur part, le projet dit du Rassemblement orthodoxe prévoyant que les électeurs votent uniquement pour les candidats issus de leur communauté religieuse, au mépris de la circonscription dans laquelle ils résident.

    "Je suis pour la tenue des élections législatives à la date prévue, quelles que soient les circonstances Je suis également contre tout projet de loi qui saperait le rôle du Liban en tant que message", a déclaré Najib Mikati lors d'une conférence de presse au Grand Sérail pour justifier son choix.

    Autre point de désaccord ayant conduit au départ de Najib Mikati : le renouvellement du mandat du général Achraf Rifi, l’actuel directeur général des Forces de sécurité intérieures (FSI), soutenu par le Premier ministre démissionnaire. "Une grande institution militaire entre dans l'inconnu et j'ai trouvé que le plus convenable en cette période serait que son chef poursuive sa mission. Mais j'ai aussi remarqué que beaucoup de ministres au sein du cabinet n'ont pas l'intention d'approuver cette décision", a-t-il expliqué, en espérant que sa décision "fera prendre conscience aux principaux blocs politiques au Liban de la nécessité d'assumer leurs responsabilités et de faire preuve de cohésion".
    Craintes d’instabilité
    L’annonce de la démission de Najib Mikati fait craindre une nouvelle déstabilisation du pays puisque, conformément à la Constitution, l’ensemble du gouvernement est automatiquement démissionnaire. Najib Mikati avait été nommé à ce poste après la chute du gouvernement d'union nationale de son prédécesseur, Saad Hariri, précipitée, là encore, par le parti chiite du Hezbollah et ses alliés.

    Durant ses deux années au pouvoir, Najib Mikati s'est efforcé de protéger le Liban des débordements de la guerre qui fait rage en Syrie. Mais le conflit n’a eu de cesse d’attiser les tensions entre les différentes communautés du pays du Cèdre, provoquant notamment des violences dans les rues de Tripoli, la grande ville du nord du pays. Alors que sunnites et alaouites y avaient annoncé un cessez-le-feu quelques heures avant la démission du gouvernement, des échanges de tirs entre les quartiers rivaux de Bab el-Tebbaneh (à majorité sunnite et anti-Assad) et Jabal Mohsen (à majorité alaouite et pro-Assad) ont été rapportés. Même constat sur la route reliant Tripoli au Akkar tandis que certains médias parlent même de tirs d’obus
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

  • #2
    Très mauvais timing pour démissionner ..
    Monsieur Mikati manque cruellement de courage !.. et quitte le navire avant l'heure ..
    Tandis qu'à Tripoli, des milices sunnites tirent carrément à l'arme lourde sur l'armée libanaise ..
    Et qu'entretemps, les mafiosi Hariri, Gemayel, Geagea turent les ficelles.. et pavent le terrain à l'arrivée de djihadistes aguerris au Liban..pour éviter la débandade aux prochaines législatives ...

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    • #3
      C'est peut-être les prémisses de la déstabilisation du Liban, Israël et les sionistes ne cachent pas qu'ils veulent se débarrasser du Hezbollah, d'ailleurs hier Obama a demandé à la communauté internationale de classer cette organisation comme étant terroriste...

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      • #4
        Démission du gouvernement Libanais

        Conséquence de l onde de choc nommée " Syrie " ..la continuité du séisme , attrapera les monarchies , d une autre manière :
        -l exigence de la démocratie , bannir la dictature religieuse ,imposer la liberté d expression et d opinion , ainsi l émancipation de la femme " Khalliji " ..
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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