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Au moment où les affaires de corruption s’entassent sans que la justice ne bouge, voilà qu’une leçon de choses nous arrive à point nommé de l’autre côté de la Méditerranée : elle concerne un ancien président démocratiquement élu, impliqué dans une affaire moins importante que celles qui secouent le quotidien des Algériens.
La justice française n’a pas attendu un quelconque feu vert pour entamer une procédure judiciaire et convoquer Nicolas Sarkozy pour lui signifier sa mise en examen pour abus de faiblesse dans l'affaire Bettencourt, ainsi que sur d'éventuels financements illégaux de la campagne présidentielle de 2007.
La justice algérienne reste incapable d’un comportement aussi intègre, elle qui n’a pas eu le courage d’ouvrir le plus petit des dossiers de corruption qui ont largement entaché l’image de l’Algérie dans le monde. L’exemple de Chakib Khelil, aujourd’hui, sous le coup d’enquêtes judiciaires, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Italie, en est l’exemple-type, quand bien même le premier à avoir subi des préjudices reste uniquement l’Algérie.
La justice algérienne n’a pas bougé non plus lorsque le quotidien «Algérie News» avait publié des documents impliquant l’actuel ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, dans des affaires de corruption, dont celle de l’autoroute est-ouest constitue la face visible de l’iceberg. Bien que des cadres et des subalternes de ce ministère aient été arrêtés et un de ses principaux collaborateurs inculpé et emprisonné, Ghoul est toujours maintenu dans ses fonctions, comme si toutes ces affaires qui ont secoué son département, de fond en comble, ne le concernaient pas !
Ce qui est arrivé à Nicolas Sarkozy n’arrivera jamais en Algérie, et ce, bien que le fait que nos gouvernants miment les Français dans tous les aspects de leur conduite sauf, de toute évidence, quand il s’agit de punir les corrompus et les voleurs, soit avéré.
Si la justice demeure à ce point incapable d’ouvrir les grands dossiers de corruption et si le président de la République, lui-même, a donné des orientations rigoureuses pour réprimer les corrompus quel que soit le poste de responsabilité qu’ils occupent dans les rouages de l’Etat, alors il y a lieu de se demander où résiderait la faille qui interdit à la justice d’appliquer les directives du Président, sachant que le président de la République ne souhaiterait jamais que l’on dise de lui, longtemps après avoir quitté le Palais d’El-Mouradia, que ses mandats à la tête de l’Etat avaient été marqués surtout par l’expansion et la prolifération d’affaires de corruption, alors que, lui-même, aurait mis un point d’honneur à laisser le pays plus propre et plus honnête que ce qu’il est aujourd’hui…
Par Hichem Aboud
La justice française n’a pas attendu un quelconque feu vert pour entamer une procédure judiciaire et convoquer Nicolas Sarkozy pour lui signifier sa mise en examen pour abus de faiblesse dans l'affaire Bettencourt, ainsi que sur d'éventuels financements illégaux de la campagne présidentielle de 2007.
La justice algérienne reste incapable d’un comportement aussi intègre, elle qui n’a pas eu le courage d’ouvrir le plus petit des dossiers de corruption qui ont largement entaché l’image de l’Algérie dans le monde. L’exemple de Chakib Khelil, aujourd’hui, sous le coup d’enquêtes judiciaires, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Italie, en est l’exemple-type, quand bien même le premier à avoir subi des préjudices reste uniquement l’Algérie.
La justice algérienne n’a pas bougé non plus lorsque le quotidien «Algérie News» avait publié des documents impliquant l’actuel ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, dans des affaires de corruption, dont celle de l’autoroute est-ouest constitue la face visible de l’iceberg. Bien que des cadres et des subalternes de ce ministère aient été arrêtés et un de ses principaux collaborateurs inculpé et emprisonné, Ghoul est toujours maintenu dans ses fonctions, comme si toutes ces affaires qui ont secoué son département, de fond en comble, ne le concernaient pas !
Ce qui est arrivé à Nicolas Sarkozy n’arrivera jamais en Algérie, et ce, bien que le fait que nos gouvernants miment les Français dans tous les aspects de leur conduite sauf, de toute évidence, quand il s’agit de punir les corrompus et les voleurs, soit avéré.
Si la justice demeure à ce point incapable d’ouvrir les grands dossiers de corruption et si le président de la République, lui-même, a donné des orientations rigoureuses pour réprimer les corrompus quel que soit le poste de responsabilité qu’ils occupent dans les rouages de l’Etat, alors il y a lieu de se demander où résiderait la faille qui interdit à la justice d’appliquer les directives du Président, sachant que le président de la République ne souhaiterait jamais que l’on dise de lui, longtemps après avoir quitté le Palais d’El-Mouradia, que ses mandats à la tête de l’Etat avaient été marqués surtout par l’expansion et la prolifération d’affaires de corruption, alors que, lui-même, aurait mis un point d’honneur à laisser le pays plus propre et plus honnête que ce qu’il est aujourd’hui…
Par Hichem Aboud
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