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Ruines romaines

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    je ne sais pas si cet article a sa place dans cette rubrique ou dans celle du bouillon de culture.
    je me permets de vous la soumettre car ça montre un aspect inattendu du choc des civilisations.
    Il a été classé en 2002 patrimoine mondial en péril par l’UNESCO

    Le site archéologique de Tipasa n’est plus en danger

    par Halim Mouhou

    Le site archéologique de Tipasa a été retiré de la liste du patrimoine mondial en péril, établie par le comité du patrimoine mondial, organe de suivi de la Convention de protection du patrimoine mondial culturel et naturel, affilié à l’UNESCO.

    Cette décision a été «arrachée» par l’Algérie lors de la 30e session dudit comité, tenue à Vilnius (Lituanie) en juillet dernier. M. Mourad Betrouni et Mme Rachida Zadem, tous deux directeurs centraux chargés du patrimoine au niveau du ministère de la Culture, sont revenus, lors de la conférence de presse qu’ils ont animée hier au palais de la Culture à Alger, sur les péripéties rencontrées par la délégation algérienne qui a participé aux travaux de cette session.

    M. Betrouni a dit, tout de go, que cette conférence est une occasion pour «attirer l’attention sur les arrière-pensées politiques et géopolitiques qui sous-tendent certains débats d’ordre culturel au niveau des organisations intergouvernementales mondiales».

    Selon lui, le site archéologique de Tipasa ne méritait pas d’être classé parmi les sites en péril. Sa classification en tant que tel en 2002 répondait, selon lui, à des desseins qui ne sont pas forcément «nobles». Cela constituait un frein au tourisme culturel, d’une part, et permettait d’exercer des pressions sur l’Algérie, qui se retrouve, ainsi, obligée de satisfaire aux exigences et recommandations sans cesse grandissantes de l’UNESCO, d’autre part.

    Le site archéologique de Tipasa a été classé, faut-il le rappeler, patrimoine mondial en 1982. Suite à un rapport périodique établi en 2002 par deux experts de l’UNESCO, dont l’un est, de surcroît, algérien, il a été classé «arbitrairement» patrimoine en péril.

    Sur demande de l’Algérie, qui a, entre temps, pris en charge toutes les recommandations du comité, deux autres experts, un Français et un Tunisien, ont été dépêchés par le comité du patrimoine mondial en Algérie. Dans leur rapport, ces deux experts n’ont relevé aucune anomalie ou autre menace sur le site.

    Ils n’ont pas hésité, d’ailleurs, à qualifier le premier rapport de «mensonger», selon M. Betrouni. Le document en question n’a pas pris en considération la zone tampon délimitant le site et a considéré toutes les constructions environnantes comme étant illicites et menaçant le site.

    Mme Zadem s’est, quant à elle, posé la question de savoir pourquoi les organismes de l’UNESCO s’intéressent-ils seulement aux sites de Tipasa et de Timgad, qui sont, rappelons-le, des vestiges de l’époque romaine. Pourquoi ignorent-ils des sites comme la Kalâa des Beni Hamad ou la vallée du M’Zab, classés, eux aussi, patrimoine mondial ? Selon un spécialiste présent dans la salle, «ces organisations s’intéressent seulement à l’héritage latino-romain».

    Mme Zadem a mis l’accent sur l’opposition farouche du «groupe occidental», notamment les représentants des Pays-Bas et de la Norvège, au retrait du site de Tipasa de la liste du patrimoine mondial en péril, malgré les conclusions positives des experts.

    L’intervention des représentants du groupe arabe au sein du comité (Maroc, Tunisie, Koweït et Emirats arabes unis) et des alliés traditionnels de l’Algérie (Afrique, Asie et Amérique latine) a permis l’étude positive de la demande algérienne.

    Les représentants du Maroc et de l’Inde ont, d’ailleurs, provoqué un incident inédit, selon Mme Zadem. Ceux-ci ont, en effet, exigé de la présidente de la session de procéder à un vote, solution extrême, selon l’intervenante. L’Algérie a eu gain de cause par 13 voix sur 20.

    Le site de Tipasa a été ainsi retiré de la liste du patrimoine mondial en péril. Une condition a été toutefois imposée par les Pays-Bas et la Norvège obligeant l’Algérie à présenter le bilan des actions entreprises pour la sauvegarde du site avant le 25 janvier 2007.

    Enfin, Mme Zadem a appelé les conservateurs des sites archéologiques nationaux à la vigilance et à mieux connaître les textes régissant ces sites, ainsi que le côté technique de la chose, puisque l’enjeu autour de ces sites est grand.

    «Les sites classés patrimoine mondial sont un enjeu de territoire dans le contexte actuel de la mondialisation», a-t-elle indiqué à ce sujet. H. M.
    le jeune independant

    Dommage que le journaliste n'identifie pas l'algerien qui a émis un avis défavorable.

  • #2
    peu importe qui
    c'est le résultat qui compte.

    as tu connaissance des arguments de la norvège et des pays bas opposants à ce projet ( les critères de sélection devraient être les mêmes pour tous les pays) ?...

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    • #3
      laisse tomber je ne comprend pas pourquoi il l ont retire
      moi l annee derniere j y suis alle et c vraiment une honte
      il y a des bouteilles de bierre partout des boites de glaces au mileu des ruines romaines
      et pourtant c magnifique mais l entretien ziro

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      • #4
        non joce je n'ai pas d'autres éléments.

        ce que je trouve inquiétant c'est que le conflit de civilisation a aussi pénétré les portes de l'unesco ,quand on voit que cette organisation ne s'inquiète que des vestiges romains càd occidentaux les autres peuvent passer a la trappe .

        dans un autre topic on s'inquiétait de l'utilité de l'ONU.
        on peut aussi s'inquiéter de l'utilité de ses organisations affiliées.

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