Par : Abdelhakim Meziani
Enfin !!! Je n’en demandais pas tant, irascible partisan que je suis du principe d’être au diapason de sa personnalité propre… Mais il y a entre les deux peuples une histoire commune et une identité séculaire qu’aucune puissance ne peut altérer. Encore moins le Festival du cinéma de Marrakech qui a curieusement fait abstraction de la célébration du 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie.
Indépendance à laquelle avait pourtant contribué le peuple frère du Maroc à qui j’avais rendu d’ailleurs, aux JCC de Carthage, un vibrant hommage en direct sur plusieurs chaînes de télévision. Mon ami Ahmed Hosni, directeur du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, y était. Il m’apprit qu’il comptait énormément sur moi pour la rétrospective dédiée à
50 ans de cinéma algérien.
L’invitation n’arrivant toujours pas, alors que certains de mes compatriotes sont déjà à Tétouan, cela ne m’empêche pas, pour autant, d’insister ici sur l’ambition première d’une manifestation qui entend privilégier un cinéma de qualité des deux rives de la Méditerranée.
A plus forte raison, lorsque le responsable de cette 19e édition soutient que le Festival de Tétouan reste fidèle aux objectifs qu’il s’est fixé depuis sa création en 1985, à travers la défense des valeurs universelles, de générosité et de tolérance. Créée par l’Association des amis du cinéma de Tétouan, cette fête du cinéma connaîtra une première mue en 1988, en se dotant d’une dimension méditerranéenne. En 2003, des circonstances imprévues obligent les organisateurs à annuler la 12e édition.
En 2006, la Fondation du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan voit le jour avec, comme président, Mohamed Nabil Benabdellah, l’actuel ministre de l'Habitat et de la Politique de la ville dans le gouvernement Benkirane et non moins secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme créé, à l’époque, par Ali Yatta et de nombreux cadres issus, tout comme lui, de la diaspora algérienne. Le président de la fondation se fera certainement le plaisir de rappeler ce soir, à l’occasion de la séance inaugurale, “les vertus d’un pays, le Maroc, respectueux des droits et des choix des individus. Un Maroc qui préserve et défend le droit à la vie, à l’amour et au rêve”. Un rêve auquel je tiens tant surtout qu’il va me permettre d’assister virtuellement à l’hommage consacré à l’Algérie malgré mon absence physique due au fait que j’aurais eu “l’imprudence” de soutenir le film que la cinéaste libanaise Jocelyne Saab avait consacré à la question du peuple sahraoui. Mais il n’y a pas que cette raison, disqualifié que je suis par mes propres compatriotes…Alors que j’écris sur le cinéma depuis 1971, date à laquelle j’avais intégré l’hebdomadaire “Algérie Actualités” et créé, en 1972, la Fédération algérienne des ciné-clubs sans oublier l’Union maghrébine des fédérations de ciné-clubs, le 1er novembre 1974…
Liberte Algerie
Enfin !!! Je n’en demandais pas tant, irascible partisan que je suis du principe d’être au diapason de sa personnalité propre… Mais il y a entre les deux peuples une histoire commune et une identité séculaire qu’aucune puissance ne peut altérer. Encore moins le Festival du cinéma de Marrakech qui a curieusement fait abstraction de la célébration du 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie.
Indépendance à laquelle avait pourtant contribué le peuple frère du Maroc à qui j’avais rendu d’ailleurs, aux JCC de Carthage, un vibrant hommage en direct sur plusieurs chaînes de télévision. Mon ami Ahmed Hosni, directeur du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, y était. Il m’apprit qu’il comptait énormément sur moi pour la rétrospective dédiée à
50 ans de cinéma algérien.
L’invitation n’arrivant toujours pas, alors que certains de mes compatriotes sont déjà à Tétouan, cela ne m’empêche pas, pour autant, d’insister ici sur l’ambition première d’une manifestation qui entend privilégier un cinéma de qualité des deux rives de la Méditerranée.
A plus forte raison, lorsque le responsable de cette 19e édition soutient que le Festival de Tétouan reste fidèle aux objectifs qu’il s’est fixé depuis sa création en 1985, à travers la défense des valeurs universelles, de générosité et de tolérance. Créée par l’Association des amis du cinéma de Tétouan, cette fête du cinéma connaîtra une première mue en 1988, en se dotant d’une dimension méditerranéenne. En 2003, des circonstances imprévues obligent les organisateurs à annuler la 12e édition.
En 2006, la Fondation du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan voit le jour avec, comme président, Mohamed Nabil Benabdellah, l’actuel ministre de l'Habitat et de la Politique de la ville dans le gouvernement Benkirane et non moins secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme créé, à l’époque, par Ali Yatta et de nombreux cadres issus, tout comme lui, de la diaspora algérienne. Le président de la fondation se fera certainement le plaisir de rappeler ce soir, à l’occasion de la séance inaugurale, “les vertus d’un pays, le Maroc, respectueux des droits et des choix des individus. Un Maroc qui préserve et défend le droit à la vie, à l’amour et au rêve”. Un rêve auquel je tiens tant surtout qu’il va me permettre d’assister virtuellement à l’hommage consacré à l’Algérie malgré mon absence physique due au fait que j’aurais eu “l’imprudence” de soutenir le film que la cinéaste libanaise Jocelyne Saab avait consacré à la question du peuple sahraoui. Mais il n’y a pas que cette raison, disqualifié que je suis par mes propres compatriotes…Alors que j’écris sur le cinéma depuis 1971, date à laquelle j’avais intégré l’hebdomadaire “Algérie Actualités” et créé, en 1972, la Fédération algérienne des ciné-clubs sans oublier l’Union maghrébine des fédérations de ciné-clubs, le 1er novembre 1974…
Liberte Algerie
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