L'ADN prélevé sur un cadavre présenté comme celui d'Abou Zeid confirme le décès du chef au Mali d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). | Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a bien été tué. Samedi après-midi, la présidence française a en effet confirmé sa mort, après l'obtention des résultats des analyses ADN. Dès samedi matin, le Monde expliquait que la confirmation du décès d'Abou Zeid est finalement venue de l'Algérie, qui disposait de fragments d'ADN familiaux.
Le président François Hollande «confirme de manière certaine la mort d'Abdelhamid Abou Zeid survenue lors des combats menés par l'armée française dans l'Adrar des Ifoghas au nord du Mali, à la fin du mois de février», précise l'Elysée dans un communiqué.«Cette disparition de l'un des principaux chefs d'Aqmi marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel», ajoute la présidence de la République.
Sa mort annoncée depuis février
La mort de l'émir d'Aqmi avait déjà été annoncée il y a plusieurs semaines, quand l'arme du combattant avait été retrouvée, puis confirmée par les autorités tchadiennes quelques jours plus tard. Le 12 mars, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian indiquait dans une interview au Monde que la mort du terroriste était «probable».
La photo d'un cadavre, d'abord présenté comme celui d'Abou Zeid, puis comme celui de Mokhtar Belmokhtar, un autre chef jihadiste, avait semé le trouble et la confusion. Par prudence, Jean-Yves Le Drian avait préféré attendre les résultats des analyses ADN avant d'annoncer officiellement la mort du chef islamiste. L'Elysée devrait communiquer sur cette confirmation dans la journée de samedi, indique le Monde.
L'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, 46 ans, de son vrai nom Mohamed Ghdiri, était à l'origine de l'enlèvement des sept employés d'Areva et de Satom, dont cinq Français, sur le site d'Arlit au Niger, en septembre 2010. Il avait installé sa base logistique et ses camps d'entraînement dans le massif montagneux des Ifoghas.
LeParisien.fr
Le président François Hollande «confirme de manière certaine la mort d'Abdelhamid Abou Zeid survenue lors des combats menés par l'armée française dans l'Adrar des Ifoghas au nord du Mali, à la fin du mois de février», précise l'Elysée dans un communiqué.«Cette disparition de l'un des principaux chefs d'Aqmi marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel», ajoute la présidence de la République.
Sa mort annoncée depuis février
La mort de l'émir d'Aqmi avait déjà été annoncée il y a plusieurs semaines, quand l'arme du combattant avait été retrouvée, puis confirmée par les autorités tchadiennes quelques jours plus tard. Le 12 mars, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian indiquait dans une interview au Monde que la mort du terroriste était «probable».
La photo d'un cadavre, d'abord présenté comme celui d'Abou Zeid, puis comme celui de Mokhtar Belmokhtar, un autre chef jihadiste, avait semé le trouble et la confusion. Par prudence, Jean-Yves Le Drian avait préféré attendre les résultats des analyses ADN avant d'annoncer officiellement la mort du chef islamiste. L'Elysée devrait communiquer sur cette confirmation dans la journée de samedi, indique le Monde.
L'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, 46 ans, de son vrai nom Mohamed Ghdiri, était à l'origine de l'enlèvement des sept employés d'Areva et de Satom, dont cinq Français, sur le site d'Arlit au Niger, en septembre 2010. Il avait installé sa base logistique et ses camps d'entraînement dans le massif montagneux des Ifoghas.
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