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Investissement L’Afrique du Nord peut faire aussi bien que l’Inde

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  • Investissement L’Afrique du Nord peut faire aussi bien que l’Inde

    Singularité bi-continentale et une jeunesse à qui il faut faire confiance
    L’attractivité sera faite par les entrepreneurs et pas par les politiques
    Les leçons de Raffarin à la 1re conférence internationale de l’investissement
    «Si on a peur de perdre, on ne risque pas de gagner». C’est sur cette note que s’est clôturée le 22 mars dernier la 1re rencontre internationale de l’investissement dédiée à l’Afrique du Nord organisée par la WIC (World investment conference). La WIC est une initiative des investisseurs européens pour promouvoir l’investissement en Europe et qui, habituellement, organise une rencontre annuelle à la Baule. A Marrakech, l’organisation a rassemblé 130 investisseurs de 19 pays intéressés par les opportunités d’investissement en Afrique du Nord. Les 6 pays de la région ne connaissent certes pas les mêmes évolutions. Si certains sont encore ravagés par les conséquences du printemps arabe, d’autres, comme le Maroc, profitent de leur stabilité et s’en sortent mieux que les autres. En revanche, ce qui est sûr, c’est que ces pays partagent la même ambition: être sur les radars mondiaux. Et ils le peuvent. C’est ce que dira en substance Jean-Pierre Raffarin, vice-président du Sénat et ex-Premier ministre français qui a clôturé cette première rencontre. Raffarin, ne pouvant se rendre à Marrakech, a interagi avec la salle en visioconférence. Pour lui, l’Afrique du Nord est l’adresse mondiale de l’Europe dont l’attractivité se conjugue avec celle de l’Afrique. La région doit justement s’appuyer sur cette singularité bi-continentale. «Bien sûr, il est fondamental de trouver les synergies communes pour confirmer ce positionnement». Des stratégies et synergies communes qui devraient changer la donne des échanges. «Il faut désormais raisonner en logique croisée des investissements et c’est le rôle des entrepreneurs car les politiques sont incapables de le faire», dit-il. L’autre «conviction» de Raffarin est autour de la confiance en la jeunesse, premier atout de la région. «Cette jeunesse est capable de résoudre ce que les générations précédentes n’ont pas pu faire, et il faut lui faire confiance». Et cette jeunesse existe aussi chez la diaspora des pays de l’Afrique du Nord installée en Europe ou à la Silicon Valley. «Elles sont autant de ressources abondantes et des élites de qualité à l’intérieur de leur pays, mais surtout expatriés, notamment en France et dans la Silicon Valley», insiste de son côté Jean-Louis Guigou, fondateur et délégué général d’Ipemed. L’Afrique du Nord a besoin de pôles de compétitivité pour faire revenir ces élites, donner de l’emploi à leurs jeunes diplômés au chômage et entraîner l’économie dans les domaines des TI, des énergies renouvelables, de la santé et de l’agroalimentaire. Le modèle de cluster est un beau projet d’avenir et l’Afrique du Nord peut faire autant que l’Inde.
    Les prix de la WIC
    Ils ont été décernés aux meilleurs projets d’investissement en Afrique du Nord:
    Meilleur partenaire: Jlec Jorf Lasfar Energy Company pour Taqa, acteur majeur du secteur de l’énergie du Maroc avec un apport énergétique couvrant plus de 44% de la demande nationale et 25% de la capacité installée du Royaume. Elle est détenue indirectement à 100% par Abu Dhabi National Energy Company PJSC, Taqa, acteur mondial dans le domaine de l’énergie.
    Meilleur investisseur: Bombardier: son investissement au Maroc reflète son engagement à long terme envers le gouvernement marocain et servira de tremplin aux activités et à la présence de la société en Afrique du Nord.
    Meilleur jeune entrepreneur: Alamjadid, réseau social créé à la base pour la communauté marocaine dans le monde et étend sa plateforme au monde arabe.
    l'économiste

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