Tweet
Le Réseau algérien pour la défense des droits de l’enfant NADA, en partenariat avec le Centre international aux droits humains EQUITAS a mis en place une nouvelle approche pédagogique pour parer au problème de la violence scolaire. La méthode est très simple : transmettre les bonnes valeurs et les procédures disciplinaires aux enfants à travers des jeux.
Rétablir l’ordre et le respect dans les écoles ne doit pas se faire systématiquement par des sanctions.
Apprendre et acquérir des comportements civiques peut se faire aussi en s’amusant. C’est d’ailleurs la piste qu’a choisie le réseau NADA pour faire reculer la violence dans les établissements scolaires.
Le programme «on ne joue pas avec les droits de l’enfant», est une nouvelle approche qui favorise la participation des enfants dans des activités pédagogiques à travers des jeux et dont le lancement pilote a eu lieu hier. Initiée par le réseau NADA et son partenaire Canadien Equitas, cette approche, explique t- on, favorise la participation des enfants et les amène à découvrir par eux-mêmes lors des activités, des discussions en groupe, l’importance des droits humains et des valeurs qui y sont rattachées, et à mettre en pratique des stratégies pour vivre concrètement la collaboration, le respect de la diversité, l’équité, l’inclusion, la responsabilité, l’acceptation et la résolution pacifique des conflits.
«Les enfants apprennent à réfléchir à la façon dont ils agissent avec les autres et aux conséquences que peuvent avoir les insultes, l’intimidation et l’exclusion au sein du groupe» a expliqué Annie Pettigrew, spécialiste en éducation Equitas. Elle a expliqué que les activités de ce programme innovateur mis en œuvre dans les programmes parascolaires et les camps de jour du Canada et appliqués dans une soixantaine de pays, permettront aux enfants âgés de 6 à 12 ans d’aborder différents défis de la vie de groupe, tels que la discrimination et l’intimidation, tout en apprenant comment vivre la coopération au quotidien.
«Cette approche unique connaît beaucoup de succès au Canada et commence à faire ses preuves au niveau international où le taux de violence a diminué considérablement dans le milieu scolaire » a souligné Mme Elise Voyer, chargée de programme Equitas. En Algérie, l’opération pilote va toucher 10 écoles primaires et cinq établissements d’enseignement moyen dans la capitale. 500 enfants de 6 à 12 ans seront touchés et la durée du programme est de 12 mois. 25 animateurs et 30 représentants d’associations membres du réseau NADA ont été mobilisés dans le cadre de ce programme.
Goufi Hamida, directrice des projets au réseau NADA, a expliqué qu’à la fin de cette période, une évaluation sera faite pour décider de l’élargissement du programme vers les autres wilayas du pays. Selon cette dernière, l’association est en discussion avec le ministère de l’Education nationale pour définir la formule dont cette activité d’une séance de 10 à 15 minutes par jour à raison de 3 fois par semaine, sera appliquée dans les écoles.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir)
Rétablir l’ordre et le respect dans les écoles ne doit pas se faire systématiquement par des sanctions.
Apprendre et acquérir des comportements civiques peut se faire aussi en s’amusant. C’est d’ailleurs la piste qu’a choisie le réseau NADA pour faire reculer la violence dans les établissements scolaires.
Le programme «on ne joue pas avec les droits de l’enfant», est une nouvelle approche qui favorise la participation des enfants dans des activités pédagogiques à travers des jeux et dont le lancement pilote a eu lieu hier. Initiée par le réseau NADA et son partenaire Canadien Equitas, cette approche, explique t- on, favorise la participation des enfants et les amène à découvrir par eux-mêmes lors des activités, des discussions en groupe, l’importance des droits humains et des valeurs qui y sont rattachées, et à mettre en pratique des stratégies pour vivre concrètement la collaboration, le respect de la diversité, l’équité, l’inclusion, la responsabilité, l’acceptation et la résolution pacifique des conflits.
«Les enfants apprennent à réfléchir à la façon dont ils agissent avec les autres et aux conséquences que peuvent avoir les insultes, l’intimidation et l’exclusion au sein du groupe» a expliqué Annie Pettigrew, spécialiste en éducation Equitas. Elle a expliqué que les activités de ce programme innovateur mis en œuvre dans les programmes parascolaires et les camps de jour du Canada et appliqués dans une soixantaine de pays, permettront aux enfants âgés de 6 à 12 ans d’aborder différents défis de la vie de groupe, tels que la discrimination et l’intimidation, tout en apprenant comment vivre la coopération au quotidien.
«Cette approche unique connaît beaucoup de succès au Canada et commence à faire ses preuves au niveau international où le taux de violence a diminué considérablement dans le milieu scolaire » a souligné Mme Elise Voyer, chargée de programme Equitas. En Algérie, l’opération pilote va toucher 10 écoles primaires et cinq établissements d’enseignement moyen dans la capitale. 500 enfants de 6 à 12 ans seront touchés et la durée du programme est de 12 mois. 25 animateurs et 30 représentants d’associations membres du réseau NADA ont été mobilisés dans le cadre de ce programme.
Goufi Hamida, directrice des projets au réseau NADA, a expliqué qu’à la fin de cette période, une évaluation sera faite pour décider de l’élargissement du programme vers les autres wilayas du pays. Selon cette dernière, l’association est en discussion avec le ministère de l’Education nationale pour définir la formule dont cette activité d’une séance de 10 à 15 minutes par jour à raison de 3 fois par semaine, sera appliquée dans les écoles.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir)
Commentaire