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Le général Carter Ham, commandant des forces américaines en Afrique (Africom), a effectué dimanche dernier une visite au siège du Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cémoc) à la VIe Région militaire (Tamanrasset), a indiqué hier un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Accompagné d’une délégation diplomatique conduite par Henry S. Ensher, ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, le responsable américain a été accueilli à l’aéroport de la ville par le commandant adjoint de la VIe RM. Une réunion de travail, souligne la même source, a été tenue au siège du Cémoc en présence des représentants des pays membres ; la délégation américaine a suivi une présentation de l’organisation et des missions de cette structure, créée en 2009 et regroupant l’Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie dans le cadre du renforcement des relations de coopération militaire et sécuritaire entre ces pays.
Le Cémoc est en fait voulu comme une réponse des pays du champ au péril sécuritaire dans la région du Sahel. Il se voulait aussi une alternative à une intervention étrangère dans la région, avant que la France ne s’engage militairement au Mali. Quel rôle donner aujourd’hui au Cémoc après les événements qui ont eu lieu dans la région ? C’est vrai que les Américains semblent, au fil du temps, plus proches des thèses défendues par l’Algérie, seulement l’on s’interroge à présent de quelle manière et comment les réponses à la crise sécuritaire dans la région, qui étaient valables en leur temps, vont être adaptées aux nouvelles donnes ? On n’en saura pas beaucoup plus ; rien n’a filtré pour l’instant sur la teneur de la visite du responsable américain au quartier général du Cémoc, à Tamanrasset.
El Watan
Accompagné d’une délégation diplomatique conduite par Henry S. Ensher, ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, le responsable américain a été accueilli à l’aéroport de la ville par le commandant adjoint de la VIe RM. Une réunion de travail, souligne la même source, a été tenue au siège du Cémoc en présence des représentants des pays membres ; la délégation américaine a suivi une présentation de l’organisation et des missions de cette structure, créée en 2009 et regroupant l’Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie dans le cadre du renforcement des relations de coopération militaire et sécuritaire entre ces pays.
Le Cémoc est en fait voulu comme une réponse des pays du champ au péril sécuritaire dans la région du Sahel. Il se voulait aussi une alternative à une intervention étrangère dans la région, avant que la France ne s’engage militairement au Mali. Quel rôle donner aujourd’hui au Cémoc après les événements qui ont eu lieu dans la région ? C’est vrai que les Américains semblent, au fil du temps, plus proches des thèses défendues par l’Algérie, seulement l’on s’interroge à présent de quelle manière et comment les réponses à la crise sécuritaire dans la région, qui étaient valables en leur temps, vont être adaptées aux nouvelles donnes ? On n’en saura pas beaucoup plus ; rien n’a filtré pour l’instant sur la teneur de la visite du responsable américain au quartier général du Cémoc, à Tamanrasset.
El Watan