filiale de Londres est bénéficiaire pour la première fois
Hausse de 9% des profits du groupe à 923 millions de DH en 2012
Montée dans le capital de BOA… implantation au Togo
Malgré une conjoncture peu porteuse, BMCE Bank améliore significativement ses indicateurs financiers. Pour la première fois, la filiale de Londres a dégagé un résultat positif. De quoi permettre à BMCE Bank d’accélérer les synergies entre les entités européennes et africaines
Il faut croire que les grandes banques ont évolué dans une conjoncture différente en 2012. Après Attijariwafa bank et BCP, BMCE Bank a publié des résultats en forte hausse. Le groupe a hissé son produit net bancaire à 9 milliards de DH, en hausse de 11%. Le résultat net part de groupe atteint 923 millions de DH, en progression de 9%. Les profits auraient atteint 1,2 milliard de DH hors éléments exceptionnels (impact fiscal et contribution au fonds de cohésion sociale d’un montant global de 323 millions de DH).
Le groupe a pu compter pour la première sur une contribution positive de BMCE Bank International Plc aux résultats. La filiale londonienne confirme son retour parmi les bons élèves du groupe après des semestriels encourageants. Elle a bouclé l’année avec un résultat net de 1,2 million de livres sterling, l’équivalent de 15,5 millions de DH. La filiale espagnole a pour sa part enregistré un profit de 3 millions d’euros (33 millions de DH). Les entités européennes ont généré 5% du résultat net part de groupe en 2012. Les africaines y contribuent à hauteur de 44%. La plus importante, Bank Of Africa (BOA) a amélioré de 15% son produit net bancaire à 291 millions d’euros l’année dernière. BMCE Bank a relevé sa participation dans le tour de table à 68%. BOA couvre actuellement 15 pays après l’obtention de l’agrément bancaire au Togo cette année. La Banque de Développement du Mali et la Congolaise de Banque ont de leur côté enregistré une hausse à deux chiffres de leur résultat net à respectivement 12,7 et 10,7 millions d’euros. Le retour à la normale des activités en Europe est censé accélérer le développement des synergies avec les filiales africaines.
Au Maroc, la dégradation de la conjoncture s’est traduite par un renforcement du niveau de provisionnement. Cela explique l’augmentation du coût du risque de 235 millions de DH d’une année à l’autre. L’activité commerciale s’est toutefois mieux comportée que le marché. L’encours des crédits à l’économie a augmenté de 6% à 93,5 milliards de DH. Les dépôts ont signé une performance identique à 107 milliards de DH. BMCE Bank revendique une part de marché de 14,78% sur ce créneau.
Le bon comportement de l’activité commerciale a permis à BMCE Bank d’améliorer de 13% son produit net bancaire à 4,6 milliards de DH. Au niveau des indicateurs de rentabilité, le résultat brut d’exploitation passe de 3 à 3,5 milliards de DH. L’opérateur a réalisé 713 millions de DH de bénéfices, en hausse de 31%.
Une partie des bénéfices de l’opérateur devrait servir au renforcement des fonds propres. BMCE Bank avait annoncé dernièrement qu’il envisageait une distribution raisonnable de dividendes. L’objectif est de mobiliser des fonds supplémentaires pour financer son développement au Maroc et à l’international. En 2012, il a renforcé son assise financière après une augmentation de capital de 1,5 milliard de DH réservée aux actionnaires de référence et un emprunt subordonné de 1 milliard de DH. Les fonds propres du groupe ont totalisé 14,3 milliards de DH à fin 2012. Pour la banque, l’amélioration de l’assise financière répond également à un besoin de satisfaire les exigences réglementaires de Bank Al-Maghrib qui vont se durcir à partir de juin. En Bourse, l’action BMCE Bank est restée insensible aux résultats. Elle enregistre une performance annuelle de 6,25% contre une baisse de 1,10% pour le secteur
l'économiste
Hausse de 9% des profits du groupe à 923 millions de DH en 2012
Montée dans le capital de BOA… implantation au Togo
Malgré une conjoncture peu porteuse, BMCE Bank améliore significativement ses indicateurs financiers. Pour la première fois, la filiale de Londres a dégagé un résultat positif. De quoi permettre à BMCE Bank d’accélérer les synergies entre les entités européennes et africaines
Il faut croire que les grandes banques ont évolué dans une conjoncture différente en 2012. Après Attijariwafa bank et BCP, BMCE Bank a publié des résultats en forte hausse. Le groupe a hissé son produit net bancaire à 9 milliards de DH, en hausse de 11%. Le résultat net part de groupe atteint 923 millions de DH, en progression de 9%. Les profits auraient atteint 1,2 milliard de DH hors éléments exceptionnels (impact fiscal et contribution au fonds de cohésion sociale d’un montant global de 323 millions de DH).
Le groupe a pu compter pour la première sur une contribution positive de BMCE Bank International Plc aux résultats. La filiale londonienne confirme son retour parmi les bons élèves du groupe après des semestriels encourageants. Elle a bouclé l’année avec un résultat net de 1,2 million de livres sterling, l’équivalent de 15,5 millions de DH. La filiale espagnole a pour sa part enregistré un profit de 3 millions d’euros (33 millions de DH). Les entités européennes ont généré 5% du résultat net part de groupe en 2012. Les africaines y contribuent à hauteur de 44%. La plus importante, Bank Of Africa (BOA) a amélioré de 15% son produit net bancaire à 291 millions d’euros l’année dernière. BMCE Bank a relevé sa participation dans le tour de table à 68%. BOA couvre actuellement 15 pays après l’obtention de l’agrément bancaire au Togo cette année. La Banque de Développement du Mali et la Congolaise de Banque ont de leur côté enregistré une hausse à deux chiffres de leur résultat net à respectivement 12,7 et 10,7 millions d’euros. Le retour à la normale des activités en Europe est censé accélérer le développement des synergies avec les filiales africaines.
Au Maroc, la dégradation de la conjoncture s’est traduite par un renforcement du niveau de provisionnement. Cela explique l’augmentation du coût du risque de 235 millions de DH d’une année à l’autre. L’activité commerciale s’est toutefois mieux comportée que le marché. L’encours des crédits à l’économie a augmenté de 6% à 93,5 milliards de DH. Les dépôts ont signé une performance identique à 107 milliards de DH. BMCE Bank revendique une part de marché de 14,78% sur ce créneau.
Le bon comportement de l’activité commerciale a permis à BMCE Bank d’améliorer de 13% son produit net bancaire à 4,6 milliards de DH. Au niveau des indicateurs de rentabilité, le résultat brut d’exploitation passe de 3 à 3,5 milliards de DH. L’opérateur a réalisé 713 millions de DH de bénéfices, en hausse de 31%.
Une partie des bénéfices de l’opérateur devrait servir au renforcement des fonds propres. BMCE Bank avait annoncé dernièrement qu’il envisageait une distribution raisonnable de dividendes. L’objectif est de mobiliser des fonds supplémentaires pour financer son développement au Maroc et à l’international. En 2012, il a renforcé son assise financière après une augmentation de capital de 1,5 milliard de DH réservée aux actionnaires de référence et un emprunt subordonné de 1 milliard de DH. Les fonds propres du groupe ont totalisé 14,3 milliards de DH à fin 2012. Pour la banque, l’amélioration de l’assise financière répond également à un besoin de satisfaire les exigences réglementaires de Bank Al-Maghrib qui vont se durcir à partir de juin. En Bourse, l’action BMCE Bank est restée insensible aux résultats. Elle enregistre une performance annuelle de 6,25% contre une baisse de 1,10% pour le secteur
l'économiste