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Festival du film Amazigh de Tizi Wezzu Khalida Toumi n’a invité aucun Marocain

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  • Festival du film Amazigh de Tizi Wezzu Khalida Toumi n’a invité aucun Marocain

    Le coup d’envoi de la 13e édition de festival du film Amazigh a eu lieu hier soir à la maison de la culture de Tizi Wezzu (Tizi-Ouzou) dans une ambiance morose. Contrairement aux années précédentes, Khalida Toumi et le commissaire du festival El Hachemi Assad n’ont invité aucun amazigh Marocain.

    24/03/2013 - 12:17 mis a jour le 24/03/2013 - 12:43 par Youva Ifraouèn


    D’emblée, les films libyens et marocains sont écartés de la compétition. Les responsables Marocains du festival film amazigh, qui se tient chaque année à Agadir, ne sont donc pas conviés. Ils ne sont pas les bienvenus en Kabylie pour les chargés de mission du pouvoir. “Les directives sont venues d’en haut”. Sans doute pour plaire aux responsables du Polisario, connus pour être les pires ennemis de l’Amazighité, révèle notre source.

    Ainsi, Rachid Moutchou et Rachid Bouksime, principaux organisateurs du festival du film amazigh au Maroc, ne sont même pas invités. Alors qu’El Hachemi Assad et la délégation algérienne sont accueillis comme des rois chaque année à Agadir à l’occasion du film amazigh au Maroc.
    La volonté du pouvoir central d’Alger d’isoler la Kabylie du monde n’est plus à démontrer. Le clan de Oujda qui a une dent contre le Maroc veut régler ses comptes avec les kabyles. Pourtant le Maroc est un pays frère qui a grandement contribué à l’indépendance de l’Algérie.

    Les vrais chefs historiques comme Aït Ahmed et Boudiaf sont toujours restés amis du Maroc. Leur forte amitié avec le peuple marocain a réussi à transcender les problèmes d’ordre idéologiques. La genèse des problèmes entre l’Algérie officielle et le Maroc a vu le jour à cause du’un certain Benbella dont les parents furent chassés du Maroc pour avoir collaboré avec la puissance coloniale. Depuis sa prise de pouvoir par la force en 1962, il n’a pas cesse d’amplifier les malentendus entre deux peuples frères.

    Le P/APW de Tizi Wezu privé de parole

    Le président de l’APW de Tizi Wezzu, élu sur la liste FFS, Hocine Haroun puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’a même pas eu droit à la parole, hier soir durant la cérémonie d’ouverture du festival.
    Il n’y a que le wali et les autres lèches-bottes de Kahlida Toumi qui ont pris la parole. Cette attitude à provoqué l’ire de Hocine Haroun.
    Les élus Kabyles sont toujours écartés. C’est de leur faute, eux qui cautionnent les fraudes électorales et qui assurent la pérennité au colonisateur de la Kabylie.

    Youva Ifraouèn, pour Tamurt.info


    ==========================
    FESTIVAL DU FILM AMAZIGH A TIZI OUZOU : maitrisé par l’administration, le festival du film amazigh écarte, sur ordre d’Alger, les amazighs marocains.



    Meryem DEMNATI à AE :* " reconstruire la région nord-africiane à partir de la base"

    Même le président d’APW de Tizi-Ouzou (FFS en alliance avec le FLN et le RND) n’a pas été autorisé à prendre la parole. Seul le wali, représentant de l’administration, est intervenu lors de la cérémonie d’ouverture. Première conséquence de cette reprise en main : l’élimination, en dernière minute, des militants du mouvement amazigh marocain. Ils ne décolèrent pas sur la toile. « Alors que nous avons toujours déroulé le tapis rouge pour la délégation algérienne au festival d’Agadir, nous apprenons que la ministre de la culture, Khalida Toumi, a décidé de ne pas inviter la délégation amazigh marocaine pour plaire à son chef », peut-on lire sur le blog d’un militant. Meryam Demnati, une figure emblématique de la cause amazighe et des droits humains au Maroc a fait part de sa profonde consternation sur son blog. Algérie Express l’a contactée. Entretien.

    *

    Vous avez très vite et sèchement réagi à l’annulation de l’invitation de la délégation marocaine au festival du film amazigh dont la 13éme édition se tient à Tizi-Ouzou. Pourquoi ?

    M.D : J'ai été effectivement consternée par cette nouvelle. Nous avons toujours espéré qu’à travers des rencontres de ce type, *les acteurs culturels de l’Afrique du nord, artistes, réalisateurs ou autres puissent échanger leurs expériences, notamment le cinéma qui est un support touchant un large public, pour permettre à la culture amazighe de s’enrichir et de reprendre la place qui lui revient dans ses territoires naturels. Mais malheureusement d’autres l’entendent autrement, et décident de mettre fin à un partenariat fructueux et porteur de beaucoup d’espoirs, nous faisant comprendre ainsi, que ce type de rencontre n’est pas le bienvenu. En fin Septembre 2012 à Agadir (sud du Maroc), *plusieurs films amazighs algériens furent en compétition et deux d’entre eux ont été récompensés par le 6éme Festival international Issni N’Ourgh du film amazigh. Le public leur avait réservé un accueil chaleureux. Ces rapprochements représentent-ils un danger pour ces décideurs qui ont empêché la participation des amazighs du Maroc au Festival de Tizi Ouzou ? Petits calculs, me semble-t-il, plutôt limités et, de toutes façons, caduques.

    Avez reçu des explications sur cet embargo ?

    MD: Aucune explication claire n’a été donnée à la délégation marocaine, aux responsables du Festival international Issni N’Ourgh du film amazigh et aux réalisateurs marocains, qui ont tout d’abord été invités mais à qui on a fait savoir à la dernière minute que tout avait été annulé quant à leur participation. Ils ont bien entendu été très déçus par cette nouvelle, mais j’en connais beaucoup, ils ne baisseront pas pour autant les bras et feront tout pour que la coopération et les échanges étroits partagés de part et d’autre des frontières persévèrent.

    Vous faites partie de l’Observatoire Amazigh des Droits et Libertés au Maroc, quels sont vos contacts avec les militants algériens de la cause amazighe ?

    M.D: Nous avons des contacts très étroits et très anciens avec les militants de la cause amazighe en Algérie, cela ne date pas d’aujourd’hui. Des échanges, des projets culturels, artistiques et des concertations, ainsi que des relations de grande amitié nous ont toujours liés et nous lient encore plus aujourd’hui. Une coopération scientifique dans les divers domaines de la connaissance en rapport avec l’amazighité se fait aussi par le biais des universités ou des associations. Nous nous battons ensemble pour nos droits culturels et linguistiques et nous œuvrons solidairement pour la promotion de notre langue et de notre culture, même si le contexte dans nos deux pays n’est pas tout à fait le même. Nous développons également *des stratégies complémentaires qui nous conduisent à sortir des limites de l’Etat national pour porter nos revendications devant les organismes internationaux.

    Où en est le combat amazigh au Maroc aujourd’hui ?

    M.D: Le combat amazigh a traversé beaucoup d’épisodes dans son histoire, de la répression arbitraire à la tolérance affectée du pouvoir en place. Sa progression a été spectaculaire quant au nombre d’associations (plus de 800 à travers tout le territoire en 2010) et quant à l’évolution de son discours. *Le mouvement amazigh a toujours revendiqué l’officialisation de la culture et de la langue amazighe en inscrivant sa lutte comme partie intégrante d’un combat pour la construction d’une société démocratique. Durant la campagne pour la révision de la constitution en 2011, *il a marché aux côtés des autres forces progressistes du pays pour une constitution démocratique incluant la reconnaissance de l’Amazighité du Maroc et l’officialisation de la langue amazighe au côté de l’arabe. La mobilisation fut très grande, et la revendication amazighe pour la première fois devint alors celle de toutes les forces démocratiques marocaines. Assurément, l’officialisation de la langue amazighe en Juillet 2011, est un acquis très important, résultat de 50 ans de lutte, mais du chemin reste encore à parcourir.*Il est stipulé dans la Constitution marocaine la nécessité d’établir une loi organique en vue de mettre en œuvre le caractère officiel de la langue amazighe ; loi qui déterminera les dispositions d’intégration de l’amazighe dans tous les domaines de la vie publique. Le mouvement amazighe, conscient que cette étape est une des plus cruciales de sa lutte, s’est concerté, et se mobilise en permanence. Il est aujourd’hui une force de proposition et de pression non négligeable. Même si quelques voix continuent à s’élever encore contre la langue et la culture amazighes, elles sont maintenant minoritaires et ne sont que l’apanage de quelques racistes, le terme est dur mais il convient bien à ces tempéraments, dépassés par la situation. Le mouvement amazigh marocain dont la cause est légitime, est convaincu que bien que les choses avancent lentement, ses revendications seront concrétisées car elles vont dans le sens de l’histoire.

    Y-a-t-il des perspectives nord-africaines en débat au Maroc ?

    M.D: Une chose est certaine, les forces démocratiques dont le mouvement amazigh fait partie intégrante, inscrivent leur combat pour la démocratie dans la perspective de la construction d’une Afrique du nord démocratique. Ils sont les grands acteurs de cette nouvelle période historique et de plus en plus une dynamique unitaire apparaît comme une nécessité historique pour l’intérêt des populations de la région. Quand on confronte les intérêts *des pays de l’Afrique du nord, on conclut très vite qu’ils sont complémentaires et beaucoup plus importants qu’on ne le pense. Ouvrir les frontières des pays d’Afrique du Nord, respecter la différences et la diversité, encourager la libre circulation des personnes, des idées, des investissements et de l’énergie, encouragerait les hommes et les femmes *à s’unir pour relever les défis de la modernité ; ce n’est qu’une partie du programme, au service d’une grande ambition, celle de reconstruire la région nord-africaine à partir de la base.

    algerie express
    Sofiane Ouchikhen
    Dernière modification par absent, 26 mars 2013, 23h26.

  • #2
    la réciprocité doit être faite et puis c'est tout !

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    • #3
      tenebre

      pas si vite, il faut y voir plus clair

      ceux qui sont visés c'est pas les marocains mais les kabyles, alger les isole de leur environement direct

      faut pas jouer leur jeu

      Commentaire


      • #4
        La réciprocité veut qu'on les fout en prison comme le petit Islam, alors vaut mieux s'abstenir de les inviter.

        Les élus Kabyles sont toujours écartés. C’est de leur faute, eux qui cautionnent les fraudes électorales et qui assurent la pérennité au colonisateur de la Kabylie.
        La preuve par mille que Tamurt.désinfo carbure avec l'argent du cannabis du Makhzen.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          Possible

          de peur que le festival sera saboté
          l affaire Islam peut dégénérer des bagarres ..
          Les nerfs à vifs
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

          Commentaire


          • #6
            de peur que le festival sera saboté
            l affaire Islam peut dégénérer des bagarres ..
            Les nerfs à vifs
            _____________
            comme d'habitude, des arguments trop legers

            Commentaire


            • #7
              Citation....La réciprocité doit être faite puis c'est [email protected] c'est ce que fait l'algérie suite au festival de marrakech ou aucun réalisateur n'a été invité.Les algériens ont une bonne mémoire.

              Commentaire


              • #8
                @K537
                Ni léger , ni lourd ..
                ça passe pas pour toi entant que marocain

                le jeune Islam avait créé le froid ...c etait du sport au Maroc ..
                maintenant le cinéma en Algerie ...pas de cinéma , ni bagarre en Algerie ..
                Fhamti daba ...
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  houari

                  qu'en est il des fils libyens annullés?

                  Commentaire


                  • #10
                    @k537
                    Ne dévie pas le sujet ...
                    Pourquoi ce gèle ..pas de présence marocaine à Tizi ??
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                    Commentaire


                    • #11
                      tenebre

                      pas si vite, il faut y voir plus clair

                      ceux qui sont visés c'est pas les marocains mais les kabyles, alger les isole de leur environement direct

                      faut pas jouer leur jeu
                      en tant que kabyle algérien, je ne me sens pas isolé des kabyles marocains, pas plus qu'un arabe algérien qui se sentirait "isolé" d'un arabe marocain.

                      donc, l'algérien en moi te dit "mele toi de tes affaires", et le kabyle ....."mele toi de tes affaires" aussi.
                      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

                      Commentaire


                      • #12
                        La délégation kabyle restera la bienvenue a Agadir

                        Commentaire


                        • #13
                          relis l'article,

                          1 er objectif blocus sur la kabylie, l'amazighité qui dérrange

                          Commentaire


                          • #14
                            Justement c'est ce que fait l'algérie suite au festival de marrakech ou aucun réalisateur n'a été invité.Les algériens ont une bonne mémoire.
                            Pourtant, le festival de Marrakech ne concerne pas specialement les algeriens?

                            Commentaire


                            • #15
                              posté par Dabachi
                              La délégation kabyle restera la bienvenue a Agadir
                              .
                              Agadir , ville salit par le Makhzen , l officier du Roi M6 et la justice marocaine dans l affaire de jeu d enfants -ado ..

                              Pourtant, le festival de Marrakech ne concerne pas specialement les algeriens?
                              .
                              La tutelle du Maroc qui le gère , même les journalistes marocains : personæ non gratta , sont indésirable le recouvrir ..

                              Le prince Moulay Abdellah le président , mais le festival est français dans la deuxième capitale française : Marrakech
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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