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MAROC :BAM prévoit un déficit budgétaire de 5,5 % en 2013

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  • MAROC :BAM prévoit un déficit budgétaire de 5,5 % en 2013

    “Dans un contexte caractérisé par une balance des risques équilibrée, sous l’hypothèse du maintien du dispositif actuel de compensation, et une prévision centrale de l’inflation durablement en ligne avec l’objectif de stabilité des prix, le Conseil a décidé de maintenir inchangé le taux directeur à
    3 %, a expliqué le Wali de BAM, Abdellatif Jouahri.
    L’inflation devrait se situer, a-t-il ajouté, autour de 2,2 % en 2013, en ligne avec l’objectif de stabilité des prix à moyen terme, précisant que les pressions inflationnistes, tant d’origine interne qu’externe, demeurent très faibles.
    Les prévisions de l’inflation ont toutefois été revues à la hausse afin de “prendre en considération l’évolution (à la hausse) des prix des produits de première nécessité et des produits énergétiques et l’effet des mesures entreprises récemment par le gouvernement”, a souligné M. Jouahri, notant que le niveau de l’inflation reste “dans les normes”.
    Il a également indiqué que la croissance devrait se situer entre 4 et 5 % en 2013, soutenue notamment par la hausse prévue de l’activité agricole.
    “En 2013, malgré l’incertitude entourant l’évolution de l’activité chez nos principaux partenaires et celle des prix mondiaux des produits énergétiques, la croissance devrait se situer entre 4 et 5 %”, a expliqué M. Jouahri, ajoutant que la croissance est estimée à 2,6 % au quatrième trimestre 2012 et à moins de 3 % pour l’ensemble de l’année dernière.
    La Banque centrale a, en outre, constaté la poursuite de la modération de la création monétaire, dont la croissance annuelle s’est établie à 2,4 % en janvier, contre 3,8 % au quatrième trimestre 2012, ajoutant que la même tendance a concerné la croissance du crédit, qui est passée de 5,2 à 3,2 % sur la même période.
    Au titre de l’année 2013, la progression du crédit devrait se situer, sur la base des dernières informations disponibles, dans une fourchette de 5 à 6 %.
    “Dans ce contexte, l’écart monétaire devrait rester négatif, indiquant l’absence à moyen terme de tensions inflationnistes d’origine monétaire”, a noté le gouverneur de Bank Al Maghrib.


    Le Conseil a, par ailleurs, analysé et approuvé les comptes de la Banque, son rapport de gestion ainsi que l’affectation du résultat au titre de l’exercice 2012.-
    Le déficit budgétaire devrait se situer à 5,5 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2013, selon les dernières prévisions de Bank Al-Maghrib (BAM), dont la réunion trimestrielle s’est tenue mardi à Rabat.
    “Ces prévisions pourraient être revues selon les mesures de correction qui seront prises par le gouvernement, notamment en ce qui concerne la caisse de compensation”, a expliqué à cette occasion le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri.
    “Les données de 2012 montrent un creusement du déficit budgétaire, hors recettes de privatisation, à 7,6 %, lié notamment à l’aggravation des charges de compensation, qui se sont élevées à 54 milliards de dirhams à fin 2012″, a précisé M. Jouahri.
    Le projet de Loi de finances 2013 ambitionne de ramener le déficit budgétaire à 4,8 %, avec une charge de compensation de 40 MMDH.
    Au niveau des comptes extérieurs, le déficit commercial a connu une atténuation de 17,5 pc à 27,5 MMDH à fin février, en liaison avec une baisse des importations (-10,8 pc), plus importante que celle des exportations (-3 pc).
    Les recettes voyages ont augmenté de 2 pc, alors que les transferts des MRE se sont contractés de 2 ,9 pc.
    En outre, les rentrées au titre des investissements directs étrangers ont atteint 10,2 MMDH contre 5,3 MMDH une année auparavant.
    “Dans ces conditions, les avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib représentent à fin février environ 4 mois d’importations de biens et services”, a indiqué M. Jouahri, notant que le Maroc reste dans le cadre des équilibres macroéconomiques.
    LNT
    Quant à la possibilité d’une dévaluation du dirham, le gouverneur a précisé que le dirham n’est pas désaligné, notant que le timing d’une dévaluation ou une appréciation est à revoir.
    Par ailleurs, M. Jouahri a souligné le caractère national de la charia board pour superviser l’industrie naissante de la finance islamique au Maroc.La présence des entreprises marocaines en Afrique subsaharienne revêt un caractère stratégique, a souligné le gouverneur de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, lors de la réunion trimestrielle de la Banque centrale, tenue mardi à Rabat.
    M. Jouahri a mis en relief, dans ce cadre, l’impact positif de la tournée qu’effectue actuellement SM le Roi Mohammed VI dans plusieurs pays d’Afrique.
    Il a, par ailleurs, noté la présence du système bancaire marocain dans 23 pays de l’Afrique subsaharienne, ce qui permet aux entreprises une ouverture vers le Sud, a-t-il dit, rappelant l’objectif de Casa finance city qui consiste à drainer les flux de capitaux des investisseurs étrangers pour assurer les besoins de financements des entreprises africaines et assurer une intégration entre le Maroc et les pays de l’Afrique subsaharienne.
    “Toutes les organisations internationales confirment les potentialités de croissance de l’Afrique subsaharienne”, a-t-il indiqué, soulignant que le développement agricole et le phosphate peuvent être des éléments d’avenir.
    Le Conseil de Bank Al-Maghrib a décidé de maintenir inchangé son taux directeur à 3 pc, dans un contexte caractérisé par une balance des risques équilibrée, sous l’hypothèse du maintien du dispositif actuel de compensation et une prévision centrale de l’inflation durablement en ligne avec l’objectif de stabilité des prix.
    LNT

  • #2
    En ce moment on n'enttend que mot déficit au maroc.le royaume est mal barré.Les créanciers commencent a s'inquiéter.Les prochains mois vont être ingérables pour benkirane.

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    • #3
      Envoyé par nedromi
      Les prochains mois vont être ingérables pour benkirane.
      Moi je trouve que Benkirane a plutôt le sourire : un déficit qui passe de 7,6 à 5,5% est un bon critère adressé aux agences de notation !
      Je n'ai jamais cru que son gouvernement (islamiste) puisse contribuer à une quelconque avancée de l'économie marocaine.
      De plus il démontre que sa casquette d' islamiste est bien "modérée" : dans un sujet sur la rubrique "économie" ci-dessus, on voit bien qu'il ne s'embarrasse pas de l' implantation de Pernod-Ricard au Maroc

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      • #4
        @azarigh....Il y a des vérités qui feront mal bientot.Attendons la visite de lagarde pour le savoir.

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        • #5
          Envoyé par nedromi
          Il y a des vérités qui feront mal bientot.Attendons la visite de lagarde pour le savoir.
          Je ne sais pas lire dans l'avenir. Tu dois être plus informé que moi.

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