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L’on s’est depuis tout le temps demandé de la véritable « main » qui détient les règnes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Pour le ministre sahraoui des Affaires étrangères, la réponse est claire. Selon lui, c’est « un pur produit marocain ».
Dans une déclaration hier, à Reporters, en marge d’une conférence de presse tenue au siège de l’ambassade de la Rasd à Alger, Mohamed Salem Ould Salek a ouvertement affirmé que le Mujao « est une invention des services marocains ». Le Mujao, « présenté comme étant une dissidence d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a pour objectif la déstabilisation de toute la région », a-t-il dit. Pour le chef de la diplomatie sahraouie, ce même groupe terroriste « s’acharne contre l’Algérie depuis sa création » et « qu’il est même chargé de faire de l’Algérie sa cible, ainsi que le Polisario».
C’est ce même Mujao, rappelons-le, qui avait revendiqué l’enlèvement des trois humanitaires étrangers en octobre 2011 dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf. Interrogé quant à la tournée qu’effectue actuellement l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Mohamed Salem Ould Salek a estimé « que c’est une visite positive dans la mesure où Christopher Ross démontre que l’ONU travaille dans le cadre de son mandat, à savoir la décolonisation du territoire sahraoui ». « Nous ne pouvons nier que l’ONU œuvre pour que le peuple sahraoui exerce sont droit à l’autodétermination. Christopher Ross ne cesse de répéter que son mandat consiste en l’application de la résolution du Conseil de sécurité pour parvenir à une solution juste mutuellement acceptable et qui garantit le droit à l’autodétermination des Sahraouis », a encore précisé le chef de la diplomatie sahraouie. Cependant, a-t-il déploré, le temps passe et « nous tournons toujours en rond ».
Le Maroc entrave toute solution au conflit. Il faut que cette situation cesse. Le Conseil de sécurité est appelé à mandater la Minurso pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans les plus brefs délais et avant qu’il ne soit trop tard, car le Maroc continue à nager dans des eaux troubles et joue au pourrissement. Il tient à ce qu’il y ait autant de confusions dans la région (le cas malien) pour que l’attention soit détournée de la réalité de la cause sahraouie. Le Maroc ne veut pas de paix dans toute la région parce que lui-même profite de cette déstabilisation », a précisé le ministre sahraoui des Affaires étrangères.
Mohamed Salem Ould Salek a par ailleurs, estimé que « les Sahraouis choisiront les moyens les plus adéquats devant une situation bien définie », une réponse quant à une éventuelle reprise des armes. « Jusque-là, nous avons toujours accepté de coopérer pleinement et positivement avec les Nations unies pour la tenue d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental que nous exigeons », a-t-il indiqué fort à propos.
Écrit par Meriem Maram Houali
Dans une déclaration hier, à Reporters, en marge d’une conférence de presse tenue au siège de l’ambassade de la Rasd à Alger, Mohamed Salem Ould Salek a ouvertement affirmé que le Mujao « est une invention des services marocains ». Le Mujao, « présenté comme étant une dissidence d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a pour objectif la déstabilisation de toute la région », a-t-il dit. Pour le chef de la diplomatie sahraouie, ce même groupe terroriste « s’acharne contre l’Algérie depuis sa création » et « qu’il est même chargé de faire de l’Algérie sa cible, ainsi que le Polisario».
C’est ce même Mujao, rappelons-le, qui avait revendiqué l’enlèvement des trois humanitaires étrangers en octobre 2011 dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf. Interrogé quant à la tournée qu’effectue actuellement l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Mohamed Salem Ould Salek a estimé « que c’est une visite positive dans la mesure où Christopher Ross démontre que l’ONU travaille dans le cadre de son mandat, à savoir la décolonisation du territoire sahraoui ». « Nous ne pouvons nier que l’ONU œuvre pour que le peuple sahraoui exerce sont droit à l’autodétermination. Christopher Ross ne cesse de répéter que son mandat consiste en l’application de la résolution du Conseil de sécurité pour parvenir à une solution juste mutuellement acceptable et qui garantit le droit à l’autodétermination des Sahraouis », a encore précisé le chef de la diplomatie sahraouie. Cependant, a-t-il déploré, le temps passe et « nous tournons toujours en rond ».
Le Maroc entrave toute solution au conflit. Il faut que cette situation cesse. Le Conseil de sécurité est appelé à mandater la Minurso pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans les plus brefs délais et avant qu’il ne soit trop tard, car le Maroc continue à nager dans des eaux troubles et joue au pourrissement. Il tient à ce qu’il y ait autant de confusions dans la région (le cas malien) pour que l’attention soit détournée de la réalité de la cause sahraouie. Le Maroc ne veut pas de paix dans toute la région parce que lui-même profite de cette déstabilisation », a précisé le ministre sahraoui des Affaires étrangères.
Mohamed Salem Ould Salek a par ailleurs, estimé que « les Sahraouis choisiront les moyens les plus adéquats devant une situation bien définie », une réponse quant à une éventuelle reprise des armes. « Jusque-là, nous avons toujours accepté de coopérer pleinement et positivement avec les Nations unies pour la tenue d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental que nous exigeons », a-t-il indiqué fort à propos.
Écrit par Meriem Maram Houali
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