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La compagnie de téléphonie mobile russe VimpelCom, nouveau propriétaire d’Orascom Telecom Algérie (OTA), a annoncé, hier, qu’elle est proche d’un accord avec le gouvernement algérien pour la vente d’une participation majoritaire de l’Etat dans OTA.
Cet accord en question est rendu possible après la décision du gouvernement algérien de lever l’interdiction de transfert de devises imposée à Djezzy. C’est ce qu’on peut lire en tout cas dans le journal russe Vedomosti, réputé très proche des milieux d’affaires russes. Faut-il préciser, dans la foulée, que VimpelCom a pris le contrôle d’Orascom Telecom Algérie, qui commercialise la marque Djezzy, suite à la conclusion d’une transaction de 6 milliards de dollars avec Orascom Telecom Holding, désormais ex-propriétaire de Djezzy.
Cette transaction portait, rappelons-le également, sur la reprise par le russe VimpelCom des actifs détenus en Algérie par l’égyptien Orascom Telecom Holding.
VimpelCom s’est ainsi fait prendre dans le filet du droit de préemption institué par la loi de finances complémentaire de 2009 qui donne la priorité à l’Algérie à la reprise des actifs des entreprises étrangères activant sur son sol, si cession d’actifs il y a. Et c’est suite à quoi l’Algérie n’a cessé de réclamer son droit à la nationalisation de Djezzy avant de se ranger, ensuite, derrière l’intention de racheter uniquement une participation majoritaire de 51 % en application de la loi régissant l’investissement étranger en Algérie.
Pendant les pourparlers, VimpelCom réclamait un coût de cession de 8 milliards de dollars et, apparemment aussi, la levée de l’interdiction à Djezzy de transférer les devises à l’étranger, alors que les négociateurs algériens brandissaient le veto du droit de préemption. Mais à la dernière nouvelle, si l’on tient compte des informations diffusées par le journal russe Vedomosti qui cite une source de VimpelCom, le gouvernement algérien vient de lever l’interdiction de transfert de devises imposée par la Banque d’Algérie en 2010 sur Orascom Telecom Algérie, un des points de discorde qui entravait le règlement de la transaction.
Selon les sources de VimpelCom citées par Vedomosti, cette interdiction faite à Djezzy empêche l’achat des équipements à l’étranger et, par conséquent, le développement de la filiale de VimpelCom en Algérie. Outre cette interdiction signifiée par la Banque centrale à Orascom Telecom Algérie, l’administration fiscale algérienne a infligé, en mars 2012, une amende de 1,3 milliard de dollars à Djezzy pour avoir violé le règlement de la Banque d’Algérie sur le transfert de devises.
A la suite de quoi, VimpelCom a décidé de recourir à l’arbitrage international contre l’Algérie. La nouveauté : le quotidien russe Vedomosti annonce, en citant des sources de VimpelCom, que le gouvernement algérien a décidé de lever cette interdiction de transfert de devises, synonyme d’une nouvelle étape dans ses négociations avec Vimpelcom pour le rachat d’une participation de 51 % dans Djezzy.
Cependant, la compagnie russe de téléphonie mobile n’a pas confirmé, dans la journée d’hier, si le gouvernement algérien, par le biais de la Banque d’Algérie, avait pris une décision autorisant Djezzy à effectuer un transfert de devises vers l’étranger.
Un responsable à la direction de VimpelCom, Jo Lunder en l’occurrence, avait déclaré, il y a quelques semaines, que les négociations étaient toujours en cours avec le gouvernement algérien, mais son objectif était de commencer à investir en Algérie dès cette année.
VimpelCom avait émis le vœu également de conserver des intérêts dans sa filiale algérienne.
Il y a quelques jours, à l’occasion de l’annonce des résultats annuels de 2012 par la compagnie, des analyses estimaient que si la transaction avec l’Algérie est résolue, les nouvelles seraient positives pour Vimpelcom. D’autres analystes estimaient la valeur de Djezzy à 5 milliards de dollars, alors que la réclamation initiale de VimpelCom était de 8 milliards de dollars.
Écrit par Hakim T.
REPORTERS.DZ
Cet accord en question est rendu possible après la décision du gouvernement algérien de lever l’interdiction de transfert de devises imposée à Djezzy. C’est ce qu’on peut lire en tout cas dans le journal russe Vedomosti, réputé très proche des milieux d’affaires russes. Faut-il préciser, dans la foulée, que VimpelCom a pris le contrôle d’Orascom Telecom Algérie, qui commercialise la marque Djezzy, suite à la conclusion d’une transaction de 6 milliards de dollars avec Orascom Telecom Holding, désormais ex-propriétaire de Djezzy.
Cette transaction portait, rappelons-le également, sur la reprise par le russe VimpelCom des actifs détenus en Algérie par l’égyptien Orascom Telecom Holding.
VimpelCom s’est ainsi fait prendre dans le filet du droit de préemption institué par la loi de finances complémentaire de 2009 qui donne la priorité à l’Algérie à la reprise des actifs des entreprises étrangères activant sur son sol, si cession d’actifs il y a. Et c’est suite à quoi l’Algérie n’a cessé de réclamer son droit à la nationalisation de Djezzy avant de se ranger, ensuite, derrière l’intention de racheter uniquement une participation majoritaire de 51 % en application de la loi régissant l’investissement étranger en Algérie.
Pendant les pourparlers, VimpelCom réclamait un coût de cession de 8 milliards de dollars et, apparemment aussi, la levée de l’interdiction à Djezzy de transférer les devises à l’étranger, alors que les négociateurs algériens brandissaient le veto du droit de préemption. Mais à la dernière nouvelle, si l’on tient compte des informations diffusées par le journal russe Vedomosti qui cite une source de VimpelCom, le gouvernement algérien vient de lever l’interdiction de transfert de devises imposée par la Banque d’Algérie en 2010 sur Orascom Telecom Algérie, un des points de discorde qui entravait le règlement de la transaction.
Selon les sources de VimpelCom citées par Vedomosti, cette interdiction faite à Djezzy empêche l’achat des équipements à l’étranger et, par conséquent, le développement de la filiale de VimpelCom en Algérie. Outre cette interdiction signifiée par la Banque centrale à Orascom Telecom Algérie, l’administration fiscale algérienne a infligé, en mars 2012, une amende de 1,3 milliard de dollars à Djezzy pour avoir violé le règlement de la Banque d’Algérie sur le transfert de devises.
A la suite de quoi, VimpelCom a décidé de recourir à l’arbitrage international contre l’Algérie. La nouveauté : le quotidien russe Vedomosti annonce, en citant des sources de VimpelCom, que le gouvernement algérien a décidé de lever cette interdiction de transfert de devises, synonyme d’une nouvelle étape dans ses négociations avec Vimpelcom pour le rachat d’une participation de 51 % dans Djezzy.
Cependant, la compagnie russe de téléphonie mobile n’a pas confirmé, dans la journée d’hier, si le gouvernement algérien, par le biais de la Banque d’Algérie, avait pris une décision autorisant Djezzy à effectuer un transfert de devises vers l’étranger.
Un responsable à la direction de VimpelCom, Jo Lunder en l’occurrence, avait déclaré, il y a quelques semaines, que les négociations étaient toujours en cours avec le gouvernement algérien, mais son objectif était de commencer à investir en Algérie dès cette année.
VimpelCom avait émis le vœu également de conserver des intérêts dans sa filiale algérienne.
Il y a quelques jours, à l’occasion de l’annonce des résultats annuels de 2012 par la compagnie, des analyses estimaient que si la transaction avec l’Algérie est résolue, les nouvelles seraient positives pour Vimpelcom. D’autres analystes estimaient la valeur de Djezzy à 5 milliards de dollars, alors que la réclamation initiale de VimpelCom était de 8 milliards de dollars.
Écrit par Hakim T.
REPORTERS.DZ
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