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L’Algérie avait connu cette horreur pendant la décennie noire, c’est maintenant en Syrie que le viol sous couvert religieux, déguisé en «mariage de jouissance» (zawaj almoutaâ), est pratiqué par les terroristes, justifié par une fatwa prononcée par le prédicateur saoudien Mohammed Al-Arifi. Cette fatwa circule sur Internet et est appuyée par des messages postés sur les réseaux sociaux qui appellent les musulmanes dans le monde entier à converger vers la Syrie pour «le djihad par le mariage». La fatwa «autorise» le mariage temporaire avec les terroristes qui opèrent en Syrie. En fait, il s’agit de relations sexuelles forcées avec des filles sous couvert de la notion de «mariage temporaire», une pratique courante chez les salafistes wahhabites saoudiens. Cette information a secoué la Tunisie où les informations font état d’au moins treize Tunisiennes qui auraient rejoint la Syrie pour régler les problèmes sexuels des terroristes. Ceux-ci peuvent se servir de femmes ayant atteint l’âge de 14 ans, de divorcées, répudiées et veuves en contractant mariage, pour une durée ne dépassant pas quelques heures. On apprend qu’un Tunisien ayant rejoint les groupes armés en Syrie a divorcé pour permettre aux terroristes de se «servir» de sa femme. Autre cas significatif : un père qui ne pouvait participer aux actions terroristes a sacrifié sa fille à ce «djihad sexuel» en la livrant aux mercenaires islamistes présents sur le sol syrien, non mariés ou loin de leurs épouses. La Tunisie est particulièrement ciblée par le lavage de cerveau et la fanatisation mis en œuvre pour pousser les femmes et jeunes filles à se mettre à la disposition des mercenaires islamistes. «Ne restez pas silencieux. Lorsque vous êtes témoin de violence à l'égard de la femme ou de la fille, ne restez pas sans rien faire, agissez.» Cet appel est de Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU. Mais que fait l’ONU pour mettre un terme à cette violence contre les femmes pratiquée par les terroristes en Syrie ? Au contraire, des pays membres du Conseil de sécurité comme les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne arment les mercenaires islamistes par l’intermédiaire de leurs alliés dans la région, le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie.
******************- Kamel Moulfi
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